Refus de reprendre les OQTF : Bruno Retailleau hausse le ton et va sanctionner 80 responsables algériens qui ont l'habitude de venir en France (Paris Match)

Ce matin, jeanmarcmorandini.com vous racontait l'histoire de ce ressortissant algérien, signalé comme islamiste radicalisé, qui a été expulsé par la Police aux frontières française vers l’Algérie. Mais les autorités algériennes ont refusé son admission selon les informations révélées par nos confrères du Journal du Dimanche.

L’individu a été placé en centre de rétention dans l’Hexagone. L'incident s'est déroulé le 17 juillet, à six heures du matin, quand des policiers de l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim) et de la Police aux frontières sont intervenus au domicile d’un Algérien signalé comme potentiellement dangereux pour ses accointances avec l’islam radical.

Face à cette situation qui se renouvelle jour après jour, le Ministre de l'Intérieur a décidé de hausser le ton, comme le révèlent cet après-midi nos confrères de Paris Match.

Concrètement, explique le site internet du magazine, plusieurs membres de la nomenklatura algérienne, autrement des responsables politiques, des figures économiques ou des militaires influentes sont visés par ces mesures.

En clair ces personnalités ne bénéficieront plus des facilités diplomatiques dont ils jouissaient pour se rendre en France, s’y établir ou simplement y circuler ou se faire soigner.

« Cela concerne, pour l’heure, 44 personnalités, nous affirme un proche du dossier. Et ce chiffre devrait grimper à 80 d’ici la fin de la journée. »

Toujours selon Paris Match, qui cite l'entourage du Ministre de l'Intérieur, "ce n’est que le début. Nous pouvons aller plus loin. Le stade ultime étant la remise en cause des accords de 1968."

Ces accords souvent cités offrent un statut migratoire dérogatoire aux ressortissants algériens, facilitant leur séjour, leur regroupement familial ou encore l’accès aux prestations sociales.