Roissy : Le contrôleur aérien qui a crié "Free Palestine", à la radio, au pilote d'un vol de la compagnie israélienne El Al a été suspendu, annonce soir le Ministre des Transports

Mise à jour 21h22: Le contrôleur aérien de l'aéroport Roissy-CDG s'est «vu retirer toute possibilité d'exercer jusqu'à nouvel ordre», a annoncé mardi le ministre des Transports Philippe Tabarot, après qu'il a dit lundi «Free Palestine» lors d'un échange radio avec l'équipage de la compagnie israélienne El Al, a précisé à l'AFP le ministère. «L'analyse des enregistrements prouve que les faits sont avérés», a fait savoir mardi sur X Philippe Tabarot.

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Grosse frayeur pour l'équipage d'un avion et en particulier pour les pilotes quand un contrôleur français a eu un comportement à la fois non professionnel et surtout inquiétant. Selon la chaîne i24News, un contrôleur aérien français a crié "Free Palestine" au pilote d'un vol de la compagnie israélienne El Al au moment où il s'apprêtait à atterrir hier l’aéroport Charles-de-Gaulle de Paris.

Alors que l’appareil venait d’atterrir, un contrôleur aérien français a crié au pilote un "Free Palestine" via la radio, ont rapporté les pilotes à leur direction.

Dans un communiqué, El Al a dénoncé un comportement "non professionnel et inapproprié", affirmant prendre l’incident "avec le plus grand sérieux".

La compagnie a précisé qu’elle traitait l’affaire avec les autorités israéliennes, en lien avec leurs homologues français.

Ce matin, jeanmarcmorandini.com vous racontait que selon la chaîne d'informations i24News, dans un contexte de tensions croissantes entre Paris et Jérusalem autour de la guerre à Gaza, la France a cessé depuis six mois de renouveler les visas de travail des agents de sécurité d’El Al basés à Paris.

Ces employés, recrutés via l’ambassade d’Israël en tant que personnel de soutien consulaire, assuraient la protection des vols de la compagnie israélienne au départ de Roissy.

Selon plusieurs sources cités par la chaîne, cette décision, appliquée discrètement par les autorités françaises, serait motivée par des considérations politiques liées au conflit et perçue à Jérusalem comme un geste à connotation anti-israélienne. Conséquence : certains agents se retrouvent en situation irrégulière en France, d’autres ont dû solliciter des visas diplomatiques temporaires via l’ambassade, tandis qu’une partie a été contrainte de rentrer en Israël.

« Depuis six mois, personne n’obtient de renouvellement », témoigne une agente, qui estime que Paris cherche à « mettre fin à l’emploi des agents d’El Al » sur son sol.