Marion Maréchal 
Quelque 200 métallurgistes de l'aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle) sont arrivés aujourd'hui vers midi dans Paris pour tenir un pique-nique devant le QG de campagne de Nicolas Sarkozy où un important dispositif policier a été déployé.
De brèves échauffourées ont eu lieu, durant lesquelles les métallos ont été aspergés de gaz lacrymogène par la gendarmerie mobile et refoulés vers le pont Mirabeau.
Partis vers 7 heures de Lorraine, les quatre autocars affrétés par l'intersyndicale CFDT-CGT-FO avaient été pris en charge au péage autoroutier de Marne-la-Vallée par les CRS qui les ont escortés jusqu'à la rue de la Convention, dans le XVè arrondissement, où se trouve le QG du président-candidat.
"Nous ne venons pas dans un esprit d'affrontement mais dans un esprit de dialogue, faire de la pédagogie sur la situation de notre usine", a déclaré à sa descente de bus le responsable de la CFDT, Edouard Martin.
Nicolas Sarkozy a quitté son QG vers 11h30, selon des journalistes sur place. A sa sortie, il a indiqué qu'il "avait des obligations" et que "les métallos (devant venir à Paris) n'étaient pas représentatifs".
Aux cris de "on est chez nous" et au milieu de feux de bengale, les métallos, qui avaient revêtu leur tenue argentée de "coulée", devaient demander à être reçus par un membre de l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy, en déplacement à Reims et Chaumont.
Ils envisageaient également d'installer tables, bancs et chaises sur les trottoirs pour faire griller leurs saucisses et leurs merguez. Dans l'après-midi, ils voulaient déployer sur la tour Eiffel une banderole géante "L'acier lorrain vivra".
"Le symbole de la France, c'est la tour Eiffel. Or, l'acier de la tour a été forgé en Lorraine", a expliqué Edouard Martin.
L'intersydicale devait par ailleurs donner dans l'après-midi une réponse favorable à une invitation à l'Elysée faite aux syndicats par le président de la République. "La CFDT et la CGT sont d'accord. On va voir avec FO", a indiqué le responsable cédétiste. Hier, Nicolas Sarkozy avait demandé à rencontrer les syndicats lundi à 11H00 à l'Elysée.
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Vos réactions
bonne pub pour les élections
c'est Mittal qui decide est a mon avis il as decide de fermer la boite , mais il attend la fin des elections pour ne pas avoir les candidats sur le dos , si ils ne font rien maintenant pour sensibiliser le maximum de monde sur leurs sorts la siderurgie française n'existeras plus que dans les manuel d'histoire.
oui ce qui n'est pas le cas de sarko ,vu le bilan,
grosse buse qui se fait entuber pendant 5 ans , qui soutient un menteur ose insulter par manque de répartie. elle est belle la culture de droite.
de toutes façon, sarko n'a aucun moyen de pression sur Mittal , ont l'a vue en 2008, c'est pareil aujourd'hui.
z'ont qu'à aller voir hollande. il parait que c'est le prochain président ! On remarquera d'ailleurs qu'ils y croient tous, puisqu'ils ne sontabsolument pas passés à son qg ....
avant d'aboyer dans tous les sens, renseigne toi un peu.
FH s'est rendu sur le site .
'Vendredi 24 février, François Hollande s'est rendu à Florange sur le site d'ArcelorMital. Il monte sur la camionnette de l'intersyndical pour dire aux ouvriers présents ce qu'il souhaite faire en cas de victoire: soutenir le projet qui ferait de Florange une des usines les plus modernes d'Europe.'
c'est clair que c'est beaucoup plus simple pour le président d'aller voir les 70 couturières de Lejabi sauvées pas son ami, que d'affronter des syndicalistes qui se battent pour sauver 4000 familles
Sarkozy va essayer de faire passer les ouvriers d arcelor mittal pour des voyous. Ne tombez pas dans le piège. C'est ignoble !!!
Par contre, venir quand ils savent que Sarko n'est pas là, et refuser d'aller au rdv de lundi (comme indiqué ailleurs dans la presse), c'est pas très intelligent.
A force de faire des coups médiatiques, ils vont finir par se mettre le public à dos...
Quand Michelin a licencié à tours de bras alors qu'ils faisaient un bénéfice énorme, Jospin a déclaré son impuissance devant les faits, et personne n'en a fait un sketch.
Les ouvriers l'ont compris, Nicolas Sarkozy est bien le candidat du peuple...
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