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Le parquet général annonce se pourvoir en cassation après que la justice a demandé un assouplissement des conditions de détention de Rédoine Faïd

Le parquet général de Douai annonce se pourvoir en cassation, après que la chambre d'application des peines de la cour d'appel de Douai a confirmé que les conditions de détention de Rédoine Faïd étaient "contraires à la dignité humaine", avant de demander un assouplissement de ses conditions de détention.

Rappelons que la Cour d'appel de Douai, dans une ordonnance datée du 21 juillet et consultée par RTL, avait confirmé que les conditions de détention de Rédoine Faïd sont contraires à la dignité humaine et donne un mois à l'administration pénitentiaire pour alléger ses conditions de détention à l'isolement.

Le 17 juin dernier, le braqueur multirécidiviste avait formulé un recours contre ses conditions actuelles très strictes de détention. Si une juge d'application lui avait donné raison le 7 juillet dernier, le parquet de Béthune avait fait appel dans la foulée.

La justice pointe notamment du doigt les placements à l'isolement du braqueur "régulièrement renouvelées depuis au moins 11 années", tout comme les privations d'accès aux parloirs et aux Unités de vie familiales (UVF), des espaces aménagés au sein des prisons qui permettent aux détenus de recevoir leur famille comme dans un appartement.

Plus alarmant encore, explique la cour d'appel, l'état de santé de Rédoine Faïd se dégrade, à la fois au vu de son âge et de son régime de détention, l'homme étant incarcéré dans une cellule avec très peu de lumière naturelle, sans possibilité réelle de faire de l'exercice, ni d'échanger avec d'autres personnes.

Un constat qu'elle avait déjà dressé en novembre 2024, et à partir duquel la direction de Vendin-le-Vieil s'était engagée à réfléchir à des conditions de détention plus adaptées.

Pourtant, en 2025, pointe encore la cour d'appel de Douai, "la plupart des pistes d’amélioration envisagées (...) n’avaient pas été mises en place".

Plus encore, le déficit de lumière naturelle qui avait déjà été souligné l'an dernier s'est aggravé depuis le mois de mai avec l'installation d'un second grillage à la fenêtre de la cellule de Rédoine Faïd.

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Vos réactions

Portrait de Korveg
23/juillet/2025 - 21h40

On n'en peut plus de la justice de gauche, toujours à chouchouter les délinquants et criminels, et se moquant des victimes !