
Suite aux polémiques déclenchées par l'affaire Benalla, Emmanuel Macron a décidé de réorganiser ses équipes. Et c'est à son secrétaire général Alexis Kohler que le président a donné pour mission de les passer au crible pour une « réorganisation d’ampleur » des services de l’Elysée à partir de la rentrée, rapporte Le Parisien.
A noter qu'Emmanuel Macron a déjà renouvelé sa confiance à son directeur de cabinet Patrick Strzoda.
Parmi les changements, un directeur général des services (DGS), comme il en existe dans les collectivités locales, devrait être nommé à l’Elysée, et dont le rôle sera d' « être une sorte de directeur des ressources humaines. C’est lui qui gérerait officiellement les recrutements, les mouvements des uns et des autres, les missions attribuées aux salariés, les logements de fonction… C’est une grande première ! », explique un membre de l'Elysée.
Ce dernier affirme qu'« Emmanuel Macron n’a pas vraiment le choix (...) C’est un passage obligé pour le président afin de mettre de l’huile dans les rouages et envoyer un message de clarté aux Français. Lorsque le secrétaire général et le directeur de cabinet n’ont pas pu dire, lors de leurs auditions en commission, quand et comment avait été recruté Alexandre Benalla, ça n’a pas été bien vécu. Avec un DGS, ce type de scénario ne pourrait plus se reproduire ».
Côté communication, des changements pourraient également intervenir. D'autant que pour plusieurs proches du président, « Il n’y a pas de chef dans ce truc ». En effet, cette mission est aujourd'hui partagée entre la conseillère presse et communication Sibeth Ndiaye et le porte-parole de la présidence Bruno Roger-Petit. Selon Le Parisien, la collaboration entre ce dernier et le conseiller spécial du président Ismaël Emelien en charge de la stratégie numérique ainsi qu’avec la plume du président, Sylvain Fort, est très difficile. Un proche du président confie d'ailleurs au Parisien: « Quand vous voyez un porte-parole qui parle pour la première fois en pleine tempête, cela interroge, glisse un familier du chef de l’Etat. Il faut un directeur de la communication qui reprenne en main le récit. »
Concernant la sécurité du président, qui est l'une des priorités du jour, le GSPR et le commandement militaire pour tout ce qui relève du Palais vont fusionner. D'ailleurs, un état-major commun devrait être mis en place avec centralisation de la logistique.
Nos confrères évoquent également un remaniement, mais la date poserait problème. « Avant l’affaire Benalla, il fallait le faire fin août. Après le scandale, il ne peut plus intervenir à la rentrée. », explique un conseiller d'Emmanuel Macron. La fin de l’année serait pour le moment la période choisie.
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