
Depuis le 30 août, tous les journalistes de la rédaction de France Soir, édité uniquement sur le net, étaient en grève pour protester contre "une forte dégradation des conditions de travail et pour dénoncer les conditions du dialogue social au sein de l'entreprise depuis de nombreux mois". Parmi leurs principales revendications figuraient l'application de la convention collective des journalistes mais également des recrutements pour "compenser la démission d'un tiers de l'effectif en seulement un mois".
Au final le bras de fer aura été perdant-perdant pour les journalistes qui a l'issue de cette grève viennent d'être tous licenciés par la direction "pour des raisons économiques.
Selon les signataires du communiqué, ces licenciements ne signent donc pas pour autant l'arrêt de "France-Soir" qui continuera donc sans eux: "Notre employeur a ainsi décidé de continuer à éditer ce qui fut l'un des plus grands journaux français de l'après-guerre. Avec quel cadre ? Dans quel but ? Il appartiendra à tous de rester vigilant. Si cette fin est difficile à accepter, nous sommes fiers du travail accompli et ce malgré des conditions moins que minimales. Pour nous, comme pour France-Soir, une nouvelle bataille commence".
Une pensée émue enfin pour cette équipe que j'ai eu le plaisir de chapeauter ces dernières années. A ceux qui sont passés, ceux qui sont restés, ceux qui étaient là les derniers.
— Pierre Plottu (@pierre_plottu) October 18, 2019
France-Soir c'était nous, et c'était bien. Bravo camarades!
Salaires du mois d'août (travaillé) impayés, refus d'égalité salariale F/H, refus d'appliquer la Convention collective par le dirigeant, et défense du journalisme par l'équipe rédactionnelle. Soutien toujours #FranceSoirEnGrève https://t.co/c5QYLUBoIZ
— Isabelle Kersimon (@KersimonIsa) September 27, 2019
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