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Un journaliste du quotidien L'Est Républicain a comparu vendredi devant le tribunal correctionnel de Nancy, poursuivi pour diffamation par Nadine Morano, qui lui reproche un billet paru en mars faisant état d'un incident dans un aéroport italien. Fait rare en matière d'infraction de presse, le parquet a soutenu l'accusation et requis une peine d'amende de 1.500 euros contre l'auteur de l'article et le directeur de publication. La décision sera rendue le 4 novembre.
L'article litigieux, titré "Caprice", relatait que Mme Morano, ministre de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, aurait refusé de passer les contrôles de sécurité à l'aéroport de Rome-Fiumiccino lors d'un déplacement privé le 4 mars.
Selon le journal, cet incident aurait provoqué un quart d'heure de retard au décollage de l'avion. "Il y a eu des vérifications suffisantes, je suis persuadé qu'il y a eu un incident dans cet aéroport. J'ai trois sources distinctes", a expliqué à la barre le journaliste poursuivi, qui a indiqué que le commandant de bord avait refusé de lui communiquer le rapport de vol.
"Après cette affaire, j'ai été confronté à des pressions, à une violence, à une volonté de me nuire", a-t-il ajouté.
Dans son réquisitoire, le procureur Raymond Morey a pourtant estimé que le journaliste n'avait "pas pris toutes les précautions, sans preuves directes". "J'estime que le journaliste n'est pas en mesure de démontrer qu'il a mené une enquête sérieuse, et qu'il a manqué de prudence", a-t-il expliqué, en soulignant que c'était "bien la ministre qu'on (voulait) atteindre, avec l'idée qu'on vise l'institution". L'avocat de Mme Morano, Me Bernard Thibaut, a pour sa part pointé "la presse, qui s'érige en censeur et qui fait respecter les lois de la morale, mais qui doit aussi vérifier la réalité des choses qu'elle écrit".
La ministre réclame 15.000 euros de dommages et intérêts. Une somme jugée "démesurée" par l'avocate de la défense, Me Marie-José Vohmann, qui s'est étonnée des réquisitions du parquet qui, "manifestement, a agi sur ordre".
"C'est un dossier extrêmement important qui touche à nos valeurs démocratiques, à la liberté d'information. Tout un chacun connaît Mme Morano: alors qu'on sait que la presse régionale est dans une situation difficile, on lui dit +Taisez-vous, sinon...+, en réclamant 15.000 euros!" "On a vraiment l'impression que Mme Morano cherche à museler la presse", a conclu l'avocate.
Vos réactions
15000 € !! elle prépare sa retraite .....
Pas de problème votez
1500 euros c'est pas assez. allez tous les bobos gauchos du coin defoulez vous. n'oubliez pas d'aller voter dimanche, nous à droite on y va, on va signer votre charte à la con et votez pour la meilleure de vous ségolène. la tronche de pot à tabac et de flamby, quand ils vont voir que grâce à la droite, la bécassine sera devant et on recommence le dimanche d'après.
encore un qu' a pas fait caca ce matin
parait que nadine morano pète au lit selon un avocat bien placé! Il a mis un micro dans les draps. Faut pas que ça se sache
Il ne faut même pas parler du cas, Rachida Dati, qui avait porté plainte pour un "gros mot".
Mmmmm c'est pas mal 1500 euros à dépenser chez Naf naf, attention les vendeuses, Nadine arrive!!!
moi je ne trouve pas, quand on voit un tas d associations qui porte plainte pour un oui ou pour un non et que cest les subventions l etat qui paye les avocat alors oui c est honteux
Ca ne va pas durer encore longtemps !!!!!! Elle va virer en mai 2012
quand je pense que pour un abus de faiblesse l'affaire traine et traine encore alors que pour cette pétasse imbue d'elle-même ça passe rapidos au tribunal. ah elle est belle notre démocratie où les politiques peuvent pleurnicher auprès des procureurs et encombrent les tribunaux pour des pacotilles d'enfants gâtés.
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