
Le tribunal de commerce de Paris a approuvé cet après-midi l’accord sur la restructuration de la dette d’Altice France, maison mère de l’opérateur SFR. La nouvelle était attendue avec impatience par le groupe, endetté à hauteur de plus de 24 milliards d’euros. Il y a quelques mois, l’entrepreneur milliardaire Patrick Drahi avait réussi à conclure un accord à l’arraché avec ses créanciers pour réduire sa dette de 8,6 milliards d’euros.
Il avait alors accepté de faire entrer ces porteurs de dette à hauteur de 45% du capital.
Le feu vert du tribunal rouvre désormais la porte à une éventuelle cession du numéro deux historique des télécoms. Officiellement, Altice France nie tout processus de vente. Mais dans les coulisses, plusieurs acteurs, opérateurs comme fonds, sont déjà à l'oeuvre.
Arthur Dreyfuss, le président du groupe, a reconnu devant le tribunal le mois dernier que « personne ne peut exclure qu'une ou plusieurs offres non sollicitées soient reçues, pour tout ou partie d'Altice France ».
Un dossier de présentation circule depuis des mois dans les cercles financiers. Selon diverses sources, SFR serait valorisé dans une fourchette comprise entre 26 et 30 milliards d'euros. Bouygues Telecom, Iliad, Etisalat, STC, KKR, Ardian… Tous ont mandaté des banques pour analyser les différents blocs disponibles : clients mobile, fixe, fibre, fréquences, infrastructures et boutiques.
Vos réactions
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?