EXCLU - Une mère de famille qui réfléchit à changer sa fille de lycée après une manif pro-palestinienne témoigne dans "Morandini Live": "J’ai eu un sentiment de peur, d’inquiétude et de colère" - Regardez

Ce matin, dans "Morandini Live" sur CNews, Jean-Marc Morandini a montré aux téléspectateurs une photo prise dans un lycée et publiée par une mère de famille sur les réseaux sociaux. Sa fille est élève en seconde dans le lycée en question où il y a eu une manifestation pro-palestinienne.

Bérangère, la mère, était en exclusivité dans "Morandini Live". "En tant que mère de famille, je suis en colère car nos enfants dans les établissements publics ont des blocus chaque année pour les retraites, pour le climat, pour la Palestine... Pendant ce temps, les enfants scolarisés dans le privé avancent dans leurs cours", a-t-elle débuté.

Et de poursuivre : "Je trouve qu'à 15 ans nos enfants n'ont pas à aller à l'école en tant que militant pro-palestinien, pro-israélien, pro-ukrainien, pro-russe, en tant que juif, en tant que musulman, en tant que catholique, en tant qu'athée... Ils vont à l'école en tant qu'élèves".

"Le mélange de tout cela m'a fait dire où est-ce que je mets mes enfants ? J'ai eu un réflexe de peur, d’inquiétude et de colère. Suite à mon message sur X, j'ai eu beaucoup de messages de soutien mais aussi des insultes. Ces insultes sont révélatrices. Quand vous avez une vision qui n'est pas celle dont on attend, vous êtes immédiatement insulté et menacé", a indiqué cette mère.

"Aujourd'hui, la société est hyper fragilisée, elle est scindée. Je trouve qu'on ne peut pas encore plus scinder en demandant à nos enfants de prendre partie dans un conflit que personne n'a pu régler depuis cent ans. Ce ne sont pas des gamins de 15 ans qui vont le régler", a indiqué Bérangère.

Et d'ajouter : "Si mes enfants étaient juifs, comment ils se sentiraient dans ce lycée ? Est-ce qu'ils se sentiraient en sécurité ?". "Ca m'a fait de la peine pour ces gamins qui, pour moi, sacrifient un peu de leur avenir. Ca me fait de la peine pour les enfants juifs qui ne se sentent pas en sécurité", a-t-elle déclaré.

A la question de savoir si elle va changer sa fille d'établissement scolaire, la mère de famille répond : "A réfléchir et à voir avec elle. C'est vrai que cette photo m'a fait peur en tant que mère".

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