médicaments La Commission européenne a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête visant le site chinois de vente en ligne AliExpress concernant la distribution présumée de produits illégaux, notamment de faux médicaments.
L’exécutif bruxellois a expliqué avoir adressé à cette filiale du géant chinois Alibaba une demande formelle d’informations. Celle-ci devra rapidement détailler les mesures prises afin de protéger les consommateurs conformément à la nouvelle législation européenne sur les services numériques (DSA) entrée en vigueur fin août.
Bruxelles avait déjà ouvert en octobre trois enquêtes visant les réseaux sociaux TikTok, X (ex-Twitter) et du groupe Meta (Facebook, Instagram) pour réclamer des précisions sur les mesures qu’ils mettent en oeuvre contre la diffusion de « fausses informations », d’images et de propos violents, après les attaques du Hamas contre Israël. L’enquête annoncée lundi est la première visant le e-commerce dans le cadre du règlement DSA.
Cette réglementation sur les services numériques « ne concerne pas seulement les discours haineux et la désinformation (...), elle vise également à garantir le retrait des produits illégaux ou dangereux vendus dans l’UE via des plateformes de commerce en ligne », a déclaré le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton.
Il a mis en garde contre « le nombre croissant de faux médicaments et de produits pharmaceutiques potentiellement mortels vendus en ligne ».
La demande d’informations envoyée à AliExpress ne constitue pas pour l’instant une mise en cause. Mais il s’agit de la première étape dans une procédure qui peut conduire à de lourdes sanctions financières en cas d’infractions avérées et prolongées à la réglementation. Dans des cas extrêmes, les amendes peuvent atteindre 6% du chiffre d’affaires mondial du groupe.
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