L’acteur Kad Merad entendu au tribunal de Chalon-sur-Saône pour une affaire d’escroquerie d'un montant de 1,5 million, dont il s’estime victime avec sa compagne Julia Vignali

L’acteur Kad Merad a été entendu au tribunal de Chalon-sur-Saône vendredi matin pour une affaire d’escroquerie d'un montant de 1,5 million, dont il s’estime victime avec sa compagne Julia Vignali, selon le quotidien régional Le Progrès.

Kad Merad, de son vrai nom Kaddour Merad,a acheté une ferme il y a deux ans au cœur du département de la Saône-et-Loire, dans le bassin minier. Or, il estime qu’il a été victime de deux agences immobilières.

Les faits se seraient produits entre septembre 2022 et juillet 2023. Rapidement, cette villégiature se serait en effet révélée être un lourd fardeau financier.

Pourtant le couple avait mis beaucoup d'espoir dans sa maison : "Quand je remontais du sud par l’autoroute, en voyant le panneau ‘Côte-Rôtie’, je trouvais le paysage vallonné magnifique. Ensuite, j’ai vu que c’était accessible depuis Paris, en TGV, en seulement une heure vingt. C’est l’idéal car je ne voulais pas du stress des longs trajets en voiture », a confié Julia Vignali au magazine Gala en 2022.

Rapidement, Kad Merad est lui aussi conquis par la quiétude de la région. En 2022, le couple décide même de s’y marier et, dans la foulée, acquiert une vieille ferme en ruine, comme l’a expliqué Julia Vignali.

Elle a ajouté : « C’est la première fois que je fais des travaux aussi conséquents, mais c’est hyper intéressant de redonner vie à cette maison, de redécouvrir un vieux four à pain, de respecter les pierres, la charpente… »

La suite, on la connait désormais, et le couple a très rapidement déchanté malgré ses ambitions.

Avec son épouse, il a donc porté plainte et s’est constitué partie civile. Il a expliqué au juge avoir été victime d’une escroquerie à 1,5 million d’euros. S’ajoute un préjudice moral estimé à 5.000 euros.

Aucun prévenu n’était présent, et des doutes sur l’exactitude d’un prénom et de plusieurs adresses dans le dossier ont amené le président du tribunal à prendre quelques précautions avec le traitement de l’affaire.

Finalement, le procès est reporté au 10 janvier 2025, l’exactitude des informations devant être confirmée afin d’éviter tout vice de procédure.