rachida dati 
La nomination de Rachida Dati au poste de Ministre de la Culture est LA surprise de ce nouveau gouvernement, et depuis hier, elle écrase toutes les autres annonces sur son passage. Et pourtant, c'est tout le gouvernement qui a été nommé. Bruno Le Maire (Économie), Gérald Darmanin (Intérieur), Marc Fesneau (Agriculture), Sébastien Lecornu (Armées), Éric Dupond-Moretti (Justice) ou encore Christophe Béchu (Transition écologique) ont été reconduits à leur poste, tandis que Catherine Vautrin (Travail, Santé, Solidarités) et Stéphane Séjourné (Affaires étrangères) font leur entrée au gouvernement et qu'Amélie Oudéa-Castéra hérite d'un grand ministère (Éducation et Sports).
La nouvelle ministre de la Culture tourne donc le dos aux Républicains, dont elle a été exclue dès hier soir, un parti laminé à la dernière présidentielle avec moins de 5% des voix.
En rejoignant Emmanuel Macron, elle suit les pas d'autres collègues du parti comme Edouard Philippe, Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin.
La nouvelle ministre de la Culture n'a pas peur des formules choc. En politique, "elle a un caractère combatif, elle est déterminée", relève un ancien collaborateur.
"Objectivement, on peut dire qu'elle fonce. La question est de savoir si elle voit un mur ou pas", ajoute-t-il pour résumer l'avocate de 58 ans, fille d'un maçon marocain et d'une mère au foyer algérienne, propulsée sur le devant de la scène par Nicolas Sarkozy.
Si l'ancien président a rendu hommage à son "énergie inépuisable", le caractère bien trempé de l'ancienne Garde des Sceaux ne lui a pas attiré que des amitiés.
Née le 27 novembre 1965, Rachid Dati est issue d'une famille de douze enfants et élevée dans une HLM de Chalon-sur-Saône, n'a jamais caché son ambition. Sa famille, comme ses mentors Albin Chalandon ou Simone Veil, brossent le portrait d'une jeune femme payant ses études grâce au travail (vendeuse en grande surface, aide soignante..) et frappant avec culot aux portes les plus prestigieuses pour décrocher stages ou emplois.
Couvée par Nicolas Sarkozy dont elle fut la conseillère et la porte-parole de campagne, elle sort de l'ombre par la grande porte en mai 2007 en accédant, à 41 ans, au poste de garde des Sceaux (jusqu'en 2009).
Ses apparitions dans les magazines people, sa grossesse savamment médiatisée -- jusqu'à son retour au ministère, cinq jours après l'accouchement -- irritent aussi. Poussée contre son gré au printemps 2009 dans la campagne européenne, elle est élue députée à Strasbourg mais ne cache pas son ennui : "Je suis obligée de rester là, de faire la maligne", soupire-t-elle -- une phrase captée par un micro dans l'hémicycle strasbourgeois.
Elue en 2008 maire du VIIe arrondissement, elle était restée un peu en retrait des projecteurs jusqu'à se lancer dans la course à la mairie de Paris.
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rachida dati rachida dati rachida dati Les Républicains Anne Hidalgo
Vos réactions
Ils ou elles sont tous prêts à vendre père et mère pour être nommés !
JB lui a dit qu elle etait la bequille de Macron.....elle a rué dans les brancards disant qu elle n avait pas une tete de bequille ..................Et qq mois après elle a pris le poste ....On peut qd meme pas refuser tous les privileges qui vont avec...la voiture le chauffeur le garde du corps le pinpon...........mme la ministre par ci ou par la
C'est Macron qui l'a nommé. Attal l'a appris au dernier moment pour qu'elle soit également sa représentante pour la Mairire de Paris. Quand on réentend ce qu'elle disait de Macron et de En Marche ( tous des traitres des autres partis dont LR ) c'est assez savoureux. En plus mise en examen...pour corruption et trafic d'influence...Tout va bien. Avec le pognon qu'elle va gagner , les magasins de l'Avenue Montaigne se lèchent les babines. Au fait va-t-elle pouvoir rester maire du 7éle?
En phase avec vous. C’est fou qu’une personne politique mise en examen pour corruption - ce n’est pas rien (supposée innocente) soit nommée Ministre (avec forcément beaucoup de pouvoir). D’ailleurs, Bayrou et d’autres avaient dû démissionner pour la même raison. Les règles changent en Macronie.
Rachida Dati ne pourra pas rester officiellement maire du 7eme arrondissement. Pour autant, la mairie est située rue de Grenelle, là où se se trouvent tous les ministères. Elle pourra tout à fait « cumuler » physiquement et de manière non officielle (en étant 1ere adjointe par exemple).
Aussi, son nouveau « poste » va lui permettre de gérer des sujets / dossiers qui lui tenaient à cœur dans ses fonctions de maire, telles que le devenir du Champ de Mars par exemple. Il y a aussi plusieurs musées dans le 7eme (exemple : musée des Arts Premiers dit « musée Jacques Chirac, musée d’Orsay…). Ceux ci sont donc assurés d‘avoir leurs subventions.
D’une manière générale, la « Culture » est assez concentrée à Paris (theatres, musées…) : ça permettra à Rachida Dati de prendre plus de pouvoir dans la Capitale car au fond, son ambition est unique : remporter l’élection à la Mairie de Paris en 2026.
A ce sujet, elle a reçu manifestement l’assurance de conduire une liste commune Renaissance-LR. Dans son arrondissement, Macron avait d’ailleurs remporté 48,5 % des voix au 1er tour en 2022 (Pecresse, pourtant présidente de région Paris-IDF, donc pas inconnue à Paris, faisait 13,5 % dans le 7eme, arrondissement qui vote à 80 % à droite, tout compris…) !!
Rachida Dati fait le même choix que « ses » électeurs de droite finalement, en rejoignant Macron et Renaissance. Elle est pragmatique et elle en a forcément parlé à Sarkozy qui a lui-même sans doute fait l‘intermedaire.
Au final, la stratégie Sarkozy paye : le gouvernement Macron-Attal penche fort à droite avec tous ses « protégés » ex.-LR (5 ministres sur 11 : Le Maire, Darmanin, Vautrin, Dati, Lecornu, Bechu,…) + Oudea Castera (même promo à l’ENA que Macron + pas spécialement de gauche familialement parlant), Fesneau représente le MODEM.
Sincèrement, d’un point de vue strictement politique, pour la Droite, c’est fort ! Après, en matière de constance, consistance… et même de moralité, ça fait un peu peur… donc il faudra repasser. A noter : 2 femmes sur 11 ministres + porte parole (Prisca Thevenot). Il y a d’autres personnes à Droite qui ne sont pas des girouettes.
C'est Macron qui l'a nommé. Attal l'a appris au dernier moment pour qu'elle soit également sa représentante pour la Mairire de Paris. Quand on réentend ce qu'elle disait de Macron et de En Marche ( tous des traitres des autres partis dont LR ) c'est assez savoureux. En plus mise en examen...pour corruption et trafic d'influence...Tout va bien. Avec le pognon qu'elle va gagner , les magasins de l'Avenue Montaigne se lèchent les babines. Au fait va-t-elle pouvoir rester maire du 7éle?
Miss bling bling
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