18/03 12:13

Evacuation de la Gaité Lyrique: 46 personnes ont été interpellées ce matin, dont une personne pour "outrage et rébellion", annonce le préfet de police de Paris

12h11: 46 personnes ont été interpellées, dont une pour "outrage et rébellion", après l'évacuation ce matin de la Gaîté Lyrique, annonce le préfet de police de Paris

10h10: Le point sur ce que l'on sait ce matin

Les forces de l’ordre ont procédé mardi matin à l’évacuation sous tension de la Gaîté Lyrique, lieu culturel de Paris qui était occupé depuis plus de trois mois par des centaines de jeunes migrants, selon des journalistes de l’AFP sur place.

Vers 06H00 (05H00 GMT), des membres des forces de l’ordre ont forcé les cordons formés devant le théâtre par plusieurs dizaines de militants soutenant l’occupation, dans un climat houleux, avant d’entrer à l’intérieur de l’édifice.

La députée de gauche radicale Danielle Simonnet, présente sur place, a dénoncé auprès de l’AFP une « intervention extrêmement violente ». Les forces de l’ordre ont « frappé » à coups de matraque, alors que les « jeunes étaient en train de ranger leurs sacs » et que les manifestants étaient « très pacifiques », a-t-elle déploré.

Le préfet de police de Paris avait pris lundi un arrêté ordonnant l’évacuation rapide de ce lieu occupé depuis le 10 février par de jeunes migrants venus notamment d’Afrique subsaharienne - jusqu’à 450 environ - demandant à être hébergés et affirmant être des mineurs devant être reconnus comme tels.

Le préfet a invoqué un « trouble à l’ordre public » pour justifier l’évacuation. Il a promis que des solutions d’hébergement seraient proposées aux jeunes migrants et que leur situation administrative serait examinée.

« Nous on tue pas, on vole pas. On est venus pour s’intégrer », a témoigné auprès de l’AFP Adama, se présentant comme un Ivoirien de 15 ans et qui ne pouvait rallier son établissement scolaire ce mardi.

09h11: La Gaîté Lyrique avait annulé sa programmation culturelle depuis le 17 décembre, se disant compréhensive et dénonçant « à la fois l’occupation et l’inaction des autorités ». Une banderole, accrochée par les salariés, ornait toujours mardi la façade: « Gaîté Lyrique occupée. 400 vies en danger, 80 emplois menacés ».

Depuis le début, la mairie et l’Etat se sont renvoyé la balle. Saisi par la ville de Paris, propriétaire de la salle de spectacles, le juge des référés du tribunal administratif avait ordonné le 13 février l’évacuation dans un délai d’un mois.

Mais la mairie a indiqué qu’elle ne ferait pas appel à la force publique, affirmant avoir lancé cette procédure pour forcer l’État, compétent en matière d’hébergement d’urgence, à « prendre ses responsabilités ».

L’occupation de la Gaîté Lyrique était devenue emblématique des tensions sur la question migratoire entre militants de gauche radicale, soutenant les exilés, et une extrême droite hostile à leur accueil en France.

Le 28 février, le milliardaire et puissant allié de Donald Trump, Elon Musk, avait relayé sur X un article du journal britannique Daily Mail sur la situation du théâtre parisien, fustigeant une « empathie suicidaire » menaçant selon lui la « civilisation ».

08h54: Au moins un blessé parmi les manifestants qui se sont opposés aux forces de l'ordre lors de l'évacuation (BFM TV)  - Lorsque l'évacuation a commencé, les forces de l'ordre sont allées au contact et se sont retrouvées entourées par les manifestants occasionnant des heurts. Après l'usage de lacrymogène, les manifestants ont reculé de l'autre côté de la rue quelques minutes puis sont revenus devant les policiers. Un jeune homme a été blessé selon les journalistes de BFMTV présents sur place.

07h05: La députée de gauche Danielle Simonnet, présente sur place, a dénoncé auprès de l’AFP une «intervention extrêmement violente». Les forces de l’ordre «tapent» et «frappent» à «coups de matraque», et ce «alors que des jeunes étaient en train de ranger leur sac», a-t-elle déploré

06h23: Les forces de l'ordre font usage de lacrymogènes pour évacuer les manifestants d'extrême gauche qui tentent de bloquer leur intervention

 

06h06 : La police débute son intervention pour évacuer la Gaieté alors qu'environ 400 personnes sont présentes et tentent de bloquer l'intervention de la police. Des policiers et des gendarmes ont repoussé peu avant 6 heures un cordon formé devant le théâtre par des militants soutenant l'occupation.

La préfecture de police avait annoncé lundi l'évacuation imminente de ce lieu occupé depuis le 10 décembre par de jeunes migrants - jusqu'à 450 environ - demandant à être hébergés.

Les camions de police sont arrivés sur place peu après 5 heures du matin et se sont mis en place.

05h01: Le "Collectif des jeunes du parc de Belleville" indique au Figaro: "Nous nous retrouvons coincés entre la menace d’être expulsés par la police, le harcèlement quotidien de journalistes d’extrême droite et l’incertitude de où nous allons dormir ce soir. Nous serons près de 500 jeunes à être remis à la rue cette nuit. La honte !".

Avant d'accuser la mairie de Paris de "complice" de cette "expulsion sans solution" de la part, selon ses termes, d’un "État raciste" . Avant de reprochre à la mairie de la capitale son "silence alors que l’heure est plus grave que jamais". "En assumera-t-elle les conséquences ? Nous connaissons la police, celle qui nous harcèle sur nos campements, nous frappe dans le métro, nous humilie dans les commissariats : c’est cette police raciste qui sera envoyée pour nous expulser demain matin", fustige le collectif avant de conclure: "Nous sommes en danger!". 17h00 : Le point complet sur la situation -

Le préfet de Police Laurent Nuñez a ordonné l’expulsion des migrants qui occupaient depuis trois mois la Gaîté Lyrique, dans le 3e arrondissement de Paris. Le lieu avait été contraint de fermer ses portes en décembre 2024 alors que 250 mineurs isolés du collectif des jeunes du parc de Belleville s’y étaient installés.

Aujourd’hui, ils seraient « plus de 400 », selon la préfecture de Police. Selon l’arrêté, mis en ligne ce lundi après-midi, ils ont jusqu’au mardi 18 mars 2025 pour quitter les lieux. Selon le préfet de Police, « il existe un risque d’altercation grave lié à la cohabitation de plusieurs centaines d’individus dans un espace clos ».

Dernièrement, deux plaintes ont été déposées.

Il estime également que l’occupation engendre « un risque sanitaire lié à la promiscuité et un risque de troubles à l’ordre public ». Il précise qu’une « solution d’hébergement en SAS d’accueil » sera proposée « notamment aux plus vulnérables ».

En réponse, un appel à manifester a été lancé pour ce lundi 18 heures par le collectif d’occupants.

« Nos demandes n’ont encore pas été écoutées et après des semaines d’occupation, tout ce que l’État nous propose ce sont des places temporaires et en région. La solution n’est pas de nous déplacer ailleurs », répond-il dans un communiqué. Sans départ volontaire de leur part, la police pourrait intervenir ce mardi 18 mars.

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Vos réactions

Portrait de bergil
18/mars/2025 - 16h29
MICMAH458 a écrit :

Les flics doivent ramasser tous ceux qui sont sur place (les squatteurs migrants, les manifestants, les élus gauchistes avec leur écharpe, toujours là quand il y a des caméras et des micros pour crier leur indignation, mais qui tout de suite après retournent dans leurs bureaux feutrés) et ensuite et dans le calme, faire le tri au commissariat.  Avec bien sûr les amendes qui sont prévues en cas de trouble à l'ordre public.

... et surtout dissolution et suppression des subventions à ces associations " d'aide " qui ne sont que des complices aux passeurs !

Portrait de MICMAH458
18/mars/2025 - 13h08

Les flics doivent ramasser tous ceux qui sont sur place (les squatteurs migrants, les manifestants, les élus gauchistes avec leur écharpe, toujours là quand il y a des caméras et des micros pour crier leur indignation, mais qui tout de suite après retournent dans leurs bureaux feutrés) et ensuite et dans le calme, faire le tri au commissariat.  Avec bien sûr les amendes qui sont prévues en cas de trouble à l'ordre public.

Portrait de djelloul
18/mars/2025 - 11h02

vers 6hoo (5 hoo gmt) Quelle precision mr le journaliste   Les plus de 400 jeunes La, y a pas eu comptage ...Ca peut etre 499 ???????????????

Portrait de Yeto
18/mars/2025 - 07h58
Jeje82000 a écrit :

prenez les chez vous LFI au lieu de faire les malin ,je mettrai des amendes a tous ces pseudo rebel quelle honte

Vous m'avez devancé... j'allais aussi demander à tous ces extrême gauchistes de prendre chacun un jeune chez lui... on verrait ainsi la vérité de leur combat...

Mais là, il ne faut pas trop rêver... 

Portrait de Jeje82000
18/mars/2025 - 07h26 - depuis l'application mobile

prenez les chez vous LFI au lieu de faire les malin ,je mettrai des amendes a tous ces pseudo rebel quelle honte

Portrait de Alvarez59
18/mars/2025 - 06h32 - depuis l'application mobile

Je propose aux manifestants de LFI de bien vouloir héberger les migrants chez eux. Sont-ils d'accord ? Là est la question !