
Condamné pour meurtre, Kayle Barrington Bates va être le 10e prisonnier à être exécuté dans l’État de Floride, aux États-Unis, par injection létale dans la soirée. Aujourd’hui âgé de 67 ans, l’homme avait été condamné en 1983 dans l'affaire de l’assassinat de Janet White, malgré les différents recours et appels de sa défense.
L’homme avait été déclaré coupable d’enlèvement, de tentative d’agression sexuelle, de vol à main armée et de meurtre au premier degré. En effet, le 14 juin 1982, Kayle Barrington Bates avait forcé l’entrée de l’entreprise d’assurance où travaillait Janet White, 24 ans, pendant que celle-ci profitait de sa pause déjeuner.
À son retour, le coupable a surpris sa victime avant de l’enlever vers une zone boisée.
«Quand Kayle Barrington Bates a surpris Janet White, elle a poussé un cri et s’est battue pour sa vie», décrivent les documents du procès. «Il l’a maîtrisée et l’a emmenée de force (...) dans un bois où il l’a battue, étranglée et a tenté de la violer».
L’homme avait été retrouvé sur la scène du crime, ses vêtements maculés du sang de la victime, qu’il avait poignardée à plusieurs reprises. Il avait aussi la bague de mariage de cette dernière dans sa poche. Kayle Barrington Bates a donc été déclaré coupable une première fois en 1983 puis, une deuxième fois en 1985.
Au terme des deux jugements, la peine de mort avait été prononcée contre l’homme. Janet White était, au moment des faits, mariée à Randy White. L
e couple pensait alors fonder une famille : des rêves qui ont brutalement pris fin avec le meurtre de la jeune femme. Après l’assassinat de son épouse, Randy White s’est tourné vers la cocaïne pour «bloquer les démons qui (le) pourchassaient». Ce n’est que sept ans plus tard que Randy White a rencontré sa deuxième femme,
«C’était une bénédiction », a-t-il raconté au média USA Today. «Il n’y a aucun doute qu’elle m’a été envoyée parce que j’étais dans un endroit qui était plus sombre que sombre... Elle m’a sorti des profondeurs de l’enfer». Aujourd’hui sobre, l’homme s’est préparé à l’exécution de l’accusé, à laquelle il compte assister pour être «témoin de la justice».
«Cela traîne depuis quarante-trois ans, donc au moins cette partie, je peux la mettre derrière moi et ne plus y penser. Mais je ne le surmonterai jamais. Je combattrai cela jusqu’à mon dernier souffle».
Vos réactions
il a ôté une vie normal qu'on lui ôte la sienne.
la loi du talion c'est bien de cela dont on parle ? Celle encore pratiqué dans de lointain pays de demeuré ?
Et vous l'exécuteriez vous, en personne ? Sans doute pas car trop lâche ...
il a ôté une vie normal qu'on lui ôte la sienne.
Même après 43 années de prison (c'est plus que le double que fait n'importe quel assassin en France) ? Ne peut-on pas considérer que la punition a déjà été très sévère, et qu'il a payé plus de quarante ans de sa vie pour son crime ? Si la sanction suprême est la mort, alors le faire attendre aussi longtemps est tout aussi inhumain, à mon avis.
il a ôté une vie normal qu'on lui ôte la sienne.
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?