
Les viticulteurs de l’Aude touchés par l’incendie géant survenu dans le massif des Corbières espèrent « un fonds d’urgence » pour indemniser les pertes non couvertes par les assurances, affirme le vice-président de la FNSEA à deux jours de la venue de la ministre de l’Agriculture.
« Les remontées de terrain font état de 1.000 à 1.500 hectares fortement impactés (...) c’est-à-dire avec des pertes de fonds, des pertes de récoltes, des vignes qui ont reçu du produit retardant, qui ont été exposées pendant plusieurs jours à de la fumée », a déclaré mardi à l’AFP Jérôme Despey, aussi viticulteur et président du conseil spécialisé Vin et Cidre de FranceAgriMer.
Selon lui, les viticulteurs ont une « attente forte » concernant la venue jeudi de la ministre de l’Agriculture Annie Genevard dans l’Aude.
A Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, « elle apportera son soutien aux acteurs locaux de la filière et des mesures concrètes d’aide en faveur des agriculteurs, et en particulier viticulteurs sinistrés », a indiqué mardi le ministère. Une réunion sera consacrée aux « mesures d’urgence » mais aussi aux « solutions durables pour reconstruire et renforcer la résilience des exploitations touchées ».
« Les vignes détruites sont pour la plupart assurées. Les pertes liées à une non conformité des vins à cause de la fumée ou du retardant, ça, les assurances ne prennent pas a priori », explique Jérôme Despey.
Les viticulteurs demandent un « fonds d’urgence », M. Despey appelant la ministre à se « tourner vers l’indemnité de solidarité nationale (ISN) », un fonds prévu pour indemniser les agriculteurs non couverts par une assurance multirisques en cas de pertes liées à des aléas climatiques.
M. Despey a aussi évoqué « une enveloppe pour les prises en charge de cotisations sociales » et « un dégrèvement de la taxe sur le foncier non bâti » pour les viticulteurs concernés.
Il souhaite aussi qu’ils puissent compléter leur production en achetant en dehors de leur exploitation des moûts ou des raisins « au-delà des 5% autorisés lorsqu’il y a un aléa climatique » pour ne pas « perdre des parts de marché ».
Vos réactions
ENtendu ce matin a la radio.." on attend la visite du ministre pour les aides ....car on n est pas assure" .............................je vais faire pareil pour ma voiture
Vu ce qu'ils arrachent depuis quelque temps (comme dans le bordelais) , pas sur que les bénéfices soient si grands depuis quelques années . Et ces arrachages ne sont pas bon signe pour la protection des incendies dans les années futures....
Au pire l''arrachage permet de récolter 4.000 euros l'hectare.
La culture de l'olivier se développe pas mal dans l'aude. C'est une reconversion intéressante au regard prix d'une bouteille d'huile d'olive alors que sa consommation a le vent en poupe (à la différence du vin). De plus l'olivier supporte bien mieux une nuit de gel que la vigne.
Et quand il y aura des récoltes exceptionnelles, ils rendront l'argent en surplus ?
Leurs fond d'urgence c'est à eux seuls de le créer en coopérative avec leurs gros bénefs des bonnes années !
Vu ce qu'ils arrachent depuis quelque temps (comme dans le bordelais) , pas sur que les bénéfices soient si grands depuis quelques années . Et ces arrachages ne sont pas bon signe pour la protection des incendies dans les années futures....
Et quand il y aura des récoltes exceptionnelles, ils rendront l'argent en surplus ?
Leurs fond d'urgence c'est à eux seuls de le créer en coopérative avec leurs gros bénefs des bonnes années !
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