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La Fédération nationale de l'Enseignement privé musulman (FNEM) plaide pour une «égalité de traitement» avec les autres réseaux, regrettant une «offre réduite» d'écoles musulmanes et des ouvertures «très restreintes»

La Fédération nationale de l'Enseignement privé musulman (FNEM) a plaidé pour une «égalité de traitement» avec les autres réseaux, regrettant une «offre réduite» d'écoles musulmanes et des ouvertures «très restreintes», une «situation problématique», selon elle. «Alors que l'islam constitue la deuxième religion de France, la communauté musulmane reste largement sous-dotée en écoles privées», a déploré dans un communiqué la FNEM, créée en 2014 pour structurer le réseau d'écoles, collèges et lycées musulmans, sous l'impulsion de l'ex-Union des organisations islamiques de France (UOIF, devenue Musulmans de France), issue des Frères musulmans.

«En effet, depuis cinq ans, les ouvertures d'écoles privées musulmanes sont très restreintes en comparaison avec les autres réseaux. Pire, la tendance est à la fermeture administrative ou à la rupture des contrats d'association, comme ce fut le cas du lycée Averroès à Lille, pourtant symbole d'excellence», poursuit-elle dans ce communiqué, signé par son président Makhlouf Mamèche, directeur de l'association Averroès qui gère le groupe scolaire du même nom. Le lycée Averroès, fondé en 2003, est passé sous contrat en 2008, avant de devenir le principal lycée musulman de France. Mais son contrat d'association avec l'État a été résilié à partir du 1er septembre pour manquement «aux principes fondamentaux de la République».

«Alors que la demande d'écoles musulmanes n'a jamais été aussi forte, l'offre n'a jamais été aussi réduite», poursuit la Fnem qui souligne «la situation problématique dans laquelle se trouve l'enseignement privé musulman en France». Pour cette fédération, l'enseignement privé musulman doit «prendre toute sa place dans le paysage éducatif français» car «le principe d'égalité de traitement l'exige».

À la rentrée 2023, avant la résiliation du contrat avec Averroès, la FNEM comptait onze établissements d'enseignement privés sous contrat avec l'État (premier et second degrés) dans lesquels 1.886 élèves étaient scolarisés dans des classes sous contrat, selon des données du ministère de l'Éducation. L'enseignement catholique regroupe de son côté 95% des élèves scolarisés dans le secteur privé sous contrat. Sur plus de 7.500 établissements privés à la rentrée 2021, 7.000 relevaient du réseau de l'enseignement catholique, selon un rapport de la Cour des comptes de 2023.

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Vos réactions

Portrait de bruno.13
23/octobre/2024 - 18h38

Mais bien sur, encore plus d'écoles islamiques sous contrat alors qu'elles sont dirigées par des adeptes des Frères Musulmans pour encore plus gangréner la société française ! Ceux qui veulent voir leurs enfants scolarisés dans de tels établissement n'ont qu'à vivre dans un pays musulman.