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La proposition de loi sur la fin de vie sera de nouveau débattue en février prochain à l’Assemblée nationale, annonce le ministre des Relations avec le Parlement Laurent Panifous

La proposition de loi sur la fin de vie sera de nouveau débattue « en février » à l’Assemblée nationale, a annoncé mardi sur X le ministre des Relations avec le Parlement Laurent Panifous.

Le texte, qui avait été adopté en première lecture à l’Assemblée en mai, devra auparavant être discuté au Sénat, où la date d’examen n’a pas encore été officiellement entérinée. Plusieurs sources parlementaires évoquaient ces derniers jours l’hypothèse d’un examen à la chambre haute en janvier.

Deux propositions de loi sont en réalité concernées. Une première consensuelle sur les soins palliatifs, et une autre, nettement plus sensible, sur la création d’une aide à mourir.

Leur cheminement parlementaire a été perturbé par la crise politique, mais les débats devront être tranchés « avant l’élection présidentielle de 2027 », a déclaré mi-octobre la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon.

Le Sénat avait initialement prévu deux semaines d’examen de ces textes à partir du 7 octobre, mais la chute du gouvernement de François Bayrou avait causé un premier report.

Une discussion à partir du 20 octobre avait ensuite été envisagée, mais là encore, cette date n’a pu être tenue en raison de la démission de Sébastien Lecornu, finalement renommé Premier ministre ensuite.

Deux semaines sont réservées au gouvernement en janvier au Sénat, qui pourraient accueillir l’examen de ces textes. La chambre haute, qui penche à droite, pourrait vouloir modifier le texte sur la fin de vie.

 

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Vos réactions

Portrait de micpec
28/octobre/2025 - 12h02

Que cette loi qui traine, traine, traine, passe enfin pour que ceux qui souffre trop puisse choisir leur départ.

L'immobilisme des politiciens, de droite comme de gauche, comme des extrêmes est lassant sur ce sujet où 80% des français sont d'accord pour qu'elle soit enfin créée !

Que l'on mette fin à la "sédation" qui est une véritable torture quand on l'a voit appliqué à une personne et que l'on vous dit "parfois il y a une remontée à la conscience, on rajoute du produit.

L'horreur totale pour ce corps qui doit un instant s'apercevoir, ressentir la privation de nourriture et de boisson.

Alors loi sur son choix de fin : oui !

Portrait de Touché01
28/octobre/2025 - 11h45

Une loi sans intérêt car trop timide.

Les français continueront d'aller à l'étranger pour mourir dans les pays où c'est autorisé et où ce qui dit le patient de sa souffrance fait loi !