
"Le jour du vote, au Touquet, en 2017, un homme m'a affirmé : 'Vous allez subir la malédiction de l’Élysée !'", raconte Brigitte Macron. "Mais je n’ai pas vécu ce qu’on m’avait dit, ce n'est pas l'enfer". "Même si, bien sûr, il y a des contraintes (...) je suis prête" à rester cinq ans de plus en cas de victoire le 24 avril, ajoute l'épouse d'Emmanuel Macron à l'AFP.
"Elle a accepté et je la remercie infiniment", s'est félicité le président-candidat début avril sur RTL, en reconnaissant que cela représentait "beaucoup de sacrifices pour les proches". L'ex-prof de français, qui vient de fêter ses 69 ans, tire finalement un bilan positif de ces cinq années, durant lesquelles elle a "réussi à agir" pour des causes qui lui tiennent à cœur : hôpitaux, décrocheurs, handicap, enfance...
"Si je reste, je voudrais faire plus pour lutter contre le harcèlement scolaire et l'addiction des jeunes aux écrans", qui font "d'immenses dégâts" dans la société, assure-t-elle. Cette préoccupation rejoint le volet éducatif du programme du président-candidat, qui veut 30 minutes quotidiennes de sport en primaire et des heures de travaux manuels. Souvent présentée comme l'une de ses principales conseillères, Brigitte Macron affirme d'ailleurs lui parler avec une totale franchise : "Je lui donne mon avis et il en fait ce qu'il veut", a-t-elle expliqué à l'hebdomadaire Elle.
Mais elle affirme ne pas être intervenue dans la décision de son époux de se représenter. "On parle énormément de tout, mais dans le cadre de la présidentielle, en aucune manière je n'essaie de l'influencer. Jamais. Parce que c'est l'histoire entre les Français et un homme", a-t-elle expliqué sur TF1 en décembre.
Lors de ses premiers pas en 2017, Brigitte Macron choisit de s'investir dans les sujets qui émergent dans l'abondant courrier qui lui est adressé, capteur des angoisses du pays. Un flot qui ne cesse de croître : plus de 100 000 lettres ou mails en cinq ans, souligne un de ses collaborateurs. Avec ce principe, pour éviter les faux-pas, de "ne pas interférer dans la politique et l'action du gouvernement" et d'"être utile" dans les domaines où "elle se sent à l'aise".
En cinq ans, elle s'est rendue dans 63 hôpitaux et 55 établissements scolaires, selon son entourage, la plupart du temps sans médias. Son action a pris une nouvelle dimension lorsqu'en 2019 elle succède à Bernadette Chirac comme présidente de la Fondation des Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, qui gère la populaire opération "Pièces jaunes". Parallèlement, l'ex-professeure renoue avec sa passion de l'enseignement en créant en 2019, avec l’appui du groupe LVMH - qui lui prête nombre de robes de représentation - l'Institut des vocations pour l'emploi (Live), qui forme des adultes de 25 à 30 ans sans formation ni emploi. Elle y donne même des cours de littérature.
On la voit aussi superviser le "coup de jeune" donné au palais de l’Élysée en modernisant le mobilier et la décoration, des travaux d'ampleur. Parallèlement, elle doit se plier aux obligations de représentation à l’Élysée ou à l'étranger où elle suit son mari dans les visites d’État et certains sommets internationaux. En cinq ans, elle a rencontré 71 conjoints de chefs d’État et de gouvernement, goûtant ainsi à "la diplomatie des premières dames". Comme récemment lorsqu'elle facilite, en lien avec Olena Zelensky, l'épouse du président ukrainien, l'arrivée en France de 20 enfants ukrainiens malades du cancer.
Avec son époux, elle aime aussi recevoir des amis du monde du spectacle - on connaît son amitié pour Stéphane Bern et Line Renaud - ou des artistes, conviés lors de soirées à l’Élysée où sont souvent invités des enfants. Populaire en France comme à l’étranger, Brigitte Macron a subi des campagnes de dénigrement, comme celle affirmant qu'elle était un homme. En février, elle a lancé une action pénale contre ses auteurs.
"Je crains la violence, je crains la haine, je crains aussi cette espèce de crescendo permanent. On va de plus en plus loin", déplorait-elle sur TF1 en décembre.
Vos réactions
Mémère Brizite, ne va pas lâcher son petit ! Être au sommet n'a que des avantages.
q
Il est facile à comprendre qu'elle ne soit pas lassée de vivre à l'Elysée, avec tous ses avantages.
Evidemment.....la soupe est trop bonne !
Je cite ci-dessus ; "Mais je n’ai pas vécu ce qu’on m’avait dit, ce n'est pas l'enfer".
Mais la descente aux enfers....si, juste une question de temps !
Qu’elle nous parle plutôt de la rencontre d’avec son mari et de quelle tête a fait son précédent mari, de savoir par qui, il avait été fait cocu...
S'il est réélu, dans cinq ans, elle aura 74 ans et lui 49 ans. Bref relation mère, fils plutôt qu'époux!
Ah Brigitte c'est pas elle qui se demande si elle peut se chauffer, si elle va pouvoir faire le plein de sa voiture, si elle aura de quoi nourrir ses enfants, payer son loyer.
C'est sûr, la place est trop bonne, pouvoir se faire péter la pense à coup de foie gras, et plats de grands chefs, voyager en grande pompe, tout cela sur le dos des pauvres français, qui ne sont rien pour son Mari et qu'il emmerde, c'est si fantastique.
J'aime beaucoup cette femme, elle me fait penser à Claude Pompidou.
Beaucoup moins froide que Carla, Bernadette, Daniele ou Anne-Aymone . Et je ne parle pas de tante Yvonne
Pour ma part elle me fait penser à Elena Ceaucescu en plus mince bien évidemment
Le grand Charles ne voulait pas y rester pour de bonnes raisons, mais les suivants ça ne les gêne pas… Question de stature
Brigitte va pouvoir continuer son rôle de premier homme de France !
Effectivement, et pour moi après 3 ans d'enquête de Natacha, un dossier béton, aucunes preuves du contraire, et une vidéo troublante (celle de "Véronique" pour les connaisseurs), aucun doute n'est permis, il s'agit bien de Jean-Mi
la première contrainte serait que son mari se mette à la portée des français non nantis, il devrait se poser la question, quelle est la raison pour laquelle le Pen le talonne....
pauvre bichette , on va plaindre les Thénardier ?
elle ne demande pas à être plainte...
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