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Malgré les nombreuses campagnes mettant en doute la vaccination sur les réseaux sociaux, plus de 8 Français sur 10 y restent favorables, selon Santé publique France

Plus de 8 Français sur 10 déclarent être favorables à la vaccination en général, selon des données d'un baromètre de Santé publique France, qui montrent aussi la persistance d'inégalités socio-économiques et une adhésion déclinante chez les seniors. L'édition 2023 de ce dispositif d'enquêtes régulières auprès d'échantillons représentatifs de la population montre "une stabilisation de l'adhésion à la vaccination à un niveau élevé", note l'agence sanitaire à l'occasion de la Semaine européenne de la vaccination (27 avril-3 mai).

83,7% des personnes interrogées en France hexagonale déclarent être favorables à la vaccination en général, avec une tendance à la hausse de la proportion de personnes "très favorables" à la vaccination par rapport à 2022 (34,7% contre 30,9% en 2022), selon cette enquête menée de février à mai 2023 auprès de 2.741 personnes de 18 à 75 ans.

Comme les années précédentes, l'adhésion vaccinale reste moins élevée chez les personnes "disposant des diplômes ou des revenus les plus faibles", mais aussi chez celles disant vivre seules. Et cette adhésion à la vaccination a tendance à diminuer "chez les personnes âgées, en comparaison aux années précédentes", précise SPF.

Ces données doivent désormais permettre "d'orienter et de développer des actions visant à promouvoir la vaccination auprès des professionnels de santé et de la population", selon l'agence sanitaire.

Lors d'une conférence de presse lundi à l'occasion de la semaine européenne de la vaccination, le directeur général de la Santé, le Dr Grégory Emery, a insisté sur la nécessité de renforcer la promotion de la vaccination "dans une dynamique de lutte contre la désinformation en santé".

"Il y a des réticences et des questionnements légitimes, mais aussi de la désinformation contre laquelle nous devons lutter", a-t-il déclaré, au côté notamment des directrices générales de Santé publique France, le Dr Caroline Semaille, et de l'agence du médicament (ANSM), le Pr Catherine Paugam-Burtz. Cela devrait notamment se traduire par "des actions d'information et de communication" et par la création d'un observatoire national de lutte contre la désinformation, comme annoncé par le ministre chargé de la Santé Yannick Neuder mi-avril.

Le Dr Emery a ainsi appelé "tout le système de santé" à s'engager contre la désinformation, rappelant que c'est "notre devoir (...) de rétablir la confiance".

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Vos réactions

Portrait de Ste'ph
11/mai/2025 - 22h56
Zandor Zavost a écrit :

Les campagnes qui mettent en doute la vaccination n'existeraient pas si le système inspirait confiance.

Quand on entend soigner les gens la moindre des choses c'est d'inspirer confiance, sinon cela participe de l'effet nocebo.

Bref, le manque de transparence, le manque de protections juridiques des populations, la corruptions et les multiples condamnations de Big pharma rendent ce système impropre à soigner.

le gars recréer un compte pour reposter sa propagande...

Portrait de Ste'ph
11/mai/2025 - 09h57
Sandor Savost a écrit :

Condamnations récentes (2020-2025) en France: Septembre 2024, France : 8M€ d'amendes pour Biogaran, Sanofi, Viatris et 8 autres pour stocks insuffisants de médicaments (ANSM). Mai 2025, Hawaï : Sanofi et Bristol Myers Squibb, 692M€ pour omission sur l'efficacité de Plavix. Septembre 2020, France : Novartis, Roche, Genentech, 444M€ pour pratiques anticoncurrentielles sur Lucentis (Autorité de la concurrence). Mars 2021, France : Servier, 2,7M€ et 200M€ de dommages pour le scandale Mediator (tromperie, homicides involontaires).

Condamnations récentes des entreprises pharmaceutiques aux États-Unis (2020-2025) : 2024, opioid crisis : Purdue Pharma, 5,5Mds$ (amende criminelle et confiscation) pour fraude et pots-de-vin. 2021, Hawaï : Bristol Myers Squibb et Sanofi, 834M$ pour tromperie sur l'efficacité de Plavix pour les Asiatiques et Polynésiens. 2020, pharmacies de compounding : 500 000$ pour fraude au False Claims Act (pots-de-vin, non-respect des copaiements)

Pot-de-vin, Lobbyisme et corruption, ça n'inspire pas confiance, et celui qui n'inspire pas confiance ne devrait pas être autorisé à soigner.

La crise des opioïdes aux USA a fait des CENTAINES DE MILLIERS DE MORTS ces 10 dernières années et continue de faire des dizaines de milliers de morts chaque année. C'est une extermination.

 

Ok Jean Michel Pavé, tu as trouvé des exemples tu as gagné une vignette. Ca n'est pas lié aux vaccins, le sujet de base. Les opioïdes, je ne vois pas pourquoi ce serait la faute des société pharmaceutique, leur utilisation normale est ok, c'est leur usage en dehors qui pose problème, ce n'est pas de la responsabilité du fabricant, il y a eu des pub pour inciter les gens a prendre de la morphine?

Portrait de Ste'ph
11/mai/2025 - 08h50
Sandor Savost a écrit :

Les campagnes qui mettent en doute la vaccination n'existeraient pas si le système inspirait confiance.

Quand on entend soigner les gens la moindre des choses c'est d'inspirer confiance, sinon cela participe de l'effet nocebo.

Bref, le manque de transparence, le manque de protections juridiques des populations, la corruptions et les multiples condamnations de Big pharma rendent ce système impropre à soigner.

Tous vos arguments viennent justement de campagnes d'intox. Alors oui, certaines société de pharmaceutique ont eux des sales affaires, comme de nombreuses sociétés dans tous les domaines. Mais ça date de quand? Celui qui a posé les bases que les vaccins sont nocif est Andrew Wakefield. Il a émis un lien fallacieux entre le vaccin ROR et l'autisme, il a été radié pour cela.