15/07/2024 22:05

Donald Trump - Le sénateur J.D. Vance est a été choisi par l'ancien Président pour être son co-listier dans la course à la Maison Blanche, et donc comme possible vice-Président en cas de victoire

21h48: Donald Trump a été choisi par son parti pour être candidat à la présidentielle de novembre. Une mission que Trump acceptera de façon formelle jeudi, dans un discours formant le point culminant de la convention du parti. Plus de la moitié des quelque 2.400 délégués ont sans surprise choisi l'ancien président républicain, le vote se poursuivant, État après État.

Le sénateur J.D. Vance est nommé colistier par Donald Trump dans la course à la Maison Blanche. 

 

"J'ai décidé que la personne la plus apte à assumer la fonction de vice-président des États-Unis était le sénateur J.D. Vance, du grand État de l'Ohio", a indiqué le républicain sur son réseau, Truth Social.

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16h54: La juge au procès de Donald Trump pour rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche a annulé lundi l'ensemble de la procédure, considérant que la nomination du procureur spécial Jack Smith était illégale. Dans cette décision qui représente une immense victoire pour l'ex-président, la juge Aileen Cannon fait droit à une demande de ses avocats et annule la procédure instruite en Floride (sud-est).

Le candidat républicain à l'élection présidentielle de novembre, qui doit être officiellement investi lors de la convention du parti qui débute lundi, était poursuivi avec deux de ses assistants personnels pour sa gestion de documents classifiés dans sa résidence privée Mar-a-Lago, en Floride.

Il lui est reproché d'avoir compromis la sécurité nationale en y conservant ces documents, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires, après la fin de sa présidence, au lieu de les remettre aux Archives nationales comme l'exige la loi.

Une autre loi, sur l'espionnage, interdit de conserver des secrets d'Etat dans des lieux non autorisés et non sécurisés. Il est également accusé d'avoir tenté de détruire des preuves dans cette affaire. Les charges les plus lourdes sont passibles de 10 ans de prison. La juge Cannon avait déjà reporté sine die ce procès, qui devait débuter le 20 mai.

16h24: Sur les réseaux sociaux, Joe Biden indique: "Même si nous ne sommes pas d'accord, nous ne sommes pas des ennemis", affirme le président américain à propos son prédécesseur Donald Trump, victime d'une tentative d'assassinat samedi.

Et deréitérer son appel solennel à l'unité. "Nous sommes des voisins, des amis, des collègues, des citoyens et, surtout, des compatriotes américains. Nous devons rester unis", écrit-il.

10h13: Un candidat à l'oreille en sang, le poing levé et qui appelle à "combattre", tandis que la foule effarée autour recommence à scander "USA, USA": on ignore encore l'impact exact qu'aura la tentative d'assassinat sur Donald Trump, mais cette séquence déjà historique pourrait se révéler positive pour lui sur le plan électoral.

L'événement, qui a suscité une déflagration médiatique aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde, permet de surcroît au candidat de faire passer au second plan sa récente condamnation pénale. Il a aussi pour effet d'obliger son rival Joe Biden à suspendre temporairement ses publicités de campagne.

"Je pense que cela va renforcer la base électorale de Trump et rassembler les républicains derrière lui", analyse pour l'AFP Wendy Schiller, professeure de sciences politiques à la prestigieuse université Brown. "Mais je ne suis pas convaincue que cela va lui attirer les votes des électeurs indépendants".

L'ancien président de 78 ans a vite fait savoir qu'il serait bien présent à la grande convention républicaine qui s'ouvre lundi à Milwaukee dans le Wisconsin, où des dizaines de milliers de ses partisans prévoient de le fêter, non seulement en tant que candidat mais désormais en tant que miraculé.

La tentative d'assassinat de Ronald Reagan, grièvement blessé par balle le 30 mars 1981 à Washington, avait permis au président républicain d'enregistrer un bond spectaculaire de sa cote de popularité.

Malgré son état, M. Reagan avait tenu à marcher pour entrer dans le service des urgences de l'hôpital George Washington, et les Américains avaient été profondément touchés les jours suivants en voyant leur président plaisanter avec les médecins et infirmières.

Résultat, au centième jour de son premier mandat, soit trente jours après l'attentat, M. Reagan fédérait 92% des républicains et 51% des démocrates!

- Contraste avec Biden-

Donald Trump a-t-il agi par opportunisme politique ou simplement par réflexe d'un homme ayant juste échappé à la mort? Dès les premières secondes après l'attentat, il a affiché une posture de défi, semblant vouloir s'extirper de l'étreinte de ses gardes du corps pour continuer à haranguer les spectateurs de son meeting.

Comment ne pas penser à une autre image, celle d'un Joe Biden usé par les années, qui s'est lui affalé l'an dernier sur l'estrade d'une cérémonie de l'académie de l'Armée de l'air dans le Colorado ?

Le président démocrate avait alors été également relevé par les agents du Secret Service, l'incident venant alimenter des doutes sur sa santé. Des doutes qui culminent actuellement, une partie des démocrates exhortant M. Biden à jeter l'éponge.

Il faut ajouter à cela le fait que Donald Trump est depuis longtemps passé maître dans l'exploitation du battage médiatique que suscite sa personnalité, y compris pour les faits a priori les plus négatifs.

Premier président ciblé par deux procédures de mise en destitution, premier ex-président condamné sur le plan pénal, il a su chaque fois utiliser l'adversité pour peaufiner son image de dirigeant insubmersible, soi-disant assailli par un système corrompu. Comme l'ont illustré les levées de fonds record dont il a bénéficié avanie après avanie.

Lui qui a su si bien utiliser sa fameuse photo d'identité judiciaire, censée être infamante et prise le 24 août 2023 par les services du shérif du comté de Fulton dans l'Etat de Géorgie, comment imaginer qu'il ne saura pas tirer profit de celle avec sa joue ensanglantée, collant si bien à l'image qu'il entend projeter, celle d'un lutteur qu'on veut abattre ?

09h59: Après avoir été exclu de son club de tir au lycée, Thomas Matthew Crooks était membre d’un club de tir. « Je peux confirmer que M. Crooks était membre du Clairton Sportsmen’s Club », a déclaré l’avocat du club Robert S Bootay III, à ABC News.

« Le Club n’est pas en mesure de faire de commentaires supplémentaires à cet égard à la lumière des enquêtes en cours sur les forces de l’ordre », peut-on lire.

Le club, par la voix de son avocat, affirme condamner « pleinement l’acte de violence insensé » et « présente également ses condoléances les plus sincères à la famille Comperatore et prie toutes les personnes blessées, y compris l’ancien président. »

« Il tirait tellement mal qu’il en était dangereux », explique, à ABC News, Jameson Myers, un ancien camarade de classe. Et d'ajouter auprès du New York Post: Il a raté un tir à six mètres. C’était comiquement mauvais ».

09h56: Dans une interview accordée au Washington Examiner, Donald Trump confie: « C'est une chance de rassembler le pays. Cette chance m'a été donnée ».

Et d'ajouter: « C'est une occasion de rassembler tout le pays, et même le monde entier. Le discours (qu'il prononcera jeudi, NDLR) sera très différent de ce qu'il aurait été il y a deux jours ».

07h32: «Je devrais être mort», a estimé l'ancien président américain Donald Trump, après avoir survécu à une tentative d'assassinat qu'il a décrite comme «une expérience très surréaliste» dans un entretien avec le New York Post à bord de son avion en vol vers Milwaukee pour la convention du parti républicain.

C'était une «expérience très surréaliste», a-t-il ajouté à propos de l'attaque.

07h00: Le président Joe Biden a appelé cette nuit à l’unité et a promis une enquête indépendante à la suite du rassemblement électoral à Butler, en Pennsylvanie, samedi, au cours duquel l’ancien président Donald J. Trump a été blessé par balle. "Une tentative d'assassinat est contraire à tout ce que nous défendons en tant que nation", a déclaré Biden dans un discours depuis la Maison Blanche, ajoutant qu'"il n'y a pas de place en Amérique pour ce type de violence ou toute autre violence d'ailleurs". Biden a déclaré que l'examen indépendant "évaluera exactement ce qui s'est passé et que nous partagerons également les résultats de cet examen indépendant avec le peuple américain".

Biden s'adressera également à la nation depuis le bureau ovale dimanche soir à 20 heures, heure de l'Est, au sujet de la tentative d'assassinat de Trump. « L’unité est l’objectif le plus insaisissable de tous, mais rien n’est (plus) important que cela pour le moment », a déclaré Biden. « Nous débattrons et nous ne serons pas d’accord, cela ne va pas changer. Mais nous n’allons pas perdre de vue qui nous sommes en tant qu’Américains. »

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06h38: Le FBI a donné dimanche des détails sur la tentative d’assassinat contre Donald Trump. Le tireur, abattu par les services secrets, n’avait pas de problème de santé mentale. Il a «agi seul» a confirmé le bureau, qui considère cette attaque à la fois comme une «tentative d’assassinat» et enquête sur un acte de «terrorisme intérieur».

Selon ce responsable du FBI, un engin suspect, explosif, aurait été installé par des spécialistes sur son véhicule. L’arme, AR-556, aurait été achetée légalement. «Aucune idéologie» n’a été identifiée en lien avec le suspect.

06h28: Donald Trump s'est rendu cette nuit à Milwaukee pour la convention républicaine. «En raison des événements terribles d'hier, j'avais prévu de retarder mon voyage à Milwaukee de deux jours», a écrit l'ancien président sur son réseau social. «Mais je ne vais pas laisser un tireur ou assassin m'imposer un changement de calendrier».

06h11: La Une du magazine Américain Time après l'attentat contre Donald Trump

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Vos réactions

Portrait de Amandecroquante
16/juillet/2024 - 07h50
soi--même a écrit :

A chaque fois que vous l'ouvrez, c'est la garantie, Decenalesmiley,d'une débilité !

On a le droit d’être pour ou contre mais quand on regarde des photos de classe de maintenant et d’avant, il y a un constat.

Et en le niant vous n’aider pas votre camp. 

Portrait de Frederico
15/juillet/2024 - 22h33

J.D. Vance promeut la théorie du grand remplacement, tout comme Eric Zemmour