
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, s’est dit mercredi « très inquiet » de la présence de nombreux casseurs dans le cortège syndical à Paris, jeudi lors de la journée de grève.
Expliquant avoir des renseignements sur la volonté de plusieurs centaines voire milliers de radicaux de s’infiltrer dans le cortège syndical pour « en découdre et casser », le préfet appelle les commerçants « à fermer leurs boutiques » et les invite à mettre en place « des protections de leurs devantures ».
La manifestation intersyndicale doit s’élancer à 14 heures de la place de la Bastille, en passant par la place de la République jusqu’à celle de la Nation.
Dans un mail adressé aux commerçants situés sur le parcours de cette manifestation, mais aussi à ceux installés dans des zones pouvant constituer des cibles pour des groupuscules violents, la Préfecture de police formule une liste de recommandations allant de la fermeture, à la vigilance.
« Compte tenu des messages anti-consommation véhiculés et de la volonté de multiplier les actions coup de poing pour tenter de déborder les forces de sécurité, les artères commerçantes seront de nouveau plus spécifiquement surveillées pour parer à d’éventuelles dégradations », explique la PP.
« En amont du cortège de la manifestation intersyndicale, seront très probablement présents des profils à risque, susceptibles de s’organiser en « Black Bloc » désireux de commettre des exactions visant notamment des marqueurs du capitalisme, des symboles de l’autorité publique ou des établissements assimilés au gouvernement israélien », ajoute-t-elle.
D’ores et déjà, elle a annoncé que le marché du boulevard Richard Lenoir (entre Bastille et République) ne se tiendrait pas ce jeudi. Les commerçants du centre de Paris (les Halles, Champs-Élysées, place Vendôme, Faubourg-Saint-Honoré…) sont prévenus d’actions possibles et il leur est conseillé de relever leur niveau de protection.
Les autorités attendent entre 50 000 et 100 000 manifestants à Paris. 6 000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour assurer la sécurité dans la capitale où des actions de blocages d’axes de circulation (périphérique notamment) sont possibles et plusieurs autres manifestations sont annoncées tout au long de la journée.
Vos réactions
Traduction: les flics ont encore une fois l'ordre de laisser les gauchiasses se défouler sur le mobilier urbain.
Nicolas payera les dégats comme d'hab.
Pourquoi les organisateurs de ces manifestations ne sont-ils pas tenus responsables de ces débordements ? C'est à eux d'assurer la sécurité des commerces et véhicules des usagers qui sont sur le passage de leur manifestation ! Quand on organise quelque chose on fait attention à ne pas causer de dégâts à autrui...
Qu'on fasse payer les partis à l'origine de ça donc et lfi PS enfin bref la gauche quoi.
On s'étonne que les impôts soient si élevés en France mais avec des grèves hebdomadaires et des manifestations de plus en plus violentes. Je me demande comment ça se passe dans les autres pays.
On s'étonne que les impôts soient si élevés en France mais avec des grèves hebdomadaires et des manifestations de plus en plus violentes. Je me demande comment ça se passe dans les autres pays.
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