justice La messagerie française Olvid, imposée aux ministres par Elisabeth Borne, s'est défendue de toute faille de sécurité mardi, après des mises en cause relatives notamment à son recours aux serveurs du géant américain AWS.
"Olvid ne crée aucun annuaire centralisé de ses utilisateurs, ne collecte pas leurs adresses IP - les identifiants des appareils connectées, ndlr - ni leurs données de connexion, et tout est chiffré de bout en bout avec des algorithmes de chiffrement du plus haut niveau de sécurité", a fait valoir son PDG et cofondateur Thomas Baignères, auprès de l'AFP.
Le site L'Informé la semaine dernière, ainsi que le Canard Enchaîné, reprochent à Olvid de faire héberger son serveur de distribution des messages par Amazon Web Services (AWS), filiale d'Amazon, donc soumise aux lois extraterritoriales américaines qui permettent en principe aux autorités américaines de les réclamer.
"Le fait qu'il s'agisse de serveurs d'AWS n'est pas important en terme de sécurité, car il s'agit de données cryptées, avec un chiffrement du niveau secret défense. Dire que ce chiffrement pourrait un jour être percé relève du conspirationnisme, car si c'était le cas, il n'y aura plus rien de sécurisé sur internet, ni transaction financière, ni aucune autre", s'est agacé Thomas Baignères. La société affiche sur son site qu'elle fait héberger son serveur de distribution des messages par AWS.
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