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Dix mois après avoir vu son examen interrompu par la dissolution, le texte sur la fin de vie fait son retour à l'Assemblée nationale, scindé en deux propositions de loi

Dix mois après avoir vu son examen interrompu par la dissolution, le texte sur la fin de vie fait son retour à l'Assemblée nationale, scindé en deux propositions de loi, portant l'une sur les soins palliatifs, et l'autre sur "l'aide à mourir".

Les députés ont entammé à 9h30 en commission des Affaires sociales l'examen des deux textes, portés respectivement par Annie Vidal (Renaissance) et Olivier Falorni (MoDem), en commençant par l'audition des ministres compétents, Catherine Vautrin et Yannick Neuder.

Le Premier ministre François Bayrou a souhaité cette scission, afin de permettre à tous de "pouvoir voter sur chacun de ces deux textes différemment". Si la proposition de loi sur les soins palliatifs, globalement consensuelle, devrait être adoptée sans difficulté, la seconde, qui légalise le suicide assisté - et, dans certains cas, l'euthanasie - avec de strictes conditions et sans employer ces termes, devrait donner lieu à d'intenses controverses. "Notre responsabilité est grande.

Répondre aux souffrances sans brusquer les consciences", avait souligné en mai la ministre de la Santé Catherine Vautrin, défendant la nécessité de conserver dans le texte le bon "équilibre" sur un sujet complexe, qui touche à l'intime et transcende les clivages politiques.

Les deux propositions de loi sont un quasi copié-collé du projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie, défendu au printemps par Catherine Vautrin, dans l'état où il se trouvait au moment de la dissolution.

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