Après les attaques personnelles de Thomas Legrand, de Libération, contre Sonia Mabrouk, la journaliste lui répond et... l'explose: "Vous mettez en doute mon statut de journaliste. Mais qui êtes-vous pour le faire ainsi ?" - Regardez

Ce matin, dans "Midi News" sur CNews, Sonia Mabrouk a tenu à répondre au journaliste de "Libération" Thomas Legrand. La veille, ce dernier était invité de Léa Salamé sur France Inter pour évoquer CNews.

"Sonia Mabrouk passe son temps à inviter des confrères généralement qui n'ont pas fait de reportages", a déclaré Thomas Legrand avant d'ajouter que la journaliste interviewe le matin "Didier Raoult, Michel Onfray...". "Pour le coup, elle reçoit toute la classe politique", a précisé Léa Salamé.

Après la diffusion de l'extrait en question, Sonia Mabrouk a tenu à lui répondre. "Monsieur Thomas Legrand. Vous mettez en cause CNews et vous me mettez en cause nommément en affirmant que je reçois certaines personnalités dont le professeur Raoult. Il se trouve que je ne l'ai pas reçu. Vous n'êtes pas à un mensonge près. Quand bien même je l'aurais reçu, comme tant de confrères dans d'autres chaînes, je ne m'en excuserais pas auprès de vous", a-t-elle déclaré.

Et d'ajouter : "Vous mettez en doute mon statut de journaliste. Qui êtes-vous pour le faire ainsi ? Qui êtes-vous pour parler ainsi et du haut de quelle magistère vous vous exprimez ?".

"Mon métier est ma passion depuis 20 ans. Mon numéro de carte de presse est le 107 434. Il semble qu'à vos yeux ce soit plutôt un matricule puisque votre seul but est de m'enfermer, de nous enfermer dans un cadre qui dépasse très largement vos compétences, vos capacités et vos facultés", a poursuivi Sonia Mabrouk.

Avant de conclure : "J'ai travaillé auprès des différentes rédactions. De Jeune Afrique à Public Sénat, Europe 1 et CNews depuis 7 ans. Je vous passe sur les livres que j'ai écrit. J'ai été bercée et biberonnée par les plus grands journalistes. Ils avaient l'immense humilité de ne pas juger les autres.

Sachez que, si un jour, il vous arrive d'être menacé, si un jour vous êtes dénoncé pour vos propos, si un jour vous êtes harcelé, vous me trouvez de votre côté parce que c'est ça l'immense différence entre nous. Moi je vous défendrai, non pas parce que vous êtes journaliste, mais parce que c'est juste".