Léa Salamé et le 20h de France 2 déclarent la guerre à CNews, Europe 1 et le JDD en s'en prenant, hier soir, directement aux médias et à la pétition de Philippe de Villiers - Regardez

La tension est encore montée d'un cran hier soir pendant le journal de la chaîne publique. Léa Salamé et le 20h de France 2 déclarent en effet la guerre à CNews, Europe 1 et le JDD en s'en prenant, hier soir, directement aux médias et à la pétition de Philippe de Villiers. La journaliste a annoncé lancé, en plateau à 20h13, sur ce texte qui a mobilisé plus de 1,5 million de personne et "largement relayé par les médias du Groupe Bolloré". 

Plutôt que de s'intéresser au phénomène de société que constitue cette mobilisation des Français, Léa Salamé s'interroge :

"Mais qu'en est-il vraiment ? Certains mettent en doute la fiabilité des signataires ? (Sans préciser qui sont ces "certains"). C'est l'enquête de l'Oeil du 20h".

Suit ensuite une "enquête" de près de minutes et 30 secondes  Parmi les pseudos révélations de ce reportage, on peut entendre la journaliste affirmer :

"Sur le site de la pétition, nous avons comptabilisé les signatures en temps réel. Des pics d'affluence apparaissent. Ce mercredi matin, entre 8h30 et 10h30, puis à la mi-journée. Au même moment, les chroniqueurs de CNews évoquent la pétition."

Simplement, la journaliste de France 2 oublie de préciser que 8h30, c'est justement l'heure à laquelle Philippe de Villiers était invité dans la matinale de CNews ce mercredi pour parler de sa pétition. Il est donc logique que le nombre de signatures augmente à cette heure là !".

De même, au bout de ces 2 minutes 30, on attend donc de savoir si l'enquête a mis en avant de fausses signatures. Et là encore, au final, il n'y a rien. Le commentaire se termine avec ces mots :

"Difficile d'évaluer le nombre de fausses signatures qui auraient pu se glisser dans cette pétition dont le sujet trouve un écho dans l'opinion. ."

Bref, un reportage pour rien, à part tenter, une fois de plus de faire monter la haine contre "les médias du Groupe Bolloré".