
Le 25 janvier, Jimony Rousseau, un détenu de 28 ans, avait été transporté en arrêt cardiovasculaire à l'hôpital après avoir été "maîtrisé" par des surveillants lors d'un incident. Il y était décédé le 2 février, huit jours plus tard. Une première information judiciaire avait été ouverte pour "recherches de la cause de la mort".
"Il résulte en effet, notamment de l'audition de trois surveillants, que des violences volontaires ont vraisemblablement été commises sur la personne de Jimony Rousseau lors de son interpellation", a déclaré jeudi à l'AFP la procureure de la République de Meaux, Laureline Peyrefitte. Son autopsie avait conclu à "l'existence d'un œdème cérébral dû à un arrêt cardiaque prolongé".
"À ce stade du dossier, le lien de causalité entre des violences et le décès de M. Rousseau n'est toujours pas établi. C’est ce que devra déterminer l’instruction.
En particulier, des analyses médicolégales complémentaires doivent être réalisées", a-t-elle ajouté. Le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti a de son côté diligenté une inspection afin de "faire toute la lumière sur cette affaire".
Vos réactions
Pourquoi on a droit au nom et prénom ? Pour montrer qu'il n'y a pas que des suédois en taule?
Allez voir le site "justice pour Jimony" il y a sa photo...
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?