
Depuis la fin du mois de mars, près de 350 clients de bars et discothèques ont déposé une plainte auprès de la police pour des piqûres en soirée, dont 200 rien qu'au mois de mai, selon les chiffres dévoilés par France inter fin mai. Mais ce week-end, ce sont des spectacles en plein air qui ont été touchés par ces vagues de piqûres qui sont inexpliquées pour l'instant.
Six personnes ont déposé plainte, affirmant avoir été piquées samedi soir lors d'un festival de musique à Belfort, a-t-on appris dimanche auprès du parquet. Les plaignants sont deux jeunes hommes et quatre jeunes filles, âgées de 17 à 18 ans, qui se trouvaient au Festival international de musique universitaire (FIMU), a indiqué à l'AFP la procureure de la République de Belfort, Jessica Vonderscher.
"On a des signes de piqûres, comme on a pu en connaître sur d'autres festivals ou d'autres soirées", a-t-elle expliqué, confirmant une information du quotidien régional L'Est Républicain.
Seules "trois personnes sont passées par les urgences de l'hôpital dans la nuit de samedi à dimanche pour des tests afin de déterminer si un produit leur a été injecté et, si c'est le cas, quel type de substance", a poursuivi Jessica Vonderscher, qui n'avait pas encore les résultats de ces analyses.
Les trois autres personnes ont également été orientées vers l'hôpital pour des tests mais ne s'y sont pas rendues pour l'instant, a ajouté la magistrate. "L'intérêt, c'est qu'elles y aillent", a-t-elle insisté.
L'autre dossier du moment, c'est "La chanson de l'année", l'émission de TF1 qui a été enregistrée à Toulon vendredi soir et diffusée samedi soir sur la Une. 14 personnes ont déposé plainte, a indiqué le procureur de la République à Var-Matin. Parmi elles, 11 étaient à Toulon et trois à Hyères, pour des faits qui se sont déroulés lors de l'enregistrement de l'émission "La Chanson de l'année".
"Un agent de sûreté est actuellement hospitalisé, qui travaillait sur le site et qui se plaint d’avoir été piqué" a indiqué Samuel Finielz au journal. Pour le moment, le parquet ne peut pas confirmer qu'une "seringue ou substance nuisible" a été utilisée, "sauf peut-être pour l'agent de sûreté hospitalisé vendredi soir", a souligné le procureur.
Autre cas signalé ce soir, il s'agit de la féria de Pentecôtavic, à Vic-Fezensac dans le Gers. Dans la nuit de samedi à dimanche, la gendarmerie a procédé à l'interpellation d'un individu après le signalement de 9 cas de piqûres sauvages. Alors que l'individu est actuellement en garde à vue, l'affaire est en cours.
A noter que, trois plaintes ont été déposées en marge du festival des bandas de Condom et de la fête de la Saint-Victor, à Saramon, le mois dernier.
Vos réactions
Mouais, dans cette histoire il manque quelque chose : pourquoi des "gens" piquent ???Vu qu'aucun média n'évoque cette raison, on peut à nouveau penser à une censure de l'état qui ne veut pas stigmatiser une certaine catégorie de personnes. Interrogeons-nous : qui sont les victimes ? des femmes . où ça se passe ? dans des boites de nuits .On pourrait aller plus loin en se demandant quelle était la tenue des femmes, et si elles étaient habillées sexy ? dans ce cas, quelle religion est contre la beauté des femmes et la cache en partie sous un bout de tissu ? j'en dirai pas plus...
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?