
La justice administrative a décidé d'autoriser une conférence avec la militante franco-palestinienne Rima Hassan à l'université Paris-Dauphine que la direction de l'établissement avait initialement interdite, selon une ordonnance rendue publique samedi. «Il y a lieu de suspendre l'exécution de la décision du 22 avril 2024 et d'enjoindre à l'université Paris Dauphine de mettre fin à l'atteinte à la liberté de réunion (...) en permettant au Comité Palestine Dauphine d'organiser la conférence projetée, soit à la date et dans les conditions initialement prévues, soit à une date et dans les conditions déterminées entre les parties», détaille cette décision du tribunal administratif de Paris saisi par deux syndicats de l'enseignement supérieur, Sud-Éducation et la Ferc-CGT.
La réunion intitulée «Agir face à la menace de génocide à Gaza» était initialement prévue lundi 6 mai.
Organisée par le Comité Palestine Dauphine, elle devait notamment accueillir Rima Hassan, candidate aux européennes sur la liste LFI, qui s'était émue sur les réseaux sociaux de cette interdiction. «@Paris_Dauphine à bientôt», a écrit samedi Rima Hassan sur X dans un message accompagné notamment du drapeau palestinien
. La direction de Paris-Dauphine, établissement parisien réputé notamment pour son enseignement en management, finance ou économie, avait fait valoir le «risque de troubles à l'ordre public» et la nécessité de «garantir la sécurité de toutes et de tous» pour interdire cette conférence.
Elle avait en outre invoqué que le thème de la réunion excéderait «les missions de l'établissement ou serait de nature à remettre en cause sa neutralité».
Le mouvement étudiant en faveur de la cause palestinienne enflamme le débat public bien qu'il soit essentiellement circonscrit à ce stade à Sciences Po Paris et à des instituts d'études politiques en province. Plusieurs de ces établissements ont fait l'objet de blocages ou de perturbations très médiatisés ces derniers jours.
La ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau a demandé jeudi aux présidents d'universités de veiller au «maintien de l'ordre» public sur leur campus. Elle a demandé en outre de «garantir» la «pluralité des expressions» au sein des universités.
Vos réactions
La belle justice française soutien de l'islamo-gauchisme ! Mais ce n'est plus nouveau, la justice française est gangrénée et cela participe à son rejet de plus en grand.
Elle n'est pas du tout Franco-Palestiniene, mais "éventuellement" Franco-Syriene. Elle est née en Syrie et a vécu à Niort depuis l'âge de 10 ans.
la justice?
Et c'est normal, elle a le droit de s'exprimer face aux insultes dont elle est victime.
La preuve ici-même, elle se fait insulter de "salope" par Berger Blanc dès le 4ème com de ce fil de commentaires.
L'insulter NON mais la liberté d'expression s'arrête quand on commence à faire l'apologie d'un extremisme. Et cette dame, a franchie la ligne rouge à plusieurs reprises.
Pour celles et ceux qui avaient des doutes que la justice n'avait pas basculé du côté obscure...
la France n’a rien à voir avec cette guerre. Donc si les militants veulent agir, il faut aller sur le terrain
les français n’ont pas à se sentir pris entre 2 feux. nous avons déjà beaucoup de choses à régler
A quoi servent les décisions de la direction de l'université, à part gérer le quotidien, la preuve tout passe au-dessus de leurs têtes, qu'ils ont peut-être bien pleines mais qui ne servent à rien.
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