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Pour remettre le musée du Louvre totalement aux normes, "il faudrait presque le fermer", estime la Ministre de la Culture Rachida Dati au lendemain de la fermeture d'une des galeries en raison d'une "fragilité" de l'édifice

Au lendemain de l'annonce de la fermeture d'une galerie du musée du Louvre en raison d'une "fragilité" de l'édifice, la ministre de la Culture Rachida Dati a estimé mardi que, "pour le remettre totalement aux normes et totalement d'aplomb, il faudrait presque le fermer".

"Les études ont confirmé qu'il y avait une certaine fragilité" de la galerie Campana, qui abrite neuf salles dédiées à la céramique grecque antique et dont la direction a annoncé la fermeture la veille, a indiqué Rachida Dati sur BFMTV.

"Nous avons évacué des agents qui travaillaient dans cette aile pour qu'on puisse mesurer l'état d'insécurité au sens physique et matériel", a précisé celle qui est aussi candidate la mairie de Paris.

La galerie a fermé ses portes au public lundi, le temps que des "investigations" soient menées "sur la particulière fragilité de certaines poutres portant les planchers du deuxième étage de l'aile sud" du quadrilatère Sully, qui enserre la cour carrée, selon le musée.

"C'est une fermeture partielle d'une salle par mesure de précaution", a précisé la ministre, "nous ne ferons prendre aucun risque pour les agents et aucun risque pour les publics".

"Ce musée, pour le remettre totalement aux normes et totalement d'aplomb, il faudrait presque le fermer définitivement", a-t-elle estimé. Mais "on ne veut pas priver les visiteurs et on ne veut pas non plus priver les agents de leur travail. nous sommes obligés de le faire par étapes."

Les 65 agents administratifs qui travaillent dans la galerie Campana doivent quitter les lieux d'ici mercredi. En revanche, les milliers de vases qui y sont exposés n'encourent "aucun risque" et ne seront pas déplacés, a assuré lundi une porte-parole du Louvre à l'AFP.

La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre, musée le plus visité au monde, où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables.

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Vos réactions

Portrait de cmeta
18/novembre/2025 - 20h42

et oui si cela avait été fait au fur et à mesure nous n'en serions pas là mais les directions successives ont préférées annoncer les bons chiffre d'entrées que de parler des problèmes belle réussite pour une vitrine de la france encore des hauts fonctionnaires bons à rien aux manettes qui ne pense qu'à eux

Portrait de camille352
18/novembre/2025 - 18h35

Pauvre France ! Quelle décrépitude. Tout fout l'camp.smiley