
Le président français doit annoncer demain la reconnaissance d’un État de Palestine par la France. Ce dimanche soir, Emmanuel Macron prend la parole à plusieurs reprises. Sur X, par exemple, dans une vidéo mise en ligne il explique que la reconnaissance d'un État palestinien "est le début d'un chemin, c'est un parcours pour la paix".
Mais la libération des otages détenus par le Hamas est «une condition claire avant que nous ouvrions une ambassade», a déclaré le chef de l’État dans un entretien accordé au média américain CBS. Reconnaître l’État de Palestine, ce n’est pas faire le jeu du Hamas, a-t-il répondu à ceux, notamment aux États-Unis, qui lui reprochent sa décision.
«Je ne réponds pas aux attentes du Hamas. Le Hamas est tout simplement obsédé par la destruction d’Israël, mais je reconnais la légitimité de tant de Palestiniens qui veulent un État, qui sont un peuple. Ils veulent une nation, ils veulent un État, et nous ne devrions pas les pousser vers le Hamas.»
Emmanuel Macron a aussi réaffirmé son désaccord profond avec la politique militaire menée par Benyamin Netanyahou à Gaza. L’option qui consiste à tuer «le maximum de membres du Hamas» est une impasse, a-t-il défendu, «parce qu’ils ne font que recruter d’autres et d’autres».
Par ailleurs, avec cette stratégie, les Israéliens «tuent tellement de civils qu’ils détruisent leur propre réputation et leur crédibilité». Le chef de l’État s’est aussi félicité d’avoir obtenu de l’Autorité palestinienne une réforme.
«Nous avons obtenu une série d’engagements», a-t-il souligné : «La réforme ; l’élection d’un nouveau vice-président, une réforme du programme d’éducation, un programme de rémunération forcée, évidemment, aussi, avec le suivi d’une structure d’audit américaine
Vous m’interpellez sur la situation à Gaza : je vous réponds. pic.twitter.com/8Qtr5Exwd2
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) September 21, 2025
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Tu es un gros sac à merde !!!!
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