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Le président de l'Arcom Martin Ajdari veut garder ses 50 millions de budget annuel en hausse et ses 378 emplois à plein temps faisant valoir "l'indépendance et l'impartialité de ses membres"

Face aux restrictions budgétaires, le président de l'Arcom Martin Ajdari a défendu jeudi le rôle du régulateur de l'audiovisuel et du numérique, et les moyens qui lui sont alloués, au regard des "attentes de plus en plus importantes" de la société.

"Les contraintes des finances publiques s'imposent à tous. On a déjà eu, en 2025, une petite diminution de notre budget" et le projet 2026 prévoit "une légère progression qui nous permettra de rattraper une petite partie", a-t-il déclaré devant l'Association des journalistes médias.

Le budget de l'Arcom s'élève à quelque 50 millions d'euros, avec un plafond de 378 équivalents temps plein pour 2026. Face aux critiques envers le coût des nombreuses autorités administratives indépendantes, M. Ajdari a rappelé l'"utilité" de l'Arcom, pour réguler les sites pornographiques, vérifier le respect du pluralisme dans l'audiovisuel et encore mettre en oeuvre des sanctions contre les médias russes.

Et "on nous ajoute des compétences", par exemple contre le piratage, et la société a des "attentes de plus en plus importantes en matière de régulation du numérique", a souligné le dirigeant de l'Arcom.

Concernant l'audiovisuel, l'autorité a été accusée de "censure" par des médias, notamment sur CNews, après le non-renouvellement de la chaîne C8. En réponse, M. Ajdari fait valoir "l'indépendance et l'impartialité" des membres de son collège.

"Si on veut demain supprimer l'Arcom (...) que fait-on des missions qu'(elle) remplit ?", a-t-il aussi questionné, demandant notamment si l'attribution de fréquences télé ou radio avait vocation à se retrouver "entre les mains d'un gouvernement".

L'Arcom est en train d'"approfondir ses travaux sur l'impartialité du service public" et rendra ses conclusions d'ici quelques mois. "On voudrait que des juristes, des universitaires se penchent dessus", a dit M. Ajdari. Ces travaux "ne signifient pas qu'il y a un problème, une défaillance" actuellement, a-t-il précisé.

 

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Vos réactions

Portrait de WestSidest
16/octobre/2025 - 16h56

Dehors, tous ces suceurs gauchistes qui ne servent qu'à consommer de l'argent public et installer la dictature de la pensée. Suppression de l'Arcom.

Portrait de Phantôme_
16/octobre/2025 - 15h11

L'arcom n'est ni impartial, ni indépendant et encore moins compétent.

Portrait de Acker
16/octobre/2025 - 15h05

Sac à merde