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Le président algérien a estimé samedi soir que dans la grave crise actuelle entre son pays et la France, «l'unique point de repère» pour régler les différends, c'est Emmanuel Macron

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a estimé samedi soir que dans la grave crise actuelle entre son pays et la France, l'ancienne puissance coloniale, «l'unique point de repère» pour régler les différends, c'est son homologue Emmanuel Macron. «Pour ne pas tomber dans le brouhaha ni le capharnaüm politique là-bas (en France), je dirais seulement trois mots: nous, on garde comme point de repère et unique point de repère le président Macron», a déclaré le président algérien, lors d'une interview avec un groupe de journalistes de médias publics, retransmise par la télévision algérienne.

À ses yeux, il y a eu «un moment d'incompréhension, mais il reste le président français et tous les problèmes doivent se régler avec lui ou avec la personne qu'il délègue, à savoir les ministres des Affaires étrangères entre eux».

M. Tebboune a estimé que le contentieux actuel a été «créé de toutes pièces», sans préciser par qui, mais désormais «il est entre de bonnes mains», citant notamment le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, «qui a toute ma confiance».

Plusieurs communiqués de son ministère ont décrit l'Algérie comme victime d'une cabale de «l'extrême droite française revancharde et haineuse». On est face à «deux États indépendants, une puissance européenne et une puissance africaine, et on a deux présidents qui travaillent ensemble, tout le reste ne nous concerne pas», a ajouté M. Tebboune.

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Vos réactions

Portrait de soly
23/mars/2025 - 12h01

C'est une provocation de plus du président algérien. En parlant de Macron comme unique repère, il se fout de nous. Il a bien compris que Macron est un minable. 

Portrait de MICMAH458
23/mars/2025 - 13h20

Comme quoi, un président de 80 ans n'a plus tout à fait la lucidité nécessaire pour estimer les situations, parce que s'il compte sur macron pour arranger le conflit entre la France et l'Algérie, le pauvre il n'est pas sorti de l'auberge.  A moins qu'au contraire il soit particulièrement rusé, et qu'il se dit que macron a tellement peur de trancher dans le vif (pour ne pas froisser l'importante population algérienne sur le sol français), que c'est l'Algérie qui va dicter ses conditions.  De toute façon, les préoccupations de macron sont pour le moment tournées vers la Russie et la guerre qu'il s'apprête à faire, alors vous pensez bien que les petits désaccords avec l'Algérie ne sont pas assez importants pour qu'il y prenne attention.