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EXCLU - L’extrême gauche refuse que le syndicat étudiant Uni prenne la parole à Sciences Po Paris - Regardez les images et les réactions dans "Morandini Live" - VIDEO

Hier, à Paris, se déroulait la rentrée des étudiants de l'université Sciences Po. Au cours de celle-ci, l'UNI tenait une conférence pour expliquer sa stratégie et comment l'année va se dérouler.

Mais les prises de parole ont été perturbées par des militants d'extrême gauche. "Et tout le monde déteste l'extrême droite, et tout le monde déteste l'extrême droite", ont-ils scandé à de nombreuses reprises, avant de lancer "UNI, UNI, hors de nos facs".

Ce matin, en direct dans "Morandini Live" sur CNews, Yvenn Le Coz, délégué national de l’UNI, était l’invité de Jean-Marc Morandini. "On faisait notre présentation annuelle des associations dont l'UNI fait partie à Sciences Po Paris. Lors de celle-ci, une banderole 'fachos hors de nos facs' a été déployée, on a eu des dizaines/quinzaines de militants d’extrême gauche qui ont commencé à faire des chants appelant à la sortie de l'Uni", a-t-il débuté.

Et d'ajouter : "Ca nous rappelle ce qu'il s'est passé l'année dernière avec des blocages, des occupations à Sciences Po, comme dans l'ensemble des établissements de l'enseignement supérieur". La direction "préfère laisser faire parce qu'ils se disent 'si on intervient, ça sera encore pire'".

"Dès le début de l'année, on voit qu'il y a ces actions là. On n'a pas pu faire notre présentation correctement. On a été la seule organisation à ne pas avoir pu le faire parce qu'on est la seule organisation à s'afficher ouvertement de droite dans l'enseignement supérieur. Ca annonce de nouveaux blocages, de nouvelles occupations, parce qu'il y a un sentiment d’impunité", a poursuivi Yvenn Le Coz dans "Morandini Live". 

"Ces militants veulent faire en sorte qu'il y ait une pensée unique. C'est leur objectif à moyen et long terme. Faire en sorte qu'il n'y ait plus une seule organisation de droite. Que toutes les organisations soient des organisations comme l'Unef, comme l'Union étudiante, qui appellent régulièrement à des blocages et des occupations", a-t-il conclu.

 

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Vos réactions

Portrait de chipie10
28/août/2024 - 13h59

Continuez de faire la loi à Sciences Po Paris et vous verrez combien vous aurez du mal à trouver un job!

Portrait de kylun2004
28/août/2024 - 13h14

la gauche a tendance a oublier la liberté d'expression.

 

ça rappel une certaine époque