
17h29: "Plus de 20 autres terroristes" ont péri dans la frappe qui a tué vendredi Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, comme l'a annoncé l'armée israélienne. "Plus de 20 autres terroristes de différents grades, qui étaient présents dans le quartier général souterrain de Beyrouth situé sous des bâtiments civils et qui dirigeaient les opérations terroristes du Hezbollah contre l'État d'Israël, ont également été éliminés", a indiqué l'armée dans un communiqué.
Parmi eux, Abbas Nilforoushan, un général des Gardiens de la révolution et Nabiq Qaouq, commandant de l'unité de sécurité du Hezbollah et membre du conseil central de l'organisation.
17h08: L'armée israélienne a mené dimanche des frappes contre Hodeida, ville de l'ouest du Yémen sous contrôle des rebelles houthis, a indiqué la télévision Al-Massirah, relevant de ces insurgés. L'armée israélienne a dit de son côté avoir frappé des "cibles terroristes des Houthis" au Yémen. Les Houthis, alliés de l'Iran comme le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, ont ouvert un front contre Israël en "solidarité" avec les Palestiniens de Gaza. Samedi, ils ont revendiqué un tir de missile vers l'aéroport de Tel-Aviv.
16h38: Le ministère de la Santé libanais a fait état d'au moins 24 morts dans une frappe israélienne près de la ville de Saïda, dans le sud du pays. "L'attaque de l'ennemi israélien sur Aïn el-Delb a fait 24 morts et 29 blessés", a annoncé le ministère dans un bilan provisoire. L'agence de presse officielle libanaise ANI a fait état d'une frappe visant un immeuble dans cette zone.
14h02 : Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, se rend au Liban ce soir, annonce le ministère des Affaires étrangères. Le ministre français des Affaires étrangères a prévu d'"échanger avec les autorités locales et apporter un soutien français, notamment humanitaire". "Départ dans l'heure et atterrissage ce soir", selon le ministère des Affaires étrangères.
09h38: L'armée israélienne annonce mener "des dizaines" de nouveaux raids contre le Hezbollah au Liban, deux jours après avoir tué le puissant chef du mouvement pro-iranien Hassan Nasrallah en bombardant la banlieue sud de Beyrouth. Les appareils de l'aviation israélienne "ont attaqué des dizaines de cibles terroristes sur le territoire du Liban au cours des dernières heures", a indiqué sur Telegram un porte-parole de l'armée. Il a précisé que ces attaques visaient des sites de lancement de roquettes vers Israël, des installations militaires et des dépôts d'armes.
Depuis samedi, l'armée israélienne "a frappé des centaines de cibles terroristes du Hezbollah à travers le Liban", a encore affirmé ce porte-parole.
Le Hezbollah, puissant groupe chiite allié du Hamas palestinien en guerre contre Israël dans la bande de Gaza, a confirmé samedi la mort de son chef charismatique Hassan Nasrallah dans un bombardement israélien d'une puissance inouïe vendredi dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement.
07h03: Interrogé par des journalistes sur le caractère inévitable d'une incursion terrestre israélienne au Liban, le président américain Joe Biden a déclaré qu'il était temps d'instaurer un cessez-le-feu. "Il est temps d'instaurer un cessez-le-feu", a déclaré Joe Biden à la presse à Rehoboth Beach, dans l'État du Delaware. À la question de savoir si les États-Unis répondraient aux attaques de missiles contre les navires de guerre américains en mer Rouge, Joe Biden a répondu : "Nous répondons".
06h11: L'Iran a demandé samedi une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU après la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe israélienne, selon une lettre au Conseil transmise à l'AFP. Dans ce courrier, l'ambassadeur iranien à l'ONU Amir Saeid Iravani appelle le Conseil à « prendre des mesures immédiates et décisives pour stopper l'agression israélienne et empêcher d'entrainer la région dans une guerre totale ».
Depuis une heure et demie, Israël est attaqué par des missiles et des #drones kamikaze venus du #Liban, du #Yémen et de l'#Irak.
— FR CITE (@frcite) September 29, 2024
Selon des sources israéliennes, au moins une personne a été tuée dans l'explosion d'un drone à Nahariya. pic.twitter.com/GRO7Y9y39b
05h28: La mort de Hassan Nasrallah, présentée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu comme un tournant historique dans l'équilibre des forces de la région, constitue un revers majeur pour le Hezbollah, mais aussi pour l'Iran, dont les Gardiens de la révolution ont fondé le mouvement en 1982 et qui se trouve désormais privée d'un allié influent. Le guide suprême de la Révolution islamique depuis 1989, l'ayatollah Ali Khamenei, a déclaré que la mort du leader du Hezbollah serait vengée et que d'autres militants poursuivraient le combat contre Israël.
"(Nasrallah) n'était pas un individu. C'était un chemin et une école de pensée, et le chemin sera poursuivi", a-t-il dit dans un communiqué lu à la télévision d'État, où il a également annoncé cinq jours de deuil national en Iran.
"Le sang du martyr ne restera pas impuni." Le mouvement chiite libanais, soutenu par Téhéran, a dit lui aussi vouloir poursuivre sa bataille contre Israël "en soutien à Gaza et à la Palestine, et pour la défense du Liban et de son peuple inébranlable et honorable". Le Hezbollah n'a pas précisé les circonstances de la mort de son chef, tandis que la chaîne de télévision Al Manar du mouvement a commencé à diffuser des versets du Coran.
Le Hamas a déclaré dans un communiqué déplorer le meurtre du chef du Hezbollah, assurant que sa mort ne ferait que renforcer la lutte contre Israël.
"Les crimes et les assassinats commis par l'occupation ne feront qu'accroître la détermination et la persévérance de la résistance en Palestine et au Liban à avancer de toutes ses forces, de toute sa bravoure et de toute sa fierté sur les traces des martyrs (...) et à poursuivre le chemin de la résistance jusqu'à la victoire et la fin de l'occupation", écrit le mouvement palestinien.
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