
Un spectaculaire braquage de superstar américaine en pleine Fashion Week de Paris, et neuf ans après, le verdict. La cour d’assises se prononce vendredi sur le sort des « papys braqueurs » accusés d’avoir séquestré, ligoté et dépouillé Kim Kardashian de 9 millions d’euros de bijoux dans sa chambre d’hôtel en 2016.
Les 10 accusés auront la parole une dernière fois dans la matinée, avant que la cour ne se retire pour délibérer. Le verdict est attendu dans la soirée.
Sont-ils tous coupables? Retourneront-ils en prison? Entre mercredi après-midi et jeudi soir, les avocats de la défense se sont succédé à la barre pour regarder les magistrats professionnels et surtout les jurés populaires dans les yeux, et tenter de les convaincre. D’abord d’oublier un instant le côté ultra-médiatique de ce procès.
« Je me suis demandée ce que ça vous avait fait d’apprendre que vous étiez tirés au sort pour l’affaire Kim Kardashian », leur a dit l’une d’eux. Et puis surtout, de leur éviter la prison. La grande majorité des accusés y est passée, pour quelques mois ou quelques années, après leur arrestation plusieurs semaines après cette nuit du 2 au 3 octobre 2016 quand des malfrats cagoulés et armés arrivés à vélo s’étaient introduits dans le discret hôtel de la reine des influenceuses.
L’accusation a requis mercredi 10 ans de prison contre quatre braqueurs présumés. Une peine qui selon l’avocate générale prend à la fois en compte la « gravité », la « violence » des faits, la « terreur » ressentie par les victimes mais aussi l’âge et l’état de santé de ces accusés. Il ne faut pas se fier aux « rides rassurantes » que l’on voit sur le banc des accusés, a déclaré Anne-Dominique Merville.
Au moment des faits, ce sont « des braqueurs chevronnés du grand banditisme » au casier judiciaire chargé, pas des « pieds nickelés ». « La réalité, c’est qu’ils ont monté un coup et qu’ils ont réussi ».
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