Ado poignardé dans le 13e arrondissement de Paris - Le témoignage bouleversant dans "Morandini Live" de Rachida Kaaout, conseillère municipale d'Ivry-sur-Seine: "Mon fils, harcelé, m’a dit ‘maman, ils vont me tuer’" - Regardez

Ce matin, Jean-Marc Morandini présentait un nouveau numéro de "Morandini Live" en direct sur CNews qui était consacré à la rixe mortelle survenue ce matin devant le lycée Rodin dans le XIIIe arrondissement de Paris. Un adolescent de 15 ans a été tué par arme blanche.

Sur le plateau, Rachida Kaaout, conseillère municipale Renaissance d'Ivry-sur-Seine, a témoigné avec émotion de son cas personnel. "J'ai vécu un épisode qui continue encore. Ça fait un an 1/2 que ça dure. Le 13e arrondissement, je le connais très bien. Mon fils était scolarisé dans un établissement de cet arrondissement. Il a été victime de ces rixes du 13e arrondissement. Ce ne sont pas que des enfants du 13e qui y participent. Ils viennent d'Ivry-sur-Seine, de Vitry-sur-Seine", a-t-elle débuté.

Et de poursuivre : "Ils ont harcelés mon enfant de 15 ans. Ils lui ont pourri la vie pendant plus d'un an. Avec l'impossibilité pour lui de se rendre au lycée et de poursuivre sa scolarité. Il était en première. Sa vie a basculé il y a plus d'un an. On a beaucoup souffert de cette situation".

Rachida Kaaout confie qu'elle avait alerté le rectorat et la direction du lycée de cette situation. "J'allais amener mon fils tous les matins, j'allais le chercher tous les soirs. J'ai mis en place une sécurité. Je n'avais pas à la faire", a-t-elle indiqué en précisant que les parents des enfants harceleurs ont été convoqués au commissariat. "On relâche les enfants juste après parce qu'ils sont mineurs".

"C'est mon fils qui a déserté le lycée. Il m'a dit 'maman, ils vont me tuer' (...) J'ai débarqué au coeur de la cité pour leur parler, pour dire Qu'est-ce que vous avez avec mon petit. Qu'est-ce qu'il se passe ?", a confié Rachida Kaaout. "Ils ont ensuite communiqué, sur les réseaux sociaux, la photo de mon fils. Il m'a dit 'tu as fait une grosse erreur. Maintenant je suis chassé, poursuivi partout où je vais'".

La conseillère municipale a tenu à saluer le recteur de Paris qui "a changé de lycée [son] fils". "Il faisait plus d'1h15 de transport pour aller dans son nouveau lycée pour fuir des enfants qui lui en voulait alors qu'il ne les connaissait pas. C'était un délit de faciès.

J'ai essayé de trouver une solution avec les parents pour que leurs enfants abandonnent cette chasse à l'homme qui risque d'être meurtrière. Soit mon fils se suicide ; soit ces gamins, par des actes inconscients, lui donnent un coup de couteau. Mon fils les a vus lui courir après avec des couteaux et, une fois, avec des béquilles".

"Ca fait maintenant plus d'un mois 1/2 qu'il fait cours à la maison avec des professeurs (...) Nous sommes démunis, nous ne savons pas quoi faire. On prend les choses en main", a-t-elle conclu dans cet extrait que Jeanmarcmorandini.com vous propose de découvrir ci-dessous. 

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