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Ce matin, sur Europe 1, au lendemain de la marche républicaine, Jean-Pierre Elkabbach recevait, en direct, Marine Le Pen.
"Bonjour Marine Le Pen, vous n'avez pas honte ?", a lâché le journaliste en début d'entretien avant que la présidente du Front national, interloquée, lui lance "Pardon ? Honte de quoi ?".
"Vous n'avez pas honte ? Vous n'avez pas de regrets ?", a ajouté Jean-Pierre Elkabbach.
Réponse de Marine Le Pen : "De quoi me parlez-vous Monsieur Elkabbach ? Je vous reconnais bien là dans la provocation".
"Le monde entier était à Paris hier, c'était au-delà de l'union nationale pour lutter contre le terrorisme. Une sorte de rassemblement. Les démocrates se sont passés de vous parce que vous n'y étiez pas", a continué le journaliste.
"C'est le gouvernement et un certain nombre de partis politiques qui, quelques heures après l'attentat, sont tombés dans la basse politique politicienne et qui ont décidé d'organiser une marche sous le slogan de l'union nationale en excluant 25 % des Français en rejetant le Front national", a expliqué Marine Le Pen.
Et d'ajouter : "J'avais indiqué que j'étais prête à participer à l'union nationale. Je n'ai que des regrets que la classe politique est, une fois de plus, à la hauteur de l'événement".
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On en reparlera dans quelques temps, entre ceux qui, sont "Charlie" une semaine et qui "demain"ne ce rappelleront plus qui était Charlie hebdo.
Dommage de ne pas passer l’interview en entier.
Manipulation, manipulation...
Un individu qui fait des affirmations sous forme de questions sans attendre les réponses n'est pas un journaliste.
Bien dit Marine !!
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