
Ce sont des révélations faites ce matin par Europe 1. En pleine polémique autour du député La France insoumise Andy Kerbrat, arrêté en flagrant délit d'achat de stupéfiants, la radio indique que le médecin de l'Assemblée nationale suivrait plusieurs députés pour toxicomanie.
Interrogés par Europe 1, plusieurs députés rencontrés sont favorables à ce qu'il y ait des tests anti-drogue à l'Assemblée. "Je suis favorable à la loi telle qu'elle doit être appliquée. Il faut qu'il y ait des tests partout", déclare Eric Ciotti. Laurent Jacobelli, du RN, précise qu'il n'a "aucun problème" à ce que ces tests soient effectués.
En revanche, Danièle Obono de LFI refuse ces tests. "On pourrait faire des tests anti-drogue dans les médias. On pourrait aussi le faire à l'école. En fait, ce n'est pas la logique du fonctionnement de notre société", déclare l'élue.
Andy Kerbrat, 34 ans, a expliqué sur le réseau social X avoir été contrôlé le 17 octobre « en possession de stupéfiants ». Il a assuré qu’il allait suivre un « protocole de soins » pour « reprendre (son) activité parlementaire ».
« Il n’est pas tolérable de voir un député de la République acheter des drogues de synthèse à un dealer de rue. Un député a un devoir d’exemplarité. Andy Kerbrat doit tirer les conséquences de ses actes », a réagi le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR, droite) sur X.
Vos réactions
Les politiques devraient le savoir, pour éradiquer le trafic de drogue c'est simple, il suffit de réduire la demande en sanctionnant durement (et surtout financièrement) les consommateurs.
Zéro tolérance pour un consommateur pris en flagrant délit d'acheter de la drogue, application des peines maximum, et au bout d'un certain temps, entre le manque de demande et l'auto-élimination par meurtre des dealers prêt à tous pour conserver leur part de marché, le report des pays producteurs vers des marchés plus ouverts, la délinquance liée à la drogue diminuera.
Les politiques répressives menées depuis des décennies sont un échec cuisant parce qu'elles ne traitent pas les causes de la consommation de drogues et criminalisent le consommateur au lieu de le considérer comme malade. En dépénalisant l'achat, la détention et l'usage des stupéfiants, le Portugal a réorienté les moyens dévolus à la répression vers la prise en charge médicale des addictions avec des résultats étonnants : en une quinzaine d'années, le nombre de consommateurs d'héroïne a été divisé par deux et le taux de décès lié à la drogue a chuté, devenant cinq fois plus faible que la moyenne européenne.
Les politiques devraient le savoir, pour éradiquer le trafic de drogue c'est simple, il suffit de réduire la demande en sanctionnant durement (et surtout financièrement) les consommateurs.
Zéro tolérance pour un consommateur pris en flagrant délit d'acheter de la drogue, application des peines maximum, et au bout d'un certain temps, entre le manque de demande et l'auto-élimination par meurtre des dealers prêt à tous pour conserver leur part de marché, le report des pays producteurs vers des marchés plus ouverts, la délinquance liée à la drogue diminuera.
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