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Le tribunal correctionnel de Paris juge l’ancien ministre socialiste Bruno Le Roux, notamment pour l'emploi présumé fictif de ses deux filles quand il été député - Une affaire révélée par "Quotidien" sur TMC

Le tribunal correctionnel de Paris jugee l’ancien ministre socialiste Bruno Le Roux, notamment pour l'emploi présumé fictif de ses deux filles comme collaboratrices quand il était député, une affaire qui l'avait contraint à quitter de façon précipitée le ministère de l'Intérieur.

Bruno Le Roux comparaît aussi pour des soupçons de détournement de son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM). Le parquet national financier (PNF) avait ouvert, en 2017, une enquête préliminaire sur l'emploi de ses deux filles comme collaboratrices parlementaires entre 2009 et 2017 lorsqu'il était député de Seine-Saint-Denis, des faits qui avaient été révélés par «Quotidien» sur TMC.

L'émission avait découvert que ses deux filles avaient cumulé respectivement 14 et 10 CDD pendant cette période où elles étaient lycéennes puis étudiantes. Le PNF a calculé que le montant total de ces contrats s'élevait à un peu plus de 64.000 euros. En préambule, l'ancien homme politique, qui dirige désormais une société de conseil, s'est dit «soulagé, parce que huit ans et sept mois, c'est long avant de pouvoir venir s'expliquer».

L'affaire, qui avait éclaté à la même période que le scandale de l'emploi fictif de Penelope Fillon, l'avait contraint à démissionner de son poste de ministre de l'Intérieur, environ quatre mois après sa nomination et à moins d'un mois de l'élection présidentielle.

À la barre, l'ex-élu, 60 ans, a expliqué avoir embauché ses filles comme collaboratrices parlementaires à une période «tendue», correspondant à son divorce avec leur mère, au cours de laquelle les relations étaient distantes.

L'idée était «de leur dire “Vous allez travailler avec moi, vous verrez ce que je fais, vous pourrez connaître ceux avec qui je travaille, et accessoirement on se verra”», a-t-il développé. Tri, archivage, constitution de dossiers, préparation des vœux... «Il y a toujours quelque chose à faire dans un cabinet parlementaire», a-t-il justifié.

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Vos réactions

Portrait de Jean-Baptiste Zorg
13/novembre/2025 - 16h50

Il doit rendre l'argent.

Portrait de stylo07
13/novembre/2025 - 08h37

C'était de l'argent facile pour ses filles .....

Comment faire confiance à ces politiques  ..... et il était député !!!!!!!!!!!!!