
12h53: Le point sur les déclarations du Premier ministre Gabriel Attal
Pour son centième jour à la tête du gouvernement, le Premier ministre français Gabriel Attal a appelé jeudi à un "vrai sursaut d'autorité", visant en particulier "l'addiction à la violence" d'une partie de la jeunesse. Pour ce "discours sur l'autorité au cœur de la République", M. Attal avait choisi Viry-Châtillon, dans la banlieue sud de Paris, une ville marquée par la mort d'un adolescent de 15 ans, passé à tabac près de son collège.
M. Attal a sonné la "mobilisation générale de la nation pour renouer avec ses adolescents" et "juguler la violence", se donnant huit semaines pour faire aboutir un "travail collectif" sur ce sujet. "Il y a deux fois plus d'adolescents impliqués pour coups et blessures, quatre fois plus pour trafic de drogue, et sept fois plus dans les vols avec armes que dans la population générale", a énuméré le Premier ministre.
Parmi les dispositions annoncées, davantage de temps passé au collège, des élèves perturbateurs qui seront "sanctionnés" dans l'obtention de leurs diplômes, ou encore l'élaboration de mesures pour réguler la dépendance aux écrans.
Un peu plus de trois mois après sa nomination, l'ancien ministre de l'Éducation entend s'inscrire dans le droit fil de sa déclaration de politique générale. Il était alors revenu sur les émeutes urbaines qui avaient embrasé le pays au début de l'été 2023 après la mort d'un jeune homme, tué par un policier en région parisienne lors d'un contrôle routier.
Alors que « les violences de juillet dernier ont profondément marqué notre pays », avec parmi les émeutiers « des jeunes, très jeunes parfois, qui semblaient avoir déjà coupé les ponts avec notre société », « nous devons faire respecter l'autorité partout : dans les classes, dans les familles, dans les rues », expliquait-il le 30 janvier devant l'Assemblée nationale. Avant de lancer son mot d'ordre « tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies, tu défies l'autorité, on t'apprend à la respecter ».
En Conseil des ministres mercredi, Emmanuel Macron a demandé à son gouvernement de se lancer dans une grande concertation pour trouver des solutions au « surgissement de l'ultraviolence », en particulier parmi les plus jeunes. Charge au Premier ministre de lancer cette concertation, avec les groupes parlementaires et différents acteurs, avec l'objectif d'aboutir à un projet de loi avant l'été.
11h29: Le Premier ministre Gabriel Attal s'exprime depuis Viry-Châtillon
"Notre pays reste rassemblé derrière des valeurs qui tiennent en des mots simples : le civisme, la règle commune, les droits et devoirs", "Mais l'autorité et la règle commune sont trop souvent défiées par certains jeunes", a déclaré Gabriel Attal.
"Je pense à Shemseddine, je pense à son destin brisé. "Je pense à sa famille, à ses amis, à ses camarades de classe".
Le Premier ministre a indiqué qu’on "fait rarement grève contre l'incivilité, on ne fait pas de mouvement social contre la violence, et pourtant les Français ne supportent plus qu'on puisse s'affranchir de la règle commune".
"Une partie de nos adolescents glisse lentement vers une forme de violence déchaînée", a indiqué Gabriel Attal qui appelle à "un vrai sursaut d'autorité". "Je donne huit semaines à ce travail collectif [une concertation sur la violence des adolescents, ndlr] pour aboutir, avec un point d’étape central dans quatre semaines"
"Nous devons accompagner, aider les parents. Pour beaucoup d'entre eux, la situation est difficile, voire insurmontable. Ces mères seules nous allons les aider". "Avant qu’un jeune ne tombe dans la délinquance, quand on s’aperçoit qu’il commence à avoir de mauvaises fréquentations, à traîner dans la rue", le Premier ministre indique que les parents se verront proposer "que leur enfant soit envoyé en internat, loin de son quartier et de ceux qui le poussaient à plonger".
Gabriel Attal souhaite "réprimer plus largement et plus sévèrement les manquements des parents à leurs obligations" et "que les parents défaillants puissent faire l’objet de travaux d’intérêt général"
Gabriel Attal veut instaurer des "commissions éducatives dès l’école primaire, avec des peines adaptées", à la rentrée prochaine. Les élèves perturbateurs seront "sanctionnés" dans l'obtention de leurs diplômes.
11h08: Un peu plus de trois mois après sa nomination, l’ancien ministre de l’Éducation entend s’inscrire dans le droit fil de sa déclaration de politique générale. Il était alors revenu sur les émeutes urbaines qui avaient embrasé le pays au début de l’été 2023 après la mort d’un jeune homme, tué par un policier en région parisienne lors d’un contrôle routier.
Alors que « les violences de juillet dernier ont profondément marqué notre pays », avec parmi les émeutiers « des jeunes, très jeunes parfois, qui semblaient avoir déjà coupé les ponts avec notre société », « nous devons faire respecter l’autorité partout: dans les classes, dans les familles, dans les rues », expliquait-il le 30 janvier devant l’Assemblée nationale.
Avant de lancer son mot d’ordre « tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies, tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter ». En Conseil des ministres mercredi, Emmanuel Macron a demandé à son gouvernement de se lancer dans une grande concertation pour trouver des solutions au « surgissement de l’ultraviolence », en particulier parmi les plus jeunes. Charge au Premier ministre de lancer cette concertation, avec les groupes parlementaires et différents acteurs, avec l’objectif d’aboutir à un projet de loi avant l’été.
10h30: Pour son centième jour à Matignon, le Premier ministre Gabriel Attal prononcera un « discours sur l’autorité au coeur de la République » jeudi à Viry-Châtillon, dans la banlieue sud de Paris, une ville marquée par la mort d’un adolescent de 15 ans, passé à tabac près de son collège.
Dans cette affaire qui a suscité une vive émotion en France, quatre jeunes hommes, trois mineurs et un majeur, ont été mis en examen pour assassinat. Ils ont tous été placés en détention provisoire.
M. Attal, qui sera accompagné notamment des ministres de l’Education Nicole Belloubet et de la Justice Éric Dupond-Moretti échangera auparavant avec les équipes et les bénéficiaires de la Maison des jeunes et de la culture de Viry, selon Matignon.
Vos réactions
Pauvre France, qu'est-elle devenue ? On comprend vite que ce gouvernement (et les précédents) n'a rien dans le slibar...et ça aussi les jeunes l'ont bien compris et depuis un moment. Certes, l'éducation (la vraie), est au coeur du débat (notamment chez les immigrés et musulmans en particulier). Les profs qui votes à gauche depuis des lustres se plaignent du mal qu'ils ont eux même porté sur un plateau (à part se plaindre, ils ont fait quoi ?). Les associations anti racisme et tout leurs idéaux (educateur, grand frère ...) sont à classer dans le même lot, car plus rien n'est possible maintenant tellement leur ôde au laxisme et à l'impunité regorge d'un discours sur l'educatif exagéré et apporte de la toute puissance sans respecter aucune loi dans ce pays. Dehors la racaille (avec vos familles qui sont responsable autant que vous). Vous ne respectez pas la France, la France ne vous respectera plus. Les Français à vos urnes, et vite....
Dans les années 90 quand j'étais gosse les conneries que je faisais étaient d'appeler le père Noël sur un numéro audiotel surtaxé ou aller faire du vélo sur un lac gelé sans mes parents. En 2024, à 12 ans les conneries des gosses sont de tabasser les profs et poignarder des fillettes plus jeunes qu'eux ! Qu est ce que ce sera dans 10 ans ?
Ĺes profs gauchos en ont faits des crétins, ajoutez à ca la démission totale des pères....
Mais biensûr, c'est à cause des profs tout ça !!!!!
Et quand la mère d'un élève qui a insulté sa prof répond au directeur qu'elle n'était pas censé l'entendre car il a fait attention, c'est aussi sa faute à la prof ?!!! Et on pourrait multiplier les exemples du même style mais c'est vrai que c'est plus facile d'accuser toujours les autres. Et ça se passe dans le privé, soit disant tellement privilégié.
Construire des prisons et supprimer les allocs pour les parents de mineurs!
Ca suffit le bla bla
il sent encore le bledina ...parle pour rien faire ,continue gamin ;le rn te remercie
Mr ATTAL pense que les auteurs de violence vont poursuivre leurs études mais il rêve, il faut revoir l'ordonnance des mineurs et faire exécuter les peines.
On lui demande pareil depuis combien d’années…
Les professeurs faisaient beaucoup de "lèche" envers les familles d'origine immigés... Leur trouvant toujours de bonnes excuses. Aujourd'hui ils récoltent leurs laxismes et en sont leurs premières victimes. Pour qu'il y est un sursaut de ces familles, une seule solution taper aux portefeuilles... Les mômes font le bordel, suppression des allocations familiales...
Des professeurs, je veux bien, mais pas "les professeurs".
Cet énergumène appelle à un sursaut d'autorité, mais à qui s'adresse-t-il ? Aux français, qui n'ont le droit de ne rien dire ? S'il y a un manque d'autorité, ne serait-ce pas de la responsabilité de lui, attal, et aussi de macron, de darmanin, de dupond, bref de tous ces gens incompétents qui ne sont pas foutus de faire respecter les lois et d'appliquer les sanctions qui existent pourtant ? C'est étonnant ce besoin constant de faire appel aux autres, de les critiquer en les mettant en face de leurs responsabilités, alors que ce sont les politiques qui sont en premier concernés et qui devraient réagir avant qu'il ne soit définitivement trop tard. Malheureusement, cette caste de privilégiés et de sempiternels blablateurs a un leitmotiv connu depuis longtemps, à savoir "nous on n'en peut rien, ce n'est pas de notre faute, on ne commet jamais d'erreur parce qu'on est plus intelligents que vous, et c'est aux autres (le peuple) à se remettre en question et à faire des efforts.
Mort de rire. Ce gouvernement n'est même pas capable de supprimer les allocations aux parents de délinquants. Après ce gouvernement demande de faire des économies et eux ne sont pas capable d'en faire. Vraiment une honte. Vivement le 9 juin.
La majorité des propositions existent déjà mais sont non appliquées faute de moyens... Pourtant les solutions sont simples : augmenter les budgets de la police, l'éducation et la justice.
Les professeurs faisaient beaucoup de "lèche" envers les familles d'origine immigés... Leur trouvant toujours de bonnes excuses. Aujourd'hui ils récoltent leurs laxismes et en sont leurs premières victimes. Pour qu'il y est un sursaut de ces familles, une seule solution taper aux portefeuilles... Les mômes font le bordel, suppression des allocations familiales...
Du blabla. Du mauvais théâtre. Un aveu d'échec total.
Pathétique.
mais pourquoi on n'y a pas pensé avant? l'internat, c'est pourtant évident!!! Et qui va payer la scolarité de ces petits anges, car il ne faut pas rêver, c'est pas les parents qui vont le faire. Et puis c'est encore à l'école de gérer ça? Bref, je n'y crois pas!
La violence des mineurs anti-France, anti-Français issus de l'imm… ?
Le Attal, il parle pour ne rien dire. Ridicule !
"Sursaut d'autorité", facile à dire, mais comme ce sont des mineurs rien ne peut changer, à moins de changer la loi et les juger comme des adultes.
Je pense que maintenant il est beaucoup trop tard et c'est de pire en pire dans ce pays.
Il n'a toujours pas compris qu'il faut faire des exemples marquants. Prison à vie pour les auteurs, même si mineurs et remigration des familles si étrangers ou double nationalité. Ca sauvera beaucoup de vie.
C'est rigolo, un gars qui va faire un speech avec pour thème l"autorité", alors qu'il n'en a pas le moindre échantillon sur lui (comme disait Coluche). Il va juste se faire mousser un peu, comme d'habitude, il va faire quelques promesses et puis, une fois rentré dans son bureau confortable, va bien vite oublier les 3/4 de ce à quoi il s'est engagé (comme son maître adoré à qui il doit tout). Et le 1/4 qui reste, il avouera (peut-être) qu'il n'a pas les moyens pour appliquer ses bonnes résolutions. C'est du bla bla, encore du bla bla, toujours du bla bla.
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