02/10 18:23

Trois mineurs condamnés à des peines de 18 à 20 ans de réclusion pour l’agression mortelle de Philippe Coopman, un jeune homme de 22 ans, en avril 2024 à Grande-Synthe

18h21: Le parquet du tribunal pour enfants de Dunkerque a condamné trois mineurs à des peines de 18 à 20 ans de réclusion pour assassinat. Ils étaient jugés pour l’agression mortelle contre Philippe Coopman, un jeune homme de 22 ans, en avril 2024 lors d’un guet-apens. Le verdict du tribunal pour enfants de Dunkerque est allé au-delà des réquisitions du parquet, qui avait réclamé des peines de 17, 18 et 20 ans de prison. Du fait de leur minorité, les trois accusés, jugés à huis clos depuis lundi, encouraient 20 ans de réclusion maximum.

14h23: Le parquet a requis des peines de 17, 18 et 20 ans de réclusion criminelle contre trois adolescents jugés par le tribunal pour enfants de Dunkerque pour l'assassinat de Philippe Coopman, 22 ans, en avril 2024.

Le jeune homme avait été battu à mort lors d'un guet-apens sur un parking de Grande-Synthe (Nord).

Les suspects, âgés de 14 et 15 ans au moment des faits, et jugés à huis clos depuis lundi, encourent 20 ans de réclusion criminelle maximum, et non la perpétuité, comme ils sont toujours mineurs.

Des peines de suivis socio-judiciaires de 5 et 7 ans, avec injonction de soins et interdiction de se rendre dans l'agglomération dunkerquoise, ont également été requises, a précisé le parquet à l'AFP.

Sollicitées par l'AFP, les avocates de la défense et des parties civiles n'ont pas souhaité réagir jeudi matin, tout comme la famille de la victime, qui est apparue très émue en sortie d'audience.

Philippe Coopman a été pris pour cible sur un parking de Grande-Synthe la nuit du 16 avril 2024, frappé à la tête alors qu'il téléphonait, selon une source policière citant un témoin de la scène.

Avant de prendre la fuite, ses agresseurs lui ont dérobé son portable. La victime est décédée peu après des suites de ses blessures.

Trois adolescents, dont deux cousins, avaient été interpellés rapidement après les faits puis mis en examen pour "meurtre avec guet-apens", ce qui revient à un assassinat, avant d'être placés en détention provisoire.

Deux d'entre eux avaient déclaré en garde à vue avoir donné rendez-vous en pleine nuit à un homme, qu'ils assuraient être Philippe Coopman, sur le parking d'une supérette via le site de chat en ligne "Cocoland", en se faisant passer pour une jeune fille mineure.

Ils s'étaient justifiés de l'avoir agressé en estimant qu'il était "répréhensible" pour un homme majeur de répondre à une telle annonce, avait expliqué le parquet de Dunkerque en avril 2024.

- "Barbarie" -

La famille de Philippe Coopman souligne qu'il a été pris à partie "à tort", s'étant retrouvé au "mauvais endroit, au mauvais moment", selon l'avocate des 18 parties civiles, Me Anaïs Pascal.

Une autre personne qui avait répondu à l'annonce est "immédiatement venue se dénoncer au début de la procédure", a-t-elle fait valoir lundi, au premier jour du procès.

L'avocate a décrit les accusés comme "extrêmement violents, avec des parcours de vie carencés", n'ayant "pas beaucoup d'empathie, si ce n'est pas du tout, pour les victimes".

Elle a dénoncé un acte de "barbarie": Philippe Coopman a été "massacré", avait-elle insisté.

La décision du tribunal est attendue jeudi après-midi.

Cette affaire avait déclenché beaucoup d'émotions à Grande-Synthe, où de nombreux habitants connaissaient le jeune homme, animateur dans les centres de loisirs de la ville et qui souhaitait devenir kiné.

Signes des tensions, le maire socialiste de Grande-Synthe, Martial Beyaert, avait dû lancer un appel au calme et renoncer à se rendre aux obsèques pour des raisons de sécurité, après des menaces de mort.

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Vos réactions

Portrait de WestSidest
3/octobre/2025 - 08h04

"Trois adolescents, dont deux cousins", OK a on compris. Les petits protégés d'LFI, quoi. Ces vermines sont des assassins mais sils vont prendre bien moins cher que Sarkozy.

Allez bosser, français, pour payer tout ça.

Portrait de Touché01
2/octobre/2025 - 19h35

Le parquet a requis des peines de 17, 18 et 20 ans de réclusion criminelle contre trois adolescents

En tant que mineurs leurs peines seront automatiquement divisées par 2.

Ils seront dehors avant d'avoir 24 a