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EN DIRECT - Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine, débute aujourd'hui à Albi pour quatre semaines - Une affaire qui a bouleversé et passionné les Français - Vidéo

08h41: Le procès de Cédric Jubillar s'ouvre à 9h alors qu'une foule impressionnante se masse déjà devant les portes du Tribunal

 

07h28: Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine, débute aujourd'hui à Albi pour quatre semaines, une audience cruciale pour faire la lumière sur la disparition de cette infirmière de 33 ans dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 dans le Tarn. Cet hiver-là, quelques jours avant Noël, la France vivait encore au rythme des couvre-feux liés à l'épidémie de Covid-19 et l'actualité judiciaire avait été marquée fin novembre par la condamnation de Jonathann Daval, affaire retentissante dans laquelle l'accusé avait longtemps joué le mari éploré avant d'avouer avoir tué sa femme.

Dans ce contexte, le dossier Jubillar a rapidement pris une importante dimension médiatique qui ne s'est pas démentie en plus de quatre ans de procédure.

"Une infirmière qui disparaît en pleine période Covid, (...) le mystère, l'absence de corps, l'absence de scène de crime, les gens sont friands de faits-divers, de tout ce qui est enquête (...) et c'est une affaire en ce sens-là qui est assez hors-normes", convient Me Alexandre Martin, l'un des deux avocats de Cédric Jubillar.

"Il y a tous les ingrédients pour que ça intéresse tout le monde", résume-t-il. Environ 300 journalistes sont accrédités pour le procès qui s'ouvre dans le palais de justice d'Albi spécialement aménagé pour faire face au "fort engouement" suscité par l'affaire, selon l'expression de Nicolas Jacquet, procureur général de la cour d'appel de Toulouse, juridiction chargée de l'organisation de l'audience.

Cédric Jubillar, peintre-plaquiste de 38 ans qui a, selon l'accusation, fait disparaître à Cagnac-les-Mines (Tarn) son épouse et mère de leurs deux enfants parce qu'il ne supportait pas l'idée qu'elle le quitte pour un autre homme, va pour la première fois s'exprimer publiquement.

Tout au long de la procédure, il a nié avoir tué Delphine, ses avocats dénonçant une "instruction à charge". "L'accusation essaie de construire une histoire, de créer un mobile, un personnage qui collerait aux actes qu'on lui reproche", affirme Me Martin. Mais, insiste-t-il, "le plus bancal" dans ce dossier, "c'est l'absence de preuves".

Pendant la vingtaine de journées prévues pour ce procès, défileront 65 témoins et 11 experts pour éclairer un dossier de 27 tomes et plus de 15.000 pages de procédure, et surtout essayer de comprendre ce qu'il s'est passé lors de cette nuit de décembre 2020.

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Vos réactions

Portrait de xfiles78
22/septembre/2025 - 08h09
Touché01 a écrit :

L'absence de corps n'a pas empêché de condamner seznec à perpétuité pour le meurtre de Quemeneur.

Les 20 ans sont possibles.

Malheureusement de toutes façons ce procès ne sert à rien car il y aura systématiquement appel du prévenu ou du parquet

L'essentiel est qu'il reste en taule.

Portrait de Touché01
22/septembre/2025 - 08h06

L'absence de corps n'a pas empêché de condamner seznec à perpétuité pour le meurtre de Quemeneur.

Les 20 ans sont possibles.

Malheureusement de toutes façons ce procès ne sert à rien car il y aura systématiquement appel du prévenu ou du parquet