Voici les 6 ministres qui ont été exclus des Républicains, quelques minutes seulement après leur nomination hier soir dans le gouvernement Lecornu II - Vidéo

Six ministres issus du parti Les Républicains ont été nommés dans le nouveau gouvernement Lecornu II, avant d’être exclus immédiatement par la direction de leur propre formation.  La veille même de la nomination du gouvernement, le Bureau politique des Républicains avait voté contre toute participation au gouvernement, suivant la ligne dure défendue par Bruno Retailleau.

Malgré cette consigne claire, Sébastien Lecornu a choisi d’intégrer plusieurs élus LR dans son équipe, provoquant une onde de choc au sein du parti.

Ce pari politique visait manifestement à élargir la majorité et à brouiller les lignes entre droite et centre, mais il s’est transformé en bras de fer direct entre le Premier ministre et la direction du parti.

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Les six ministres concernés

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1. Rachida Dati, ministre de la Culture.

2. Annie Genevard, ministre de l’Agriculture.

3. Philippe Tabarot, ministre des Transports.

4. Vincent Jeanbrun, ministre du Logement et de la Ville.

5. Sébastien Martin, ministre délégué à l’Industrie.

   Nicolas Forissier, ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité.

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Certaines de ces figures avaient déjà participé à l’action gouvernementale précédente, d’autres faisaient leur entrée pour la première fois à ce niveau. Leur point commun : un choix d’indépendance vis-à-vis de la ligne officielle du parti.

Quelques minutes après la publication de la liste des ministres, la direction des Républicains a réagi avec une fermeté absolue. Dans un communiqué, elle a indiqué que ces membres « ne peuvent plus se réclamer des Républicains » et qu’ils sont exclus de toutes les instances du parti.

Une décision sans appel, présentée comme un acte d’autorité destiné à préserver la cohérence politique du mouvement.

Pour les six ministres, cette exclusion pourrait être un pari risqué. En acceptant leur nomination, ils gagnent en visibilité mais perdent leur ancrage partisan. Pour Les Républicains, le risque inverse existe : celui d’apparaître comme un parti fermé, incapable de dialoguer, et d’aggraver encore ses divisions internes.

À court terme, la crise est ouverte : le parti sort affaibli, tandis que Lecornu tente de se poser en rassembleur.