Chat écrasé par un TGV gare Montparnasse : La filiale de la SNCF n'est finalement condamnée qu'à... 1.000 euros d'amende pour "absence d'engagement de moyens nécessaires pour récupérer le chat"

L'affaire avait émue la France entière... Les faits remontent au 2 janvier dernier : Neko, le chat de deux voyageuses bordelaises - une mère et sa fille - s’échappe de sa cage de voyage avant le départ d’un TGV et fuit vers les rails, en se cachant sous le train à l’arrêt. Malgré les demandes des deux maîtresses de Neko pour retarder le départ et déloger l’animal, le TGV démarre et le chat est tué.

La filiale SNCF Voyageurs a été reconnue coupable de négligence et condamnée à verser 1000 euros de dommages et intérêts à chacune des deux plaignantes, propriétaires du félin. Le tribunal de police a dénoncé "l'absence d'engagement de moyens humains nécessaires pour récupérer le chat" écrasé par un TGV, rapporte l’AFP.

La société était poursuivie pour atteinte involontaire à la vie ou à l'intégrité d'un animal domestique. 

 L’audience, dont le jugement avait été mis en délibéré, remonte au 19 juin. Les plaignantes, soutenues par la Fondation 30 millions d’amis, avaient décidé de plaider l’incompétence du tribunal de police, en espérant voir la SNCF renvoyée devant le tribunal correctionnel pour atteinte volontaire à la vie d'un animal.