
La ville de Washington a passé un accord avec l'administration Trump sur les responsabilités de chacun pour diriger la police de la capitale américaine, quelques heures après avoir déposé plainte pour ce qu'elle qualifiait de «prise de contrôle hostile» par le président républicain.
L'accord permet à la cheffe actuelle de la police, Pamela Smith, de maintenir son rôle à la tête des forces de l'ordre de la ville.
Il a été conclu dans un tribunal fédéral quelques heures après le dépôt de cette plainte par le procureur de la ville contre l'État fédéral. Plus tôt dans la semaine, Donald Trump avait annoncé placer le maintien de l'ordre dans la capitale sous le contrôle de son administration et y déployer des militaires de la Garde nationale.
La municipalité, au statut unique, n'est rattachée à aucun État américain, et dispose d'une autonomie limitée puisque le Congrès a compétence sur ses affaires.
Donald Trump avait dit prendre de telles mesures exceptionnelles car il souhaite «nettoyer» la ville qui serait selon lui «envahie par des gangs violents».
Les statistiques officielles montrent pourtant une baisse de la criminalité violente dans la capitale. Selon la maire démocrate de Washington, Muriel Bowser, elle est «à son plus bas niveau depuis 30 ans».
La ministre de la Justice Pam Bondi avait ensuite annoncé nommer jeudi un nouveau «responsable d'urgence» de la police, Terry Cole, chef de l'agence de lutte contre les stupéfiants (DEA).
La loi fédérale régissant la capitale «n'autorise pas cette usurpation de l'autorité de la ville sur son propre gouvernement», pouvait-on lire dans la plainte déposée par le procureur de Washington, Brian Schwalb.
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