
20h34: Il y a eu 309 interpellations et 134 gardes à vue lors de cette journée de mobilisation, déclare Bruno Retailleau. Au total, 26 représentants des forces de l'ordre ont été blessés, poursuit-il. A Paris, où 55 000 personnes ont manifesté, selon les autorités, "quelques centaines de violents ont tenté de gâcher ces cortèges" mais "la réactivité et la mobilité des forces de l'ordre ont permis de contrer leurs mouvements", affirme le ministre de l'Intérieur démissionnaire.
18h25: Nouveaux incidents en cours Place de la Nation
#Paris, plusieurs bonds offensifs de la BRAV-M accompagné des gendarmes sur la place de la Nation. Utilisation de gaz lacrymogène. #greve18septembre #bloquonstout #onbloquetout #18septembre2025 #18septembre pic.twitter.com/a2nBFDrLyw
— Jules Ravel (@JulesRavel1) September 18, 2025
La situation se tend place de la #Nation, à la fin de la manifestation du #18septembre à #Paris #F24 pic.twitter.com/2QMHyF6Lvb
— Aurélia Abdelbost (@AureliaAF24) September 18, 2025
#Paris, utilisation de gaz lacrymogène après de légères tensions à l'arrivée de la manifestation place de la Nation. #bloquonstout #onbloquetout #18septembre2025 #18septembre #greve18septembre pic.twitter.com/wSfrdCkr9r
— Jules Ravel (@JulesRavel1) September 18, 2025
18h16: Le Ministère de l'Intérieur annonce 500.000 personnes en France contre 1 million selon le CGT
17h12: La police nationale de Strasbourg indique sur X qu'une manifestation est en cours dans la ville, et qui n'est pas déclarée et donc illégale : « Désolidarisez-vous ! », alertent les autorités.
#18septembre
— Police Nationale 67 (@PoliceNat67) September 18, 2025
16h40 : la #manifestation actuellement en cours à #Strasbourg n'est pas déclarée, donc illégale.
Désolidarisez vous ! pic.twitter.com/2GouIcfQ6r
17h08: "Tout le monde déteste la police" scandent des manifestants à l'approche de la Place de la Nation à Paris
17h04: Plusieurs banques - Bred, LCL et CIC -, attaquées par des individus cagoulés sur le boulevard Voltaire à Paris. Les forces de l'ordre interviennent pour y mettre fin et empêcher une intrusion.
Les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes et chargé les manifestants à plusieurs reprises, après avoir été visés par des tirs de projectiles.
17h01: Les forces de l'ordre interviennent à Paris suite à plusieurs tentatives « d'intrusion par dégradation », notamment dans un fast-food et dans une banque.
17h00: La CGT annonce que "plus d'un million de personnes" défilent dans toute la France
La CGT a recensé "plus d'un million de personnes" dans les manifestations organisées jeudi dans toute la France à l'appel de l'ensemble des syndicats pour tenter de peser sur les choix budgétaires du nouveau Premier ministre.
Réunie pour la première fois depuis le mouvement contre la très controversée réforme des retraites, en 2023, l'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) a ainsi rassemblé, selon le chiffre de la CGT, davantage de manifestants que la 14e et dernière journée de mobilisation contre cette réforme, en juin 2023 (soit 900.000). Les autorités n'ont pas encore communiqué de chiffrage national.
16h57: Selon les informations de Cnews, les forces de l'ordre interviennent pour mettre fin à l'attaque d'une agence bancaire à Paris.
16h37: A 16h, 354.000 manifestants ont été recensés partout en France.
16h28: Des tensions éclatent à Paris entre des manifestants et les forces de l'ordre qui font usage de gaz lacrymogènes.
La préfecture de police recense "une tentative de dégradation d'un commerce sur le boulevard Voltaire", et évoque une "provocation à l’encontre de forces de l’ordre vers la tête de cortège"
16h24: À la mi-journée, environ 70 personnes rassemblées à l’appel de la CGT Culture ont également tenté d’entrer dans l’enceinte du ministère de la Culture et de bloquer trois de ses entrées pour interpeller la ministre Rachida Dati, a constaté une journaliste de l’AFP.
«Puisqu’ils ne veulent pas que nous, on rentre, personne ne rentrera dans le ministère», «Dati, t’es foutue, la culture est dans la rue», ont lancé les manifestants.
Ils ont ensuite formé un cortège et ont marché jusqu’à la place de la Bastille pour rejoindre le départ de la manifestation.
16h16: Dans un nouveau bilan donné à 15h45, la police nationale indique que 140 interpellations ont été dénombrées sur l’ensemble du territoire, dont 21 à Paris. De même, 75 personnes ont été placées en garde à vue, et 8 membres des forces de l’ordre ont été légèrement blessés. Les autorités relevaient par ailleurs 282.477 manifestants, hors Paris, mais tous les lycées ont été débloqués.
16h03: "A ce stade nous ne déplorons aucun incident", déclare la préfecture de police de Paris, alors que le cortège parisien avance sans encombre à 16 heures. "En revanche, plusieurs individus a risque ont été repérés", préviennent les forces de l'ordre.
15h59: 264.000 manifestants ont été dénombrés dans toute la France à 15 heures. Au total en France, 111 personnes interpellées , et 59 en garde à vue. Egalement, sept policiers ont été blessés selon un dernier point.
15h39: Selon la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), 20.000 pharmaciens manifestent «dans les rues» de l’Hexagone ce jeudi, à l’occasion de leur journée de grève, en parallèle de la mobilisation nationale intersyndicale.
15h37: Des premiers jets de projectiles et manifestants cagoulés sont signalés par les autorités à proximité de la place de la République et de la rue du Temple, apprend-on de source policière.
15h18: Selon les deniers chiffres : 243.000 manifestants sont recensés par le ministère de l'Intérieur, répartis dans près de 412 événements sur tout le territoire , et 128 personnes ont été interpellées. Egalement, sept policiers ont été blessés.
15h15: Près de 11% des agents de la fonction publique d'Etat sont en grève aujourd'hui, principalement dans l'Education nationale, annonce le ministère.
15h02: Des heurts éclatent entre les forces de l'ordre et des manifestants à Rennes, la gare fermée
14h42: Le point sur la situation
« Ras-le-bol » de « l’austérité »: des petites villes de l’ouest de la France aux grandes métropoles, les manifestants étaient déjà nombreux à défiler jeudi à la mi-journée, à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, pour tenter de peser sur les orientations budgétaires du nouveau Premier ministre.
« Il y en a pour les ultra-riches mais pas pour nous », s’agace Jessis, 49 ans, employée administrative et militante CGT, dans le cortège niçois, où des milliers de personnes manifestent, certaines munies de pancartes : « A force d’austérité, nous voilà Le cor(ps) nu », ou « Profs en colère, élèves en galère », a constaté une journaliste de l’AFP.
Depuis l’aube, 253 actions et 76.500 manifestants ont été recensées par les autorités, selon un point à la mi-journée.
Avant le départ du cortège parisien, prévu à 14h00 de la place de la Bastille, la leader de la CGT, Sophie Binet, a estimé jeudi que la journée de grève et de mobilisation était d’ores et déjà « un succès », tandis que son homologue de la CFDT, Marylise Léon, a lancé « un avertissement très clair » à Sébastien Lecornu, au gouvernement« avant l’annonce des mesures budgétaires.
»Nous avons recensé 260 manifestations dans toute la France. Il y a des milliers et des milliers de grèves sur tous les lieux de travail« , a indiqué Sophie Binet.
Dans le monde éducatif, près d’un enseignant sur six était en grève dans les premier et second degrés, selon les chiffres du ministère. Le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a fait état de 45% des personnels de collèges et lycées grévistes.
Selon le ministère, 23 lycées ont par ailleurs été complètement bloqués et des blocages filtrants ont été mis en place devant 52 autres établissements. »Une « proportion très, très faible » au vu des 3.700 lycées en France, a jugé le ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau.
Les perturbations dans les transports en commun sont quant à elles « conformes aux attentes », selon la RATP, avec la plupart des métros et RER ne circulant qu’aux heures de pointe.
Les pharmaciens se mobilisent, eux aussi, pour dénoncer la réduction des remises commerciales sur les médicaments génériques. Selon le syndicat de pharmaciens FSPF, environ 18.000 pharmacies sont fermées sur 20.000.
Jusqu’à 900.000 manifestants étaient attendus par les autorités, une affluence qui dépasserait largement la mobilisation, moins structurée, du 10 septembre (près de 200.000 personnes d’après le décompte officiel) et égalerait certaines journées d’action contre la réforme des retraites en 2023.
« On en a marre, on en a ras-le-bol d’être taxés à gogo » et d’avoir « des difficultés à finir nos fins de mois » dès « le 15 du mois », explique Samuel Gaillard, 58 ans, un chauffeur de camion-poubelles et syndicaliste CGT, interrogé par l’AFP près de Lille au cours d’une action dans un dépôt de bus.
Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, présent à Marseille, a réclamé à nouveau le départ d’Emmanuel Macron: « Le président, c’est lui le chaos, et tout ce qu’il y a eu en ce moment est le résultat de son action à lui, pas la mienne », a-t-il déclaré.
14h23: La leader de la CGT, Sophie Binet, a estimé jeudi que la journée de grève à l’appel de l’intersyndicale était « déjà un succès », tandis que son homologue de la CFDT, Marylise Léon, a lancé « un avertissement très clair » à Sébastien Lecornu, avant l’annonce des mesures budgétaires.
« Nous avons recensé 260 manifestations dans toute la France. Il y a des milliers et des milliers de grèves sur tous les lieux de travail », a salué Sophie Binet avant le départ du cortège parisien, comptabilisant « plus de 400.000 manifestant(e)s ».
Depuis l’aube, 253 actions et 76.500 manifestants ont été recensées par les autorités, selon un point à la mi-journée.
L’intersyndicale a appelé à une journée de manifestations dans toute la France pour tenter de peser sur les choix budgétaires du nouveau Premier ministre, renouant avec l’unité, une première depuis la mobilisation contre la très décriée réforme des retraites en 2023.
Jusqu’à 900.000 manifestants étaient attendus par les autorités, une affluence qui dépasserait largement la mobilisation, moins structurée, du 10 septembre (près de 200.000 personnes d’après le décompte officiel) et égalerait certaines journées d’action contre la réforme des retraites en 2023.
« On lance un avertissement très clair au gouvernement et à Sébastien Lecornu », a prévenu Marylise Léon, patronne de la première centrale syndicale. « On veut un budget de justice fiscale, sociale et écologique », a-t-elle ajouté.
« Aujourd’hui le message est très clair : on ne veut pas que les travailleurs soient les seuls à payer la facture du budget et des efforts », a poursuivi la syndicaliste.
Pour François Hommeril (CFE-CGC), « cette manifestation est déjà une réussite. Ca crée les conditions d’un rapport rénové entre les organisations syndicales et le pouvoir ».
« C’est peut-être la dernière chance du gouvernement que de saisir le consensus syndical et de s’appuyer dessus », a-t-il estimé.
Les leaders des huit centrales syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) indiqueront dans les prochaines heures s’ils poursuivent le mouvement pour tenter de maintenir la pression sur le nouveau Premier ministre.
« On fera un point entre les numéros un et on avisera à ce moment-là » mais avant « on a besoin aussi de voir comment la journée se déroule et l’ampleur du mouvement », a précisé à la presse Mme Léon.
« On va déjà réussir cette journée aujourd’hui qui démarre bien... et on espère que cette journée donnera l’obligation au gouvernement de nous apporter quelques réponses », a abondé Cyril Chabanier (CFTC).
14h05: La manifestation de Paris vient de s'élancer depuis la place de la Bastille.
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13h16: A la mi-journée, au moins 111 personnes ont été interpellées en France, dont 15 à Paris
12h51: Des tensions en cours lors de la manifestation de Lyon. Visées par des projectiles, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène. Un policier et un journaliste ont été blessés. Des casseurs ont attaqué une banque.
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LYON RÉPRESSION
— Révolution Permanente Alpes (@RP_Rhone_Alpes) September 18, 2025
Les CRS chargent et gazent le cortège ! La manifestation continue malgré la répression. #18septembre pic.twitter.com/4PTdarhReY
#18septembre2025 Les policiers nationaux sont intervenus à plusieurs reprises au niveau de Saxe Gambetta et Guillotière à #Lyon pour disperser des groupes d’individus hostiles et permettre aux syndicats de reprendre en main le cortège de manifestants.
— Préfète de région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône (@prefetrhone) September 18, 2025
Suivez les consignes… pic.twitter.com/KGrTGU0XGp
GRÈVE / 18 SEPTEMBRE : Des tensions éclatent en ce moment à #Lyon.
— Infos Françaises (@InfosFrancaises) September 18, 2025
Les forces de l'ordre font usage de gaz lacrymogène sur le cortège après des tirs de mortiers d'artifice. #greve18septembre pic.twitter.com/DwPmQ95m5m
Première charge face aux antifas du cortège de Lyon. Un journaliste blessé et pris en charge pic.twitter.com/dhqvdZpsC3
— Lyon Mag (@lyonmag) September 18, 2025
ALERTE INFO
— actu Lyon (@actufr_lyon) September 18, 2025
18 septembre à Lyon : des premières tensions éclatent en tête de manifestation, un journaliste blessé pris en charge par les pompiershttps://t.co/QbgU7en7NM pic.twitter.com/HOmt8kWzIn
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12h29: Des manifestants ont pénétré ce midi dans le ministère de l'Economie à Paris.
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A l'issue d'une AG qui s'est tenue à la Gare de Lyon, des cheminots se sont introduits dans l'enceinte du Ministère l’Économie et des Finance à Bercy pour y mener une action symbolique.#18septembre #Greve18Septembre #BloquonsTout pic.twitter.com/5WJooW43LX
— CLPRESS / Agence de presse (@CLPRESSFR) September 18, 2025
Les syndicalistes de Sud Rail envahissent le ministère de l’Économie et des Finances à Paris Bercy. #manifestation #18septembre2025 pic.twitter.com/JEfwK9QcWv
— Enzo Rabouy (@enzorabouyy) September 18, 2025
Ils l’ont fait !
— La France insoumise Paris (@LaFIParis) September 18, 2025
Les cheminots occupent Bercy ! #18septembre pic.twitter.com/puvcjbbFaJ
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12h22: Des tensions ont lieu à Nantes (Loire-Atlantique) alors que la manifestation s’est élancée il y a quelques minutes. « Un groupe d'individus à risque s'est formé en tête de manifestation à Nantes et a jeté après sommations des projectiles sur les policiers quai Ceineray. Les forces de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes. Éloignez-vous des groupes violents. Évitez le secteur », indique le préfet des Pays-de-la-Loire sur X.
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Charge de la police entre deux parties du cortège à #Nantes, jets de lacrymogènes et grenade de désencerclement. #18septembre https://t.co/7HtXWAMauu pic.twitter.com/3I1IiqPbvW
— Theo Prn (@Theop_rn) September 18, 2025
#Sécurité Un groupe d'individus à risque s'est formé en tête de manifestation à Nantes et a jeté après sommations des projectiles sur les policiers quai Ceineray. Les forces de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes. Éloignez-vous des groupes violents. Évitez le secteur. pic.twitter.com/nFuoTk1KAl
— Préfet des Pays de la Loire et de Loire-Atlantique (@Prefet44) September 18, 2025
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12h07: De Niort en passant par Lyon et Nantes, le point sur la mobilisation avec les images venues des régions
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NIORT Plus de 1000 manifestants devant la gare de Niort, avec beaucoup de drapeaux
— Révolution Permanente (@RevPermanente) September 18, 2025
Fonction publique et hospitalière, différents cortèges de secteurs ont convergé vers la manifestations pic.twitter.com/QZ2wc6iEjd
Le MANS I « Siamo tutti antifascisti ! » La manifestation s’élance sous des chants antifascistes, le #18septembre doit sonner l’heure de la réponse aux mesures racistes et austéritaires de Macron et sa clique. pic.twitter.com/qJxpV3neja
— Révolution Permanente (@RevPermanente) September 18, 2025
#greve18septembre La manifestation est lancée à #Nantes. La tête du cortège a quitté le miroir d'eau et longe le cours Saint-Pierre pic.twitter.com/6t5YXffiXq
— Actu Nantes (@actu_nantes) September 18, 2025
Le cortège syndical vient de s'élancer depuis la Manufacture des tabacs en direction de la place Bellecour.#manifestation #lyon #syndical #départ pic.twitter.com/B02phHrffR
— Lyon Capitale (@lyoncap) September 18, 2025
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12h00: Près de 17,06% des enseignants étaient grévistes, a décompté le ministère de l’Education. Selon le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, 45% des personnels de collèges et lycées sont grévistes.
11h09: Bruno Retailleau s'exprime lors d'un point presse. "Un certain nombre d'actions de blocage ont été constatés ce matin. Des tentatives ont été observées. A 10h, les forces de l'ordre ont procédé à 58 interpellations, dont 11 à Paris. 230 actions, dont 95 tentatives de blocages, ont été recensés"
11h00: Le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a comptabilisé 45% de grévistes dans les collèges et lycées jeudi, dans le cadre de la journée de mobilisation destinée à peser sur les choix budgétaires du nouveau Premier ministre, a-t-il annoncé.
« Cette forte mobilisation des personnels du second degré (...) témoigne d’une profonde colère face aux conditions de rentrée, au déclassement salarial et à la mise à mal de l’école publique », a estimé le Snes-FSU dans un communiqué.
« Des établissements sont fermés dans l’académie de Limoges ou Versailles, on compte 60 à 70% de grévistes dans certains établissements et des vies scolaires sont fermées, par exemple dans l’académie d’Aix-Marseille », a-t-il détaillé.
Cette mobilisation est « comparable à celle connue lors de la mobilisation contre la réforme des retraites en 2023 », a-t-il ajouté.
Début 2023, lors de la première journée de mobilisation le 19 janvier, les syndicats avaient recensé jusqu’à 70% d’enseignants grévistes dans le primaire et 65% dans les collèges et lycées. Le ministère de l’Education avait lui fait état d’un taux de grévistes chez les enseignants de 42,35% dans le primaire et 34,66% dans le secondaire.
La FSU-Snuipp, premier syndicat du primaire, avait indiqué mardi tabler sur un tiers des enseignants du premier degré (écoles maternelles et élémentaires) grévistes ce jeudi. A Paris, ce syndicat avait même fait état de prévisions de plus de 45% de grévistes, avec au moins 90 écoles fermées.
Le ministère de l’Education communique habituellement à la mi-journée sur des chiffres de grévistes.
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10h49: "La journée d’aujourd’hui se présente comme un immense événement qui aura des conséquences politiques", déclare Jean-Luc Mélenchon depuis Marseille.
10h30: Le point sur la situation ce matin
Ecoles et transports perturbés, cortèges massifs attendus et projets d’actions coup de poing: les syndicats ont promis une « journée noire » de grèves et manifestations jeudi en France pour peser sur les prochains choix budgétaires du Premier ministre, nommé la semaine dernière en pleine crise politique.
C’est la deuxième journée de mobilisation en huit jours, après celle du mouvement « Bloquons tout » le 10 septembre, lancé sur les réseaux sociaux. Mais celle de jeudi, à l’appel des huit syndicats unis pour la première fois depuis juin 2023, s’annonce bien plus massive.
Les autorités estiment que les plus de 250 manifestations annoncées pourraient réunir jusqu’à 900.000 personnes à travers le pays. A Paris, le préfet de police s’est dit « très inquiet » de la présence de nombreux casseurs dans la manifestation prévue dans la capitale, où il attend 50.000 à 100.000 personnes.
Comme le 10 septembre, environ 80.000 policiers et gendarmes ont été déployés à travers le pays, appuyés par des drones, 24 engins blindés Centaure et dix canons à eau.
Les forces de l’ordre ont commencé à disperser, parfois à coup de gaz lacrymogènes, des rassemblements et tentatives de blocages, comme à Marseille (sud) où des appels avaient été lancés sur les réseaux sociaux pour bloquer le siège de l’armateur CMA-CGM, propriété du milliardaire Rodolphe Saadé.
Jeudi matin, les transports en commun étaient perturbés, notamment à Paris où la plupart des métros et trains de banlieue ne circuleront qu’aux heures de pointe. Les trafics nationaux ferroviaire et aérien étaient peu affectés.
Le ministre démissionnaire de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a évoqué une tentative, déjouée, de « sabotage » sur un réseau d’eau en Martinique et des « points de blocage débloqués » en région parisienne.
10h18: Cette mobilisation vise les mesures budgétaires « brutales » (coupes dans le service public, réforme de l’assurance chômage, gel des prestations sociales...) prévues dans un plan d’économies de 44 milliards d’euros annoncé cet été par le Premier ministre, François Bayrou, pour tenter de réduire le déficit abyssal de la France (114% du PIB).
Son gouvernement, alliant le centre droit et la droite, minoritaire à l’Assemblée nationale, a été renversé par les députés le 8 septembre.
Nommé le lendemain, son successeur, Sébastien Lecornu -- troisième Premier ministre d’Emmanuel Macron depuis qu’il a dissous l’Assemblée nationale en juin 2024, le cinquième depuis sa réélection en 2022 -- s’est lui aussi engagé à réduire le déficit qui plombe les comptes de la nation (114% du PIB), tout en promettant des « ruptures sur le fond ».
Ce fidèle du président a entamé une série de consultations avec les partis politiques avant de composer un gouvernement et présenter son programme, en vue de boucler dès que possible un projet de budget pour 2026.
Il a également reçu quasiment tous les syndicats, qui n’en ont pas moins maintenu leur mot d’ordre, espérant une mobilisation similaire à celles de 2023 contre la réforme des retraites qui avaient régulièrement réuni un million de manifestants, dont un pic à 1,4 million.
09h51: Le point avec les images venues des régions où les actions se multiplient
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Caen, devant les portes du lycée Malherbe. La violence que cette police déploie sur des gamins désarmés est révoltante.
— PLAN B (@zairker) September 18, 2025
@tendanceouest14 #18septembre #greve18septembre #18septembre2025pic.twitter.com/oIheVWym1s
« Macron, casse-toi ! » - Blocage en cours au campus Pasteur à Rouen
— L'insoumission (@L_insoumission) September 18, 2025
Comme 70 % des Français, les lycéens réclament la démission d’Emmanuel Macron, responsable du chaos dans le pays.#18septembre #18septembre2025 pic.twitter.com/TlrbqiRyyy
Les cyclistes sont de retour dans les rues de Chambéry pour faire entendre leurs revendications en ralentissant la circulation.
— PLAN B (@zairker) September 18, 2025
@RevPermanente #18septembre #greve18septembre #18septembre2025 pic.twitter.com/ZDWOBJFTNi
Grève du 18 septembre :MARSEILLE
— Le Fil Express (@LeFilExpress) September 18, 2025
BLOCAGE D'UNE USINE D'ARMES.
Depuis 6h ce matin une centaines de personnes bloquent l'usine d'arme Eurolinks. Elle est connue pour avoir fabriqué des sous-munitions pour l'Etat d'Israël.#Jeudi18 #Greve18Septembre #18Septembre #Marseille… pic.twitter.com/58ekgbTjGD
ALERTE INFO La police CHARGE des bloqueurs lycéens du lycée Jean Macé à Rennes pendant qu'un lycéen joue le thème de DARK VADOR à la trompette pour la grève #BloquonsTout du jeudi #18septembre. pic.twitter.com/wWYg76moxN
— SIRÈNES (@SirenesFR) September 18, 2025
Ce matin des dizaines de lycées sont encore bloqués par une jeunesse révoltée qui veut mettre à terre ce système! À St Denis, Lille, Limoges la jeunesse révolutionnaire était aux côtés de ces lycéens. #18septembre #BloquonsTout pic.twitter.com/bUlsm4AlEW
— Ligue de la Jeunesse Révolutionnaire (@LigueJ_R) September 18, 2025
Des lycéens BLOQUENT le lycée Monge à Chambéry et semblent bien s’amuser. #18septembre
— Frontières (@Frontieresmedia) September 18, 2025
pic.twitter.com/Rj6jRfPtNx
Ambiance festive devant le lycée bloqué Maurice-Ravel.
— AnthoZ (@AnthoDepe) September 18, 2025
Mouvement social du 18 septembre 2025 #Paris #18septembre #18septembre2025 #greve18septembre #BloquonsTout #OnBloqueTout pic.twitter.com/FGjvMvXoag
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08h58: Déjà 30 personnes ont été interpellées à Toulouse, Brest ou encore Marseille, selon un bilan de la police nationale diffusé à 8 heures. Les forces de l'ordre comptabilisent également une quarantaine de blocages dans le pays.
08h43: «Il n’y aura pas de violences» dans les manifestations syndicales ce jeudi, assure la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet sur Franceinfo, alors que les autorités attendent plusieurs milliers de casseurs dans les cortèges.
«Pas plus que d’habitude», relativise la syndicaliste, qui estime que les seules violences à constater seront celles «organisées par la stratégie du maintien de l’ordre», notant «un déploiement de forces de l’ordre inédit». Elle estime qu’il «n’y a pas besoin de 80.000 policiers pour cela», et que ces derniers «ont autre chose à faire».
08h32: Contrairement aux propos du Ministre, c'est en Martinique et non pas dans le Morbihan qu'une tentative de sabotage a eu lieu.
08h11: Les perturbations dans les transports en commun franciliens sont, pour l'instant, "conformes aux attentes", fait savoir la RATP. Comme annoncé hier, à l'exception des lignes automatiques — la 1, la 4 et la 14 —, le métro circulera en mode dégradé et uniquement aux heures de pointe, entre 6h30 et 9h30 puis entre 16h30 et 19h30. Dix stations seront fermées toute la journée, parmi lesquelles Place de Clichy, Opéra, Bastille ou République.
07h26: Dans le Var, deux cortèges de manifestants se sont engagés sur l'A57 et l'A50 aux entrées Est et Ouest de Toulon au niveau d'Ollioules et de l'aire de La Garde.
#Manifestations Ce jeudi 18 septembre à 6h45, deux cortèges de manifestants se sont engagés sur l'A57 et l'A50 aux entrées Est et Ouest de Toulon au niveau d'Ollioules et de l'aire de La Garde.
— Préfet du Var (@Prefet83) September 18, 2025
Évitez ces secteurs et prudence à l'approche des zones de ralentissement.… pic.twitter.com/HPGkJ5sfVq
06h33 : Bruno Retailleau, le Ministre de l'Intérieur, prend la parole en direct depuis la Porte d'Orléans à Paris: "Nous attendons 5, 6, 7, 8.000 individus dangereux qui viendront mettre le désordre. Les policiers seront là le temps qu'il faudra. Les Français doivent être fiers des policiers et des gendarmes. Tous les ultra-violents qui veulent imposer la loi de la jungle en France, nous imposerons la force de nos lois".
Bruno Retailleau a signalé tôt ce matin des "tentatives de blocage" en région parisienne, notamment contre des dépôts de bus à Aubervilliers et Saint-Denis. "On a déjà débloqué un certain nombre de blocages", a-t-il annoncé. Le ministre démissionnaire de l'Intérieur a également évoqué une "tentative de sabotage contre un réseau d'eau" déjouée dans le Morbihan. Le ministre a promis d'être "intraitable" face aux violences et aux dégradations, alors qu'il prévoit la présence de "groupuscule d'ultragauche et de casseurs" en marge des cortèges.
Grève du 18 septembre: Bruno Retailleau s'est rendu à Porte d'Orléans pour "saluer le courage" des policiers et "les encourager" pic.twitter.com/FhKeNpXYqn
— BFMTV (@BFMTV) September 18, 2025
06h03: Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris, s'est dit «très inquiet» de la présence de nombreux casseurs dans le cortège syndical à Paris, lors de la journée de grève. Expliquant avoir des renseignements sur la volonté de plusieurs centaines, voire milliers de radicaux, de s'infiltrer dans le cortège syndical pour «en découdre et casser», le préfet appelle les commerçants «à fermer leurs boutiques» et les invite à mettre en place «des protections de leurs devantures».
05h30: A Paris, la manifestation intersyndicale doit s’élancer à 14 heures de la place de la Bastille, en passant par la place de la République jusqu’à celle de la Nation. Dans un mail adressé aux commerçants situés sur le parcours de cette manifestation, mais aussi à ceux installés dans des zones pouvant constituer des cibles pour des groupuscules violents, la préfecture de police formule une liste de recommandations allant de la fermeture, à la vigilance.
Les autorités attendent entre 50.000 et 100.000 manifestants à Paris. 6.000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour assurer la sécurité dans la capitale où des actions de blocages d’axes de circulation (périphérique notamment) sont possibles et plusieurs autres manifestations sont annoncées tout au long de la journée.
Selon les informations d’Europe 1, les organisateurs voulaient partir de la place de la Bastille, mais le préfet de police propose de son côté un parcours plus classique, de la place de la République à celle de la Nation. Un trajet que les policiers ont pour habitude de sécuriser notamment lors des 1er mai, même s’ils redoutent beaucoup de casse.
Jusqu’à 1.000 black blocs sont attendus dans les rues de Paris, et des activistes pourraient venir d'Allemagne ou d'Italie. Reda Belhaj, porte-parole du syndicat Unité, explique que leur but sera "de dégrader le mobilier privé, de dégrader le mobilier public, d’incendier des véhicules, d’incendier des poubelles... Mais nous ferons le travail de sécurisation", a-t-il ajouté.
Vos réactions
Ces chiffres n'ont aucun intérêt, ou plus exactement en auraient un s'ils étaient justes. 1.000.000 selon la CGT et 500.000 selon le Ministère ? Depuis le temps que des rassemblements de foules existent, ces deux organismes ne sont toujours pas foutus de procéder à un comptage plus précis ?
De plus, annoncer 300 interpellations et 135 gardes à vue ne veut pas dire grand chose non plus. Ce qui est intéressant, c'est en finalité de faire le bilan des sanctions et connaître le nombre de types qui vont se retrouver en prison. Mais là, on peut déjà prédire moins de 5, à condition que les juges soient sévères...
Elle est où la diversité dans tout cela ?
C'est moi ou ça ressemble à une manif d'extrême droite ?
comme toujours, avec les donneurs de leçons, c'est faite ce que je dis ou pas ce que je fais
Vous êtes ridicule, tout bruler ou casser ne sert à rien LFI = haine.
LFI ou La France Infâme, tout est bon dans ce parti pour mener au chaos. La descente aux enfers du pays s'accélère un peu plus chaque jour.
Prépare les mouchoirs pour 2027.
a part les arabes et les black,qui va vouloir revoter pour ces cassos vu ce qu'ils ont montré depuis la dissolution...et encore vu que ce sont des feignasses,ils n'iront meme pas voter...
Ils ne savent plus compter à la CGT? Ils n'ont que doublé le nombre réel.
La milice de la bourgeoisie vient encore perturber une manifestation aux revendications légitimes.
Le système peut toujours compter sur ces ultra-riches.
Ce qu'il y a de bien avec les manifs "anti fascistes" c'est que c'est les seuls trucs où on peut se retrouver qu'entre blancs.
En 1789 le peuple en colère avait plus de couilles que les syndicalistes d'aujourd'hui ! Au moins ils sont allés jusque sous les fenêtres de Versailles pour montrer leur furie au Roi ! Ce n'est pas en cassant, bloquant et vociférant dans les rues que ça fait bouger dans le slip de Macron ! S'ils veulent être entendus, qu'ils aillent à l'Elysée, Matignon, l'Assemblée Nationale, bref là où se trouvent vraiment les politicards au lieu de faire chier les français qui, eux, travaillent !
Les syndicats appellent toujours à la grève et à la manifestation mais jamais au travail ! peut-être qu'ils ne savent pas que ça existe...
Sur ce, je retourne au boulot moi !
j'ai dis pareil le matin. ils ne sont bon qu'a emmerder et casser le bien d'autres francais qui travaillent.
Macron en PLS
On a Macron grâce à vous, bande de connards de gauchos. Alors, franchement, LA FERME.
En 1789 le peuple en colère avait plus de couilles que les syndicalistes d'aujourd'hui ! Au moins ils sont allés jusque sous les fenêtres de Versailles pour montrer leur furie au Roi ! Ce n'est pas en cassant, bloquant et vociférant dans les rues que ça fait bouger dans le slip de Macron ! S'ils veulent être entendus, qu'ils aillent à l'Elysée, Matignon, l'Assemblée Nationale, bref là où se trouvent vraiment les politicards au lieu de faire chier les français qui, eux, travaillent !
Les syndicats appellent toujours à la grève et à la manifestation mais jamais au travail ! peut-être qu'ils ne savent pas que ça existe...
Sur ce, je retourne au boulot moi !
Macron en PLS
Il en a rien à carré de quelques centaines de smicards..
Reveilles-toi. Il s'en fou et j'ai envie de te dire que tout le monde s'en fou
l'immense evènement serait que Melanchon dégége
Prépare les mouchoirs pour 2027.
l'immense evènement serait que Melanchon dégége
Les rejetons de la bourgeoisie de gauche veulent leur manif hebdomadaire pour se défouler et envoyer la facture aux travailleurs français.
Déjà 30 personnes interpellées
Ces gens seront relâchés ce soir faute de preuves.
Il faut revenir à la loi anticasseurs de 1970 abolie par Mitterrand en 81. Cette loi ouvrait un principe de responsabilité collective, prévoyant une responsabilité pénale et pécuniaire des auteurs de violences, mais aussi des simples manifestants, totalement étrangers à ces violences. Le texte punissait de la même peine que les auteurs de violences, ceux qui sciemment, après le commencement des désordres, ne s'étaient pas retirés !
Le retour à ce type de texte serait bien efficace contre les black blocks et les casseurs de banlieues : plus besoin de les identifier individuellement ou de les lier personnellement à telle ou telle destruction.
Les gauchos socialiste communiste et pro-hamas dans leur bazard généraliser en action... et pendant ce temps les français de base souffrent et le pouvoir d'achat, prix des factures... les médias s'en foutent ! et pour certain médias c'est la faute de l'extrême droite, on nous prend pour des c o n s, comme toujours !
Vous êtes ridicule, tout bruler ou casser ne sert à rien LFI = haine.
exactement. je rajouterais meme que casser des boutique de personne bossant comme des malades pour vivres est meme a l'encontre de ce que vous manifestez.
On lâche rien les copains !
Vous êtes ridicule, tout bruler ou casser ne sert à rien LFI = haine.
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