Le parquet de Paris a condamné à 18 ans de prison ferme un Centrafricain de 27 ans sous OQTF qui avait violé Claire Geronimi et une autre femme

Le parquet de Paris a condamné à 18 ans de réclusion criminelle un Centrafricain de 27 ans sous OQTF qui avait violé Claire Geronimi et une autre femme.

"L’accusé, indifférent au cours des deux premiers jours du procès, avait reconnu les faits qui lui étaient reprochés, mais alternerait entre indifférence et provocation face aux deux jeunes victimes", explique CNews. 

Sa «dangerosité» serait «intacte» puisqu’il ne montrerait «aucune remise en cause» ou «intégration de ce qu’est la loi», a estimé le ministère public.

Claire Geronimi, jeune femme de 28 ans, a été violée en plein après-midi dans son hall d’immeuble, à Paris, le 11 novembre 2023. Son agresseur présumé, Jordy G., centre africain sous OQTF, était jugé devant la cour criminelle de Paris.

Ce Centrafricain de 27 ans au profil ultra-violent a déjà été condamné 11 fois par la justice, notamment pour violences, menaces, ports d’armes ou encore des affaires liées aux stupéfiants.

Il est soupçonné d’avoir violé et agressé sexuellement deux jeunes filles durant son enfance, quand il était en famille d’accueil et en foyer. Le suspect faisait en outre l’objet de plusieurs obligations de quitter le territoire français (OQTF).  Selon l’instruction, cet homme aurait menacé sa victime avec une arme avant de commettre l’agression.

Quelques instants auparavant, une autre jeune femme, prénommée Mathilde, aurait elle aussi été violée par le même individu. Déjà connu de la justice, l’accusé est décrit comme un récidiviste. Il faisait par ailleurs l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), qui n’avait pas été exécutée. Ces éléments ont relancé le débat sur l’efficacité des procédures d’expulsion.

Claire Geronimi, jeune influenceuse, a rapidement médiatisé son combat, choisissant de témoigner publiquement. Elle a expliqué vouloir transformer son drame personnel en une lutte collective contre les violences sexuelles. Sa démarche a suscité un large soutien, notamment de la part d’associations féministes.

La jeune femme demande une peine lourde, évoquant une condamnation de 20 ans de réclusion. Elle insiste sur la nécessité d’une réponse ferme de la justice face à des crimes d’une telle gravité.