Bruno Retailleau 17h47: "La République doit être ferme, ne doit pas avoir la main qui tremble", a déclaré le maire divers gauche Benoît Payan. Il a réclamé en particulier plus de moyens pour les enquêteurs, la justice mais aussi pour l'éducation et "une préfecture de police de plein exercice" dans les Bouches-du-Rhône, ce qui n'est plus le cas depuis peu.
"J'appelle à l’unité nationale sur ces questions ça doit nous transcender nous dépasser", a aussi lancé l'édile. Il a par ailleurs appelé à ne "pas avoir peur" et aller manifester samedi, lors d'une marche blanche pour le frère d'Amine Kessaci, Mehdi.
16H20: "La lutte contre le narcotrafic est un combat qui va durer", déclare le Premier ministre depuis le Parc des expositions de la porte de Versailles à Paris, devant les maires de France. "Mais nul doute qu'on en reparlera puisque les socialistes ont demandé un débat à l'Assemblée", glisse Sébastien Lecornu.
15h54: Dans un communiqué, le PCF annonce que son secrétaire national Fabien Roussel, participera à la marche blanche samedi « afin de demander vérité et justice ».
« Ce crime est un défi lancé à l’État de droit, à la sécurité collective, à l’ordre républicain, une tentative d’intimidation insupportable contre toutes celles et ceux qui, partout en France, luttent pour ne pas laisser les trafics pourrir la vie de nos quartiers. Il ne doit pas rester impuni. »
14h04: Pour le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, la menace est « au moins équivalente à celle du terrorisme »
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Narcotrafic : "Une menace au moins équivalente à celle du terrorisme"
— franceinfo (@franceinfo) November 20, 2025
Gérald Darmanin, garde des Sceaux, est en déplacement à Marseille, avec le ministre de l'Intérieur pour faire un point sur la situation en matière de narcotrafic, quelques jours après le meurtre de Mehdi… pic.twitter.com/7X8jNQSO5F
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13h44: Laurent Nuñez s'exprime lors d'un point presse
"On a eu une réunion de travail. On a fait un point sur ce qui est fait contre le trafic de stupéfiant avec les policiers, les magistrats. C'est une réunion opérationnelle, ce ne sont pas des paroles mais des actes qui ont été constatés", a-t-il déclaré.
"Ce qui s'est passé à Marseille nous conduit à considérer que c'est un crime qui vise à faire peur et à atteindre la République et l'Etat. Le dispositif que nous mettons en place est similaire à ce qu'on a fait en matière de lutte antiterroriste"
"Actuellement, il y a 2.000 personnes liées aux mafias marseillaises mises en examen et 900 en détention provisoire", a-t-il précisé.
13h10: Interrogée sur l’assassinat de Mehdi Kessaci, la procureure de Paris Laure Beccuau, en charge de l’enquête, a estimé mercredi soir sur Franceinfo que « ceux qui étaient capables de ce type d’agissement scandaleux faisaient partie du haut du spectre de la criminalité organisée ».
Avant la marche blanche de samedi, le maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan a lui appelé à ne « pas avoir peur ». Même si dans les milieux associatifs, dans les médias et dans les couloirs du palais de justice, la peur, les doutes, l’envie d’être prudent sont bien là.
Des magistrats plaident pour une anonymisation dans les procédures concernant des narcotrafiquants, comme la DZ Mafia, qui n’hésitent pas à recruter des adolescents sur les réseaux sociaux pour leur demander d’exécuter « un contrat » pour quelques milliers d’euros seulement.
« La lutte contre la criminalité organisée est de plus en plus dure. Le climat se tend, va crescendo (...) La lutte n’est pas perdue mais elle est difficile et loin d’être gagnée », confie à l’AFP une source judiciaire.
Au tribunal, tout le monde se souvient de la soufflante reçue de la part de l’ex-garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, en mars 2024. Il leur avait reproché leur défaitisme: une juge d’instruction avait dit devant une commission parlementaire craindre « que nous soyons en train de perdre la guerre contre les trafiquants à Marseille ».
Mardi, le président Emmanuel Macron a appelé à adopter face au narcotrafic la même approche que contre « le terrorisme ». Sur cette stratégie, des détails sont attendus jeudi.
10h00: Une semaine après l’assassinat de Mehdi Kessaci, les ministres de l’Intérieur et de la Justice viennent jeudi à Marseille où l’attente est forte dans un contexte où la lutte contre le narcobanditisme « est loin d’être gagnée ».
Gérald Darmanin et Laurent Nuñez, ex-préfet de police des Bouches-du-Rhône, passeront la journée dans la deuxième ville de France auprès des magistrats et des enquêteurs en première ligne dans ce combat. Ils doivent aussi échanger en début d’après-midi avec la famille Kessaci.
« Arrêtons tous ces discours, arrêtons tous ces effets d’annonce »: « maintenant, juste place à l’action », a lancé mercredi Amine Kessaci, qui avait perdu un autre frère en 2020 dans un narchomicide.
« Je ne sais pas comment ma famille va se tenir après ça, mais je veux dire juste une seule chose: protégeons celles et ceux qui se sont levés, protégeons celles et ceux qui sont les visages de la République », a ajouté ce militant anti-drogue, qui vit sous protection policière depuis la fin août, sur France 2.
L’assassinat en plein jour de son petit frère, qui voulait devenir policier, a tétanisé la ville. La justice étudie la piste d’« un crime d’intimidation » visant Amine. Mais ce dernier a prévenu qu’il ne se tairait pas et a appelé à descendre dans la rue samedi pour une marche blanche.
Comme le maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan, qui a invité ses administrés à ne « pas avoir peur ». Mais dans les milieux associatifs, dans les médias et dans les couloirs du palais de justice, la peur est bien là.
Des magistrats plaident pour une anonymisation dans les procédures concernant des narcotrafiquants, comme la DZ Mafia, qui n’hésitent pas à recruter des adolescents sur les réseaux sociaux pour leur demander d’exécuter « un contrat » pour quelques milliers d’euros seulement.
« La lutte contre la criminalité organisée est de plus en plus dure. Le climat se tend, va crescendo (...) La lutte n’est pas perdue mais elle est difficile et loin d’être gagnée », confie à l’AFP une source judiciaire.
Au tribunal judiciaire de Marseille, tout le monde se souvient de la soufflante reçue de la part de l’ex-garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, en mars 2024. Il leur avait reproché leur défaitisme: une juge d’instruction avait dit devant une commission parlementaire craindre « que nous soyons en train de perdre la guerre contre les trafiquants à Marseille ».
Mardi, lors d’une réunion d’urgence à l’Elysée, le président Emmanuel Macron a appelé à adopter face au narcotrafic la même approche que contre « le terrorisme ». Sur cette stratégie, des détails sont attendus jeudi.
Vos réactions
Ah la la les politiciens avec leur têtes de désolation. Que de la comm' mais zéro solution
Et blablabla et blablabla... Faisons confiance à ces politicards pour trouver (inventer) encore de nouvelles punchlines. Combien de fois des présidents, des ministres de tous acabits sont descendus à Marseille, combien de milliards ont-ils déjà été investis dans cette ville, et tout cela a presque pure perte vu la médiocrité des résultats obtenus. Ces types, de quelque gouvernement qu'ils fassent partie, sont incapables de faire appliquer les mesures drastiques qu'ils devraient pourtant urgemment prendre. Ils n'en ont pas le courage, ni la volonté, ni les moyens. Ils ne laissent dans la mémoire des habitants que quelques discours et promesses qu'ils ne sont pas en mesure de tenir, ils retournent à Paris après avoir fait acte de présence devant un parterre de journalistes et les caméras qui ont été conviées, jusqu'àu prochain événement un peu plus médiatisé qui les fera revenir une fois encore. Et tout ce cirque ne sert strictement à rien.
Le crédit social chinois serait un type de pénalités bien plus réalistes pour lutter contre le trafic car nos juges n'enverront JAMAIS en taule pour 5 ans un fumeur de cannabis ou 10 ans pour un drogué à la cocaïne comme en coree du sud. Et de toutes façons nous n'avons pas les places, les cellules pour cela.
Mais interdire les voyages à l'étranger, les abonnements de loisir (canal+ , salle de sports, stades...) les achats de luxe (voitures, forfaits à haut debit), limiter l'utilisation des cartes bancaires, limiter les aides sociales et le maintien dans un logement social ...
voila des peines que nos magistrats pourraient accepter de prononcer, surtout avec de récidivistes rebelles.
Le plus efficace serait bien sur d'exclure les juges de la boucle, comme avec le permis à points, d'où l'idée de permis/crédit social
Lutte contre le narcotrafic: Gérald Darmanin et Laurent Nuñez viennent aujourd'hui à Marseille
La terrible déclaration hier de Jordan Bardella va planer sur cette visite :
«La guerre contre le narcotrafic n'est pas perdue puisqu'elle n'est pas menée»
C'est de la poudre aux yeux, du cinéma, il ne feront rien à part quelques petites actions pour faire semblant ! Les trafics se font au vu et au su de tout le monde, il serait facile d'intervenir. De même il serait facile de pénaliser fortement les acheteurs.
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