08/03/2023 17:04

Retraites: La RATP annonce un trafic toujours perturbé mais "en amélioration" pour la journée de demain - Il sera "fortement perturbé" sur le réseau SNCF, tous les détails ICI

17h03: La SNCF annonce un trafic encore "fortement perturbé" pour la journée de demain. 

Concernant les TGV, Ouigo et inoui, 1 trains sur 3 en moyenne circuleront. Les déplacements province-province sont les plus touchés avec seulement 1 train sur 10.

Côté Intercités, 1 train sur 4 est prévu la journée et aucun les nuits de mercredi-jeudi et de jeudi-vendredi.

Pour le trafic international, devraient circuler 3 Eurostar sur 4, 2 Thalys sur 3 et 2 trains sur 5 pour les liaisons vers l'Allemagne et la Suisse. Les liaisons vers l'Espagne seront totalement interrompues.

`16h06: La RATP annonce un trafic toujours perturbé mais "en amélioration" pour la journée de demain. Il sera "perturbé sur le réseau métro, quasi normal sur le RER A et très perturbé sur le RER B", écrit-elle. En revanche, le trafic sera "normal" pour les bus et tramway.

RER A : en moyenne, 3 trains sur 4, avec l'interconnexion maintenue à Nanterre Préfecture.

RER B : en moyenne, 1 train sur 2 aux heures de pointe et 2 trains sur 3 aux heures creuses, avec une interconnexion interrompue à Gare du Nord.

15h56: Les syndicats votent l'arrêt de la production à la raffinerie de Feyzin

 

 

15h41: "La réforme que nous portons comporte un certain nombre d'améliorations [pour les femmes]", déclare le ministre du Travail Olivier Dusspot, interpellé lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat.

13h44: Le gouvernement condamne « les violences » qui ont pu émailler certaines manifestations mardi et « les coupures volontaires » de courant, a affirmé mercredi son porte-parole Olivier Véran. « Nous entendons le message des manifestants, nous respectons les désaccords qui s’expriment dans la rue ou par la grève », a affirmé le représentant du gouvernement à l’issue du Conseil des ministres.

« En revanche, nous condamnons les tensions, les violences parfois, qui ont pu émailler certaines manifestations hier, comme nous condamnons les coupures volontaires de courant », a-t-il ajouté, au lendemain de manifestations record contre la réforme des retraites.

« Et nous condamnons les discours qui appellent à mettre notre économie à genoux parce que ces discours là sont irresponsables, parce que la seule chose que nous voulons mettre à genoux, c’est le chômage », a-t-il ajouté dans une allusion à des propos tenus par le patron de la fédération CGT de l’Energie, Emmanuel Lépine. Le porte-parole a rappelé que « couper le courant volontairement, c’est illégal et donc il n’y a pas lieu de le faire ». Cela engendre aussi « un coût » et ce sont « les contribuables qui payent ».

Des grévistes ont procédé mardi à des coupures sauvages à Annonay (Ardèche), fief du ministre du travail Olivier Dussopt, ainsi qu’autour de Boulogne-sur-Mer. Des coupures ont aussi visé le centre-ville de Lyon, des préfectures ou des tribunaux (Albi, Agen Périgueux), ainsi que des producteurs d’énergies renouvelables dans le Gard, le Tarn, le Var et la Haute-Vienne, selon Enedis, qui a dit porter plainte « systématiquement ».

11h55: Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran fustige le blocage, "l'inverse du dialogue", et assure que "la porte du gouvernement reste ouverte". "Emmanuel Macron respecte les institutions", a ajouté Olivier Véran en rappelant que le texte est "aujourd’hui au Sénat".

11h32: Le point sur ce que l'on sait

Le Sénat a accéléré dans la nuit de mardi à mercredi l'examen du report de l'âge de départ à 64 ans, mesure phare de la réforme des retraites, après une journée de "mobilisation "historique". L'intersyndicale qui veut continuer à mettre la pression dans la rue a demandé à être reçue "en urgence" par Emmanuel Macron, mettant en garde contre une situation qui risque de devenir explosive. Pour l'instant, l'Elysée n'a pas répondu directement à cette requête.

"La porte du gouvernement est plus qu'ouverte", a toutefois indiqué sur RTL le porte-parole du gouvernement Olivier Véran. "On est dans le respect des institutions. C'est la Première ministre et le gouvernement qui sont en train de mener ce texte dans son cheminement parlementaire", a-t-il ajouté.

La SNCF prévoit une offre de transport légèrement améliorée ce mercredi, avec un tiers des trains en circulation pour les TGV et TER, contre un cinquième mardi. Si les syndicats avaient promis de mettre la France "à l'arrêt" le 7 mars, les taux de grévistes sont restés un peu en deçà des records.

Mais le nombre de personnes dans la rue a dépassé le pic du 31 janvier, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur et de la CGT. La police a décompté 1,28 million de manifestants et la CGT 3,5 millions, contre respectivement 1,27 million et 2,5 millions le 31 janvier. L'intersyndicale avance "plus de 3 millions" de manifestants. Cette mobilisation "est historique au regard des 40 ou 50 dernières années", a estimé Laurent Berger, le leader de la CFDT.

Ecartant le risque d'un essoufflement, l'intersyndicale, qui présente toujours un front uni, appelle à deux nouvelles journées d'actions: samedi 11 mars, puis le jour où Sénat et Assemblée tenteront de se mettre d'accord en commission mixte paritaire (CMP) sur le texte. Très vraisemblablement le 15, selon des sources parlementaires.

Tandis que des grèves reconductibles touchent des secteurs clés de l'économie, l'intersyndicale a estimé que "le silence du président de la République constitue un grave problème démocratique qui conduit immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive". L'exécutif compte sur l'adoption de la réforme par le Sénat d'ici dimanche et envisage "un vote le 16 mars" dans les deux chambres.

11h06: La direction générale de l’aviation civile (DGAC) en France a exigé mercredi des compagnies aériennes qu’elles renoncent à 20 à 30% de leurs vols jeudi et vendredi, comme les deux jours précédents, en raison de la grève des contrôleurs aériens opposés à la réforme des retraites.

Ce mouvement social contraint la DGAC à demander aux transporteurs de « réduire leur programme de vols de 20% sur l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et de 30% sur les aéroports de Paris-Orly, Beauvais, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Marseille, Montpellier, Nice et Toulouse », a-t-elle annoncé dans un communiqué.

La part des programmes de vols supprimés et les aéroports concernés sont exactement les mêmes que mardi et mercredi. Pour ces deux journées, Air France avait dit prévoir d’assurer « près de huit vols sur 10 » tandis que la low-cost Transavia, membre du groupe Air France-KLM et présente sur le court et moyen-courrier, a annulé 30% de son programme, soit entre 40 et 50 trajets non assurés par jour.

« En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir » jeudi et vendredi, a souligné mercredi la DGAC, en invitant « les passagers qui le peuvent à reporter leur voyage et à s’informer auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l’état de leur vol ».

La grève des aiguilleurs du ciel français provoquait mercredi des retards « modérés » à « élevés » sur certains trajets transitant par l’espace aérien français, a noté pour sa part l’organisme de surveillance du trafic Eurocontrol sur son tableau de bord en ligne.

09h48: « La porte du gouvernement est plus qu’ouverte » aux syndicats, a assuré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, en réponse à la demande de l’intersyndicale d’être reçue « en urgence » par Emmanuel Macron.

« La porte du gouvernement est plus qu’ouverte si les syndicats, qui depuis effectivement un certain nombre de semaines ne l’ont pas franchi, décident d’en retrouver la voie (...). Nous, on est dans le dialogue », a affirmé le ministre sur RTL, au lendemain d’une journée de mobilisation record dans la rue contre la réforme d,es retraites.

Mardi soir, l’intersyndicale a demandé à rencontrer « en urgence » le président de la République, mettant en garde contre une situation qui risque de devenir explosive.

L’Elysée n’a pas répondu directement à cette requête, se contentant d’assurer que « la porte de l’exécutif est toujours restée ouverte ».

Pour l’instant, « c’est la Première ministre et le gouvernement qui sont en train de mener ce texte dans son cheminement parlementaire », a relevé Olivier Véran, soulignant que le président de la République « est dans le respect des institutions ».

« C’est notre rôle que de recevoir les partenaires sociaux » et on est « désireux de le faire parce qu’on veut continuer de pouvoir discuter, travailler, au-delà même des retraites, être capable de continuer à bosser sur des textes importants », a insisté M. Véran.

Le chef de l’Etat avait reçu à déjeuner en juin, après sa réélection, les représentants des principaux syndicats, à l’exception du secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, qui avait décliné l’invitation.

09h43: Selon Libération, la permanence parlementaire du président LR du Sénat, Gérard Larcher, a été ciblée par des grévistes. "Le bâtiment situé à Rambouillet (Yvelines) a momentanément été «mis en sobriété énergétique», affirme une source de la CGT. Le courant a été coupé mardi après-midi, de 15 heures à 19 heures, avant d’être rétabli", expliquent nos confrères.

07h33: Les sept raffineries du pays sont bloquées, comme les quatre terminaux méthaniers qui permettent d’importer du gaz.

Certes toutes les raffineries sont bloquées, mais pas encore les 200 dépôts d’où partent les camions de livraison. Donc les stations-service sont toujours approvisionnées en carburant. Les distributeurs, en prévision du mouvement, ont rempli leurs stocks au maximum. En moyenne, il y a toujours de quoi tenir un mois.

Et à côté de ces réserves commerciales, il y a aussi les stocks de l’Etat, rappelle Francis Pousse, président nationale stations-services au syndicat Mobilians. "Il y a trois mois de stocks stratégiques, un stockage obligatoire pour l’Etat, en cas de problème. Donc du gasoil et de l’essence on n’en manque sur le territoire", souligne-t-il.

06h50: A l'issue d'une journée de mobilisation record, l'intersyndicale va continuer à mettre la pression dans la rue et demande à être reçue "en urgence" par Emmanuel Macron pour qu'il retire une réforme des retraites dont le Sénat a accéléré l'examen dans la nuit, malgré la bronca de la gauche. L'Elysée n'a pas répondu directement à cette requête des syndicats et s'est contenté d'assurer que "la porte de l'exécutif est toujours restée ouverte" pour discuter de cette réforme phare du chef de l'Etat.

Si les syndicats avaient promis de mettre mardi la France "à l'arrêt", les taux de grévistes sont restés un peu en deçà des records pour cette nouvelle journée d'action. Mais les cortèges dans la rue ont dépassé le record de mobilisation établi le 31 janvier, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur et ceux de la CGT. La police a décompté 1,28 million de manifestants et la CGT 3,5 millions, contre respectivement 1,27 million et 2,5 millions pour le 31 janvier.

L'intersyndicale avance "plus de 3 millions" de manifestants. Cette mobilisation "est historique au regard des 40 ou 50 dernières années", a estimé Laurent Berger, le leader de la CFDT.

Ecartant le risque d'un essoufflement des cortèges, l'intersyndicale, qui présente toujours un front uni, a appelé mardi soir à deux nouvelles journées d'actions et de manifestations, d'abord samedi puis la semaine prochaine, lorsque Sénat et Assemblée tenteront de se mettre d'accord en commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi portant la réforme, très vraisemblablement le 15, selon des sources parlementaires.

Tandis que des grèves reconductibles touchent des secteurs clés de l'économie, l'intersyndicale a estimé que "le silence du président de la République constitue un grave problème démocratique qui conduit immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive".

L'exécutif compte sur l'adoption de la réforme par le Sénat d'ici dimanche et envisage "un vote le 16 mars" dans les deux chambres.

La majorité sénatoriale de droite a donné dans la nuit un gros coup d'accélérateur à l'examen de l'article le plus controversé du texte, le report de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans. Après avoir coupé court au débat grâce à un outil du règlement interne, le Sénat a fait passer à la trappe la majorité des amendements de gauche, qui a fini par quitter l'hémicycle. Les débats reprendront mercredi après-midi sur cet article.

Comme lors des précédentes mobilisations, les cortèges ont été globalement calmes mardi en dépit de quelques heurts entre certains manifestants cagoulés et les forces de l'ordre à Paris, Nantes, ou encore à Lyon et Rennes où des canons à eau ont été utilisés.

A Paris, où le chiffrage du cortège a joué le grand écart entre le décompte de la CGT (700.000) et la préfecture de police (81.000), 43 personnes ont été interpellées. Les taux de grévistes restaient un peu en deçà des meilleurs scores enregistrés depuis le début du mouvement, chez les cheminots (39% contre 46,3% le 19 janvier) comme chez les enseignants et à EDF (47,65% des salariés en grève selon la direction, contre 50% le 19 janvier).

Dans la fonction publique d'Etat dans son ensemble, près d'un agent sur quatre était en grève, contre 28% lors de la première journée d'action le 19 janvier.

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Vos réactions

Portrait de Alain_jacques367
El Padron a écrit :

C’est tout de même du foutage de gueule ce que raconte ce porte parole!!!!! La porte est ouverte… on croit rêver… c’est pas quand la réforme est prête qu’il faut ouvrir la porte, c’est avant, bien avant pour préparer la réforme qu’on doit ouvrir les portes, écouter, et prendre les bonnes décisions! La ça sera résume à « vous êtes condamnés quoiqu’il en soit, mais la porte est ouverte » nullissime

@El Padron ils ont la retraite à quel âge dans les raffineries ????

Portrait de Blondissime
8/mars/2023 - 10h48

C'est facile de faire grève et de  bloquer quand les grévistes lancent un appel aux dons pour que leurs jours de grève soient payés. Et dire qu'il y a de pauvres gens pour donner ! 

Portrait de Electro
8/mars/2023 - 09h16
bobyonetwotree a écrit :

t as pas d huile ..ni de papier toillette , ni de pates, ni de moutarde ..dommage..

 

J'ai même un stock de patience pour lire toutes les salades déposées sur ce site. smiley

Portrait de COLIN33
8/mars/2023 - 08h12 - depuis l'application mobile

Ne laissons pas les LR décider de la réforme, ils n'ont aucune légitimité vu leurs scores aux dernières élections, Macron utilise tous les moyens fallacieux dont il dispose, pour l'occasion il ferait alliance avec les RN !
DISSOLUTION......

Portrait de Electro
8/mars/2023 - 08h07

Depuis Lundi....Réservoir blindé de nos deux véhicules.

Jerrican blindé pour le tracteur tondeuse et le groupe électrogène.

Bouteille de gaz pleine pour la plaque de cuisson.

Le ciel peut nous tomber sur la tête !smiley

Portrait de YVESM
8/mars/2023 - 07h07

C’est pourquoi Macron va nommer Dupond-Moretti, comme médiateur.

smiley