
La journaliste star de CNN, Christiane Amanpour, est au cœur d’un scandale après avoir comparé les otages libérés hier à la population de Gaz, affirmant que "ces otages avaient probablement été mieux traités que l’habitant moyen de Gaza."
Une phrase jugée abjecte et inacceptable par de nombreux observateurs.
Des centaines de messages ont dénoncé une honte absolue, une dérive morale et un mépris total des victimes: « Comment peut-elle prononcer de telles horreurs ? », s’est indigné un internaute. « C’est une gifle pour les familles d’otages et pour tous ceux qui ont vécu l’enfer. »
Parmi les voix les plus virulentes, on peu citer Richard Grenell, ancien émissaire américain et proche de Donald Trump, qui a fustigé Christiane Amanpour sur X : « Elle est littéralement pro-Hamas. »
Omri Ceren, conseiller principal du sénateur Ted Cruz, l’a accusée d’être “du côté des terroristes génocidaires de Hamas”alors que Eyal Yakoby, militant contre l’antisémitisme, a qualifié le commentaire d’« absolument inacceptable venant de CNN », en évoquant le cas de l’otage Evyatar David forcé de creuser sa propre tombe.
Plusieurs responsables politiques ont dénoncé une « honte journalistique » et « un effondrement moral ».
Certains journalistes sont également montés au créneau, se demandant comment une professionnelle aussi expérimentée a pu prononcer une phrase aussi dévastatrice, au moment même où les familles pleurent encore leurs proches ?
Des commentateurs accusent la journaliste "d’être aveuglée par une idéologie biaisée et d’avoir perdu tout sens de la nuance et de la compassion".
« Dire que des otages, arrachés à leur liberté pendant des mois, auraient pu être mieux traités que des civils, c’est une honte. C’est cracher sur leur douleur », a écrit une journaliste israélienne visiblement bouleversée. Un autre avis place également ses propos sur le plan de la morale « Amanpour ne s’est pas contentée de déraper, elle a franchi la barrière de la décence. »
Face à la levée de boucliers, Amanpour est revenue à l'antenne pour tenter d'éteindre l'incendie : « Je regrette d’avoir dit qu’ils pouvaient être mieux traités, car cela banalise l’atrocité subie par les otages et rend inaudibles les drames vécus à Gaza. » Elle assure avoir été horrifiée par les témoignages des familles d’otages.
Des excuses qui n'ont pas forcément convaincus: "Même dans ses excuses, elle ne comprend pas l’ampleur de son mépris invisible» peut-on lire.
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